New York 1997 - Los Angeles 2013 (John Carpenter 1981/1996)
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New York 1997 - Los Angeles 2013 (John Carpenter 1981/1996)
Aussi curieux que cela puisse paraître je n'ai jamais trop accroché à New York 1997. C'est un film efficace avec un personnage charismatique devenu une icône du cinéma fantastique, le célèbre Snake Plissken, mais je le trouve trop long et trop lent malgré quelques très bons morceaux de bravoure. C'est le seul film que je n'arrive pas à revoir de Carpenter avec Fog que je trouve raté ( et là les fans sont prêts à me flinguer ).
Or, il s'avère que Los Angeles 2013 s'il pêche par le fait qu'il ne soit qu'un remake d'une oeuvre originale et qu'il a pas mal de défauts dont des personnages pas toujours bien définis, est un film jouissif, décomplexé, assumant parfois son côté mauvais goût avec la scène du surf par exemple et son horrible incrustation. Je ne dis pas qu'il est meilleur que New York, mais il me branche plus, sans que je ne remette en doute l'importance du premier.
Et puis il propose une fin incroyable, l'une des plus belles de Big John.
Et vous lequel préférez-vous ?
Or, il s'avère que Los Angeles 2013 s'il pêche par le fait qu'il ne soit qu'un remake d'une oeuvre originale et qu'il a pas mal de défauts dont des personnages pas toujours bien définis, est un film jouissif, décomplexé, assumant parfois son côté mauvais goût avec la scène du surf par exemple et son horrible incrustation. Je ne dis pas qu'il est meilleur que New York, mais il me branche plus, sans que je ne remette en doute l'importance du premier.
Et puis il propose une fin incroyable, l'une des plus belles de Big John.
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Sur un certain topic qui a vite eu fait de dévier sur de l'horrifico-erotique italien.tite bouh a écrit :Je ne les ai pas encore vu, mais j'en ai beaucoup entendu parler, des que j'ai un peu d'argent j'irai les louer
NY 97 j'en ai pas un souvenir très clair, je sais que j'avait beaucoup aimé, mais rien de plus...
Pas vu LA 2013
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- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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Re: New York 97 ou Los Angeles 2013 ?
Pareil, N.Y m'avait emmerdé à un point...rarement je m'étais aussi peu intéressé à un film "d'action". ça a horriblement vieilli en 20 ans j'ai trouvé.Jordan White a écrit :Aussi curieux que cela puisse paraître je n'ai jamais trop accroché à New York 1997. C'est un film efficace avec un personnage charismatique devenu une icône du cinéma fantastique, le célèbre Snake Plissken, mais je le trouve trop long et trop lent malgré quelques très bons morceaux de bravoure. C'est le seul film que je n'arrive pas à revoir de Carpenter avec Fog que je trouve raté ( et là les fans sont prêts à me flinguer ).
Or, il s'avère que Los Angeles 2013 s'il pêche par le fait qu'il ne soit qu'un remake d'une oeuvre originale et qu'il a pas mal de défauts dont des personnages pas toujours bien définis, est un film jouissif, décomplexé, assumant parfois son côté mauvais goût avec la scène du surf par exemple et son horrible incrustation. Je ne dis pas qu'il est meilleur que New York, mais il me branche plus, sans que je ne remette en doute l'importance du premier.
Et puis il propose une fin incroyable, l'une des plus belles de Big John.
Et vous lequel préférez-vous ?
L.A 2013, c'est pas terrible non plus mais au moins, on voit moins le temps passer. faut dire que je l'ai vu quand j'étais un plus jeune.
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Re: New York 97 ou Los Angeles 2013 ?
Je suis un inconditionnel de Carpenter.Jordan White a écrit :Aussi curieux que cela puisse paraître je n'ai jamais trop accroché à New York 1997. C'est un film efficace avec un personnage charismatique devenu une icône du cinéma fantastique, le célèbre Snake Plissken, mais je le trouve trop long et trop lent malgré quelques très bons morceaux de bravoure. C'est le seul film que je n'arrive pas à revoir de Carpenter avec Fog que je trouve raté ( et là les fans sont prêts à me flinguer ).
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Et je trouve Fog également raté... Je trouve que le film ne fonctionne pas et qu'il est pratiquement impossible de s'y impliquer. C'est le seul Carpenter qui me fait cet effet...
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Honnêtement, ma préférence va à Escape From L. A., mais je tiens à préciser que ça n'a pas grand sens vu que pour moi ces deux films n'évoluent pas dans la même catégorie.
Je m'explique : si Escape From L.A. est un remake de ...New York, il s'inscrit beaucoup plus dans la mouvance Big Trouble In Little China alors que ...New York, lui, est beaucoup plus proche de The Thing (je prends des films de Carpenter avec Kurt Russell, les personnages qu'il y interprète étant assez symptomatiques).
Le Plissken "collection printemps/été 81" est en effet beaucoup plus proche du MacReady de The Thing , c'est un "vrai" héros, violent, nihiliste, efficace, économe en paroles, une sorte de Dirty Harry... mais en très bête. Ce côté "brute épaisse sans cervelle" est l'élément qui permet à Carpenter de commencer le dynamitage de l'image du héros d'action. De plus le film est très sombre, très "sec", notamment dans sa représentation de la violence, il n'y a aucune fioriture dans la mise en scène, ni dans la narration.
Au contraire, ...L.A. est pratiquement une parodie de son modèle. Plissken est un héros "post-Jack-Burtonien" : gaffeur, content de lui et de ses petites blagues qu'il dispense au gré de ses répliques, toujours aussi efficace (cf. la scène du "petit Bangkok" ou un grand moment de fou-rire quand même), mais toujours aussi con... Là c'est comme Jack Burton, une sorte d'Indiana Jones avec un petit déficit neuronal. La mise en scène est tout de même beaucoup plus étoffée, pleine de détails qui étayent le côté satyrique du film (les accros de la chirurgie esthétique, le président débile qui se planque sous son bureau en priant quel visionaire ce Big John !). L'histoire, qui n'est plus un élément "important" du film, puisqu'elle reprend celle de ...N.Y. point par point, se permet de se perdre dans d'innombrables digressions (le plus bel exemple étant la scène de surf) jusqu'à un final absolument jouissif, et ce dernier plan absolument superbe (le cigarillo de Snake, seule lumière restante au milieu de cet océan de ténèbres qu'il a fait s'abattre sur l'humanité). Je préfère cette approche là à celle de ...N.Y. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer aussi beaucoup ce dernier pour les raisons citées plus haut.
Bordel de dieu, ce que je peux aimer ce personnage !
Sans dec', c'est pas la classe absolue ?
Je m'explique : si Escape From L.A. est un remake de ...New York, il s'inscrit beaucoup plus dans la mouvance Big Trouble In Little China alors que ...New York, lui, est beaucoup plus proche de The Thing (je prends des films de Carpenter avec Kurt Russell, les personnages qu'il y interprète étant assez symptomatiques).
Le Plissken "collection printemps/été 81" est en effet beaucoup plus proche du MacReady de The Thing , c'est un "vrai" héros, violent, nihiliste, efficace, économe en paroles, une sorte de Dirty Harry... mais en très bête. Ce côté "brute épaisse sans cervelle" est l'élément qui permet à Carpenter de commencer le dynamitage de l'image du héros d'action. De plus le film est très sombre, très "sec", notamment dans sa représentation de la violence, il n'y a aucune fioriture dans la mise en scène, ni dans la narration.
Au contraire, ...L.A. est pratiquement une parodie de son modèle. Plissken est un héros "post-Jack-Burtonien" : gaffeur, content de lui et de ses petites blagues qu'il dispense au gré de ses répliques, toujours aussi efficace (cf. la scène du "petit Bangkok" ou un grand moment de fou-rire quand même), mais toujours aussi con... Là c'est comme Jack Burton, une sorte d'Indiana Jones avec un petit déficit neuronal. La mise en scène est tout de même beaucoup plus étoffée, pleine de détails qui étayent le côté satyrique du film (les accros de la chirurgie esthétique, le président débile qui se planque sous son bureau en priant quel visionaire ce Big John !). L'histoire, qui n'est plus un élément "important" du film, puisqu'elle reprend celle de ...N.Y. point par point, se permet de se perdre dans d'innombrables digressions (le plus bel exemple étant la scène de surf) jusqu'à un final absolument jouissif, et ce dernier plan absolument superbe (le cigarillo de Snake, seule lumière restante au milieu de cet océan de ténèbres qu'il a fait s'abattre sur l'humanité). Je préfère cette approche là à celle de ...N.Y. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer aussi beaucoup ce dernier pour les raisons citées plus haut.
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M_RiK, "Far away from the land of our birth, we fly a flag in some foreign earth."
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...donc indispensable ! C'est son côté gratuit, énorme, "je-m'en-foutiste", justement qui en fait tout son charme (enfin, je comprends qu'on puisse ne pas être réceptif, même si comme pour Fog, dans un genre différent, je trouve ça dommage)Swan a écrit :Escape from L.A. est une suite/remake inutile
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je préfère largement NEW YORK à L.A...il manque à ce dernier,quasi remake,l'atmosphère crépusculaire du 1er film...j'ai l'impression avec L.A. d'asssiter à un décalque parodique,variablement inspiré, de NEW YORK 1997...et la musique du film de 80 est quand même bien plus marquante!
restent des caméos sympas (bruce Campbell,peter Fonda,valéria Golino...) dans LOS ANGELES 2013,une satire parfois réjouissante,le plaisr de retrouver Snake égal à lui même et une très belle fin.
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Et pourtant, pour que je n'accroche pas à un Carpenter... je suis même un grand défenseur de Village of the Damned, c'est dire.M_RiK a écrit :...donc indispensable ! C'est son côté gratuit, énorme, "je-m'en-foutiste", justement qui en fait tout son charme (enfin, je comprends qu'on puisse ne pas être réceptif, même si comme pour Fog, dans un genre différent, je trouve ça dommage)
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je l'aime bien ce Village,il a beaucoup de classe et de charme...et pourtant,il m'avait passablement ennuyé à la 1ère vision!Swan a écrit :Et pourtant, pour que je n'accroche pas à un Carpenter... je suis même un grand défenseur de Village of the Damned, c'est dire.M_RiK a écrit :...donc indispensable ! C'est son côté gratuit, énorme, "je-m'en-foutiste", justement qui en fait tout son charme (enfin, je comprends qu'on puisse ne pas être réceptif, même si comme pour Fog, dans un genre différent, je trouve ça dommage)
et j'aime beaucoup FOG,pur fantastique atmosphérique,grande réussite visuelle...bref,le Carpenter que j'aime,loin du bourrinage sympa mais un peu limité de VAMPIRES et GHOSTS OF MARS!
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Il faudra que je le revoie un jour, j'étais pas ben vieux quand je l'avais vu et je n'en ai qu'un souvenir blond et vague (hihihi), mais pas déplaisant pour autant. En fait, j'ai la désagréable impression de n'avoir que peu de chose à reprocher à Carpenter. Je regarde sur IMDB là, et de Assault On Percint 13 à Ghosts Of Mars (pas vu Dark Star ni Elvis d'ailleurs), je n'en vois aucun que je n'aime pasSwan a écrit :Et pourtant, pour que je n'accroche pas à un Carpenter... je suis même un grand défenseur de Village of the Damned, c'est dire.
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Années 80 et Tangerine Dream 's Rulezzz.....mannhunter a écrit :je préfère largement NEW YORK à L.A...il manque à ce dernier,quasi remake,l'atmosphère crépusculaire du 1er film...j'ai l'impression avec L.A. d'asssiter à un décalque parodique,variablement inspiré, de NEW YORK 1997...et la musique du film de 80 est quand même bien plus marquante!
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d'une certaine façon...sauf que la béo de NEW YORK 1997 est de Carpenter et alan Howarth ...mais faut pas être allergique aux synthès,c'est tout!Jordan White a écrit :Années 80 et Tangerine Dream 's Rulezzz.....mannhunter a écrit :je préfère largement NEW YORK à L.A...il manque à ce dernier,quasi remake,l'atmosphère crépusculaire du 1er film...j'ai l'impression avec L.A. d'asssiter à un décalque parodique,variablement inspiré, de NEW YORK 1997...et la musique du film de 80 est quand même bien plus marquante!
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Tu trouves (il n'y a aucune pointe de méchanceté ni d'ironie dans ce que je viens dire) ? Perso je préfère largement le petit thème à la gratte, pour le coup bien "westernien" de ...L.A. aux nappes de synthés super-froides de ...New York, même si elles collent parfaitement à l'ambiance du film, j'en conviens.mannhunter a écrit :...et la musique du film de 80 est quand même bien plus marquante!
Tin-ninin-ninin-ninin-ninin...
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