D'ailleurs, ses images m'apparaissent comme très composées et particulièrement esthétiques, et donc pas naturalistes pour un sou, comme on peut le voir sur quelques exemples ci-dessous.
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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Je suis bien d'accord avec cette interprétation. La beauté de ces plans est a couper le souffle et par conséquent artificielle. Cela dit ça se passe au pays de Galles et non en Irlandecinephage a écrit :J'avoue que l'évocation du documentaire m'apparait à moi aussi une mauvaise piste d'interprétation. Au contraire, je trouve que Ford donne une version lyrique d'une Irlande fantasmée et merveilleuse. Ford avait une vision de l'Irlande assez spéciale, quand même...
D'ailleurs, ses images m'apparaissent comme très composées et particulièrement esthétiques, et donc pas naturalistes pour un sou, comme on peut le voir sur quelques exemples ci-dessous.
Bref, ces Irlandais, mâles travailleurs, qui partent travailler en chantant, besace à l'épaule, cette communauté groupée et solidaire, tout cela me semble relever de la fiction, une fiction qui évoque certes une réalité, mais une réalité ici transcendée par un récit nostalgique et enchanteur.
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Le coup des suppléments non sous titrés, c'est toujours très agréable...Jeremy Fox a écrit :Test du BR de Qu'elle était verte ma vallée
Je crois que c'était déjà le cas sur l'autre Ford. Du grand n'importe quoionvaalapub a écrit :EDIT : ce qui est extraordinaire, c'est qu'on pourrait parler des heures de la beauté de ce seul plan :
Mais justement lequel ? En plus il a fait plein de films. Inblairable, le mec!Tommy Udo a écrit :Je crois que c'était déjà le cas sur l'autre Ford. Du grand n'importe quoionvaalapub a écrit :EDIT : ce qui est extraordinaire, c'est qu'on pourrait parler des heures de la beauté de ce seul plan :
Pardon, je me suis trompé en quotantonvaalapub a écrit :Mais justement lequel ? En plus il a fait plein de films. Inblairable, le mec!Tommy Udo a écrit : Je crois que c'était déjà le cas sur l'autre Ford. Du grand n'importe quoi
J'ai un avis totalement opposé en ce qui concerne le son: j'ai absolument détesté la piste 5.1 dont j'ai trouvé la spatialisation complètement artificielle, à tel point que j'ai rapidement basculé en cours de film sur la piste mono !Jeremy Fox a écrit :Test du BR de Qu'elle était verte ma vallée
Oui c'est fort possible. Je me base sur un souvenir lointain du film. En fait je voulais surtout parler de l'authenticité qui émane du jeu des acteurs, contrairement au film de Berri où l'interprétation, m'a paru sonner assez fausse et peu naturelle.Strum a écrit :Justement, c'est le contraire : le Ford est beau et les émotions sonnent vraies parce qu'il n'a pas de prétention documentaire, mais des prétentions artistiques, avec un regard nostalgique sur un passé révolu (un narrateur se souvient). D'ailleurs, le plan dont parle onvaalapub est composé de telle manière qu'on dirait une composition de Pieta provenant d'un tableau d'un maitre italien de la Renaissance. Jamais les personnages n'auraient posé de la sorte dans la réalité.julien a écrit :Dans le film de Ford, on a presque l'impression d'être devant un documentaire, tellement les personnages et les situations semblent vrais. C'est ce qui prend à la gorge.
En attendant toujours en France une édition vidéo digne de ce nom concernant ce chef-d’œuvre absolu du 7ème art, le distributeur Splendor Films permet aujourd’hui de (re)découvrir L’Homme tranquille au cinéma, dans une version numérique restaurée. L’occasion, à ne pas manquer, de savourer pleinement cette part unique du cinéma le plus intime de John Ford.
A prendre avec des pincettes taille 44Up The River (1930) - Contains the early sound problems common to most early talkies plus the obligatory singing and dancing (not done very well) inserted into a film that has the only mutual appearance of Spencer Tracy and Humphrey Bogart. No early talkie was complete without a musical number.
Feature film with English Mono and Spanish/French subtitles
Doctor Bull (1933) - stars Will Rogers in the first of three collaborations between Ford and Rogers.
Feature film with English Mono and Spanish/French subtitles
Judge Priest (1934) - stars Will Rogers as a southern Judge who enjoys taffy pulls and croquet when not on the bench.
Feature film with English Mono and Spanish
Steamboat Round The Bend (1935) - stars Will Rogers (already on DVD). The final collaboration between Rogers and Ford is perhaps the best. Rogers plays a man going up and down the Mississippi on an old steamboat charging the local population admission to look at the wax figures he is carrying. He plans to use the money he raises to hire a lawyer to free his nephew from a serious charge.
Feature film with English Stereo and English Mono and Spanish subtitles
When Willie Comes Marching Home (1950) - stars Dan Dailey. Willie joins the army to become a war hero, but winds up doing training duty right back in his home town.
Feature film with English Mono and Spanish/French subtitles
What Price Glory (1952) - stars James Cagney (already on DVD). This was based on an anti-war play that Ford turned into a comedy with rather strange results. Probably the oddest and the weakest of the entries.
Feature film with English Stereo or English Mono, Spanish Mono and Spanish subtitles