Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Publié : 27 oct. 16, 08:36
JACKIE BROWN - Quentin Tarantino (1997) révision
Le plus beau film de Quentin Tarantino, tout simplement. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, revoir avec une même délectation sa filmographie inlassablement, c'est sur Jackie Brown que mes larmes se font les plus lourdes, c'est sur son troisième film que mon bonheur de spectateur atteint le plus haut niveau. C'en est presque ironique, quand on sait combien ma découverte du film, à l'époque des premiers boutons d'acné, m'avait laissé sur ma faim moi qui portait Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994) au plus panthéon du cinéma contemporain. Car Jackie Brown est un film que l'on consomme, que l'on aime, que l'on chérit avec le temps, avec de l'âge. Les autres films du cinéastes impressionnent, touchent (la deuxième partie de Kill Bill), dérange même (ses deux westerns), mais celui-ci émeu, car il ne filme rien d'autre qu'un personnage sous toutes ses facettes. L'intrigue policière est décorative, seule compte cette femme, celle qui donne le titre du film et qui occupe la pensée des personnages comme des spectateurs. Certes je grossis le trait, l'intrigue est au cordeau et les persos secondaires ont un rôle primordial à jouer, mais ce n'est que pour surligner combien Pam Grier/Jackie Brown est le cœur du film. Un cœur badass, drôle, mais surtout mélancolique et touchant. Une femme en fin de course, étranglée par un job alimentaire, prise de court par des êtres peu scrupuleux, qui va renverser la balance, faire fondre la princesse (Robert Forster dans le rôle de vierge effarouchée) et partir avec la caisse. La love story arrose les paupières, la BO est celle de mon Ipod, la mise en scène est moins démonstrative mais s'impose par son élégance, sa pudeur même (oui oui QT peut l'être... voir l'est plus qu'on ne peut le croire). Jackie Brown est un film dans lequel je me sens bien, Tarantino est un cinéaste avec qui se m'entend parfaitement.
Le plus beau film de Quentin Tarantino, tout simplement. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, revoir avec une même délectation sa filmographie inlassablement, c'est sur Jackie Brown que mes larmes se font les plus lourdes, c'est sur son troisième film que mon bonheur de spectateur atteint le plus haut niveau. C'en est presque ironique, quand on sait combien ma découverte du film, à l'époque des premiers boutons d'acné, m'avait laissé sur ma faim moi qui portait Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994) au plus panthéon du cinéma contemporain. Car Jackie Brown est un film que l'on consomme, que l'on aime, que l'on chérit avec le temps, avec de l'âge. Les autres films du cinéastes impressionnent, touchent (la deuxième partie de Kill Bill), dérange même (ses deux westerns), mais celui-ci émeu, car il ne filme rien d'autre qu'un personnage sous toutes ses facettes. L'intrigue policière est décorative, seule compte cette femme, celle qui donne le titre du film et qui occupe la pensée des personnages comme des spectateurs. Certes je grossis le trait, l'intrigue est au cordeau et les persos secondaires ont un rôle primordial à jouer, mais ce n'est que pour surligner combien Pam Grier/Jackie Brown est le cœur du film. Un cœur badass, drôle, mais surtout mélancolique et touchant. Une femme en fin de course, étranglée par un job alimentaire, prise de court par des êtres peu scrupuleux, qui va renverser la balance, faire fondre la princesse (Robert Forster dans le rôle de vierge effarouchée) et partir avec la caisse. La love story arrose les paupières, la BO est celle de mon Ipod, la mise en scène est moins démonstrative mais s'impose par son élégance, sa pudeur même (oui oui QT peut l'être... voir l'est plus qu'on ne peut le croire). Jackie Brown est un film dans lequel je me sens bien, Tarantino est un cinéaste avec qui se m'entend parfaitement.