Hugo Fregonese (1908-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Tom Peeping
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Tom Peeping »

Moi non plus je ne me souviens pas avoir noté un aspect cheap à The Raid, qui m'avait enthousiasmé quand je l'ai découvert en DVD il y a quelques mois. Je le préfère aussi à Apache Drums : le scénario et les personnages sont autrement plus complexes et intéressants. Ca n'enlève rien à Apache Drums mais The Rais est à mon avis largement au-dessus.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
Julien Léonard
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Julien Léonard »

Le côté fauché m'a sauté aux yeux dès la première bobine, au niveau de la qualité des décors. Maintenant, je suis d'accord, c'est un très bon film, très intéressant, avec de beaux personnages (celui de Richard Boone entres autres). Et puis, j'aime beaucoup Van Heflin, c'est un acteur remarquable, souvent capable de très belles prestations (je pense notamment à Act of violence, Johnny roi des gangsters ou encore Le rôdeur...). En outre, la dernière partie est très enlevée et fort bien rythmée. Fregonese a fait du bon travail.

Ma foi, je préfère tout de même largement Quand les tambours s'arrêteront qui, en dehors de ses qualités intrinsèques (récit, suspense, mise en valeur des séquences de bravoure, utilisation du son), possède un bien plus beau technicolor.

L'évasion du camp au début du Raid se passe dans des décors plats, sans aspérité (les murs, les sols, tout est sans relief, presque comme des décors de scène). Par la suite, cela s'arrange, mais l'arrivée dans la ville garde un peu ce visuel, je trouve. Mais quand on voit ce que Fregonese a prévu pour la fin en terme de spectacle, je veux bien oublier tout ça. :)
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hellrick
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par hellrick »

J'ai beaucoup aimé les deux mais j'ai préféré Apache Drums...d'ailleurs rien que pour la scène où les apaches attaquent comme des spectres je vais l'an prochain lui accorder une place dans mon top100.

A ce propos je viens de lire le roman "Zoulou Kingdom" de Christophe "rien à voir avec Totof" Lambert (un auteur de SF français à découvrir) sorti il y a 4 ou 5 ans et un des chapitres du roman est un décalque complet de cette scène...c'est d'ailleurs complètement assumé car Lambert cite ses influences à la fin du roman (d'ailleurs pour être HS j'aime beaucoup cette tendance à donner des "bonus" aux romans comme pour les dvd)

Sinon pour Fregonese je pense être le seul ici à avoir vu son dernier film...et vous n'avez rien loupé :mrgreen: : http://bis.cinemaland.net/html/movies/d ... nstein.htm :fiou:
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Jeremy Fox
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit : Sinon pour Fregonese je pense être le seul ici à avoir vu son dernier film...et vous n'avez rien loupé :mrgreen: : http://bis.cinemaland.net/html/movies/d ... nstein.htm :fiou:
Sa fin de carrière semble calamiteuse
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Jeremy Fox
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Jeremy Fox »

Le western du Week-end provient une nouvelle fois de la dernière fournée Sidonis : il s'agit de Passage interdit
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Wagner »

Apache Drums: j'ai pris mon temps pour le découvrir celui-ci, sans doute trop attendu la sortie, ce qui fait qu'on est plus si pressé quand la dite sortie arrive enfin :roll: J'ai trouvé ça très bien, même si je pense avoir fantasmé un peu autre chose, quelque chose de plus délirant, à force de lire ces descritpions d'Indiens bariolés. Film qui gagne certainement à être revu plusieurs fois en raison de cette construction particulière qui finit en long huis-clos.
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Alphonse Tram »

Wagner a écrit :Apache Drums: j'ai pris mon temps pour le découvrir celui-ci, sans doute trop attendu la sortie, ce qui fait qu'on est plus si pressé quand la dite sortie arrive enfin :roll: J'ai trouvé ça très bien, même si je pense avoir fantasmé un peu autre chose, quelque chose de plus délirant, à force de lire ces descritpions d'Indiens bariolés. Film qui gagne certainement à être revu plusieurs fois en raison de cette construction particulière qui finit en long huis-clos.
Un peu pareil dans la mesure ou je n'ai pas trouvé beaucoup d'éléments de fantastique, à part quelques cadrages et couleurs qui peuvent paraitre étranges pour un western. J'aime beaucoup, mais plus comme un film western-aventures (oui, même avec ce fameux huis-clos). J'ai ressenti la même chose il y a peu avec La chasse du comte Zaroff 1932, présenté comme fantastique mais que je considère personnellement comme un film d'aventures parfaitement abouti en un peu plus d'une heure.
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par André Jurieux »

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SADDLE TRAMP. 1950

Sorti en Belgique sous le titre "Le vagabond et les lutins"

Avec Joel McCrea (Chuck Conner), Wanda Hendrix (Della), John McIntire (Jess Higgins), Jeannette Nolan (Ma Higgins), Russell Simpson (Pop) et Ed Begley (August Hartnagle)

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Chuck Conner, un aventurier à la volonté d'indépendance farouche voyage vers la Californie et s'arrête en chemin visiter Slim, un ami fermier. L'homme lui apprend la disparition de
sa femme et vit donc désormais seul avec ses 4 fils. Le soir venu, alors que Conner et les enfants se sont endormis, Slim ayant entendu un coyote roder autour de la ferme, prend le
cheval de Conner et armé d'un fusil part en chasse.
Conner se réveille en pleine nuit et constatant l'absence de son ami part à sa recherche et découvre son corps à proximité de la ferme. Il en conclut que son ami a du être désarçonné
par le cheval qui ne supporte pas les coups de feu. Il s'en veut de ne pas avoir pu avertir son ami et se retrouve contraint et forcé d'emmener avec lui les jeunes garçons de Slim . Lui,
le "Saddle tramp" se retrouve avec 4 enfants à charge !

Il trouve du travail dans un ranch mais est contraint de dissimuler l'existence des enfants car Jess Higgins, le propriétaire des lieux ne veut plus entendre parler de jeunes gens depuis
que son fils a fuit la maison à l'âge de 16 ans, laissant ses parents sans nouvelles.
Les enfants vivent donc dans un campement précaire à proximité de la ferme. Conner vole de la nourriture pour eux et les visite régulièrement. Bientôt, une nouvelle venue se joint au
groupe, Della, une jeune fille qui a fuit sa famille. Elle est imposée par les enfants qui dissimule d'abord son existence et s'installe au camp malgré l'hostilité initiale de Conner qui
voit encore ses responsabilités grandir.

Conner doit aussi faire avec la rivalité qui oppose le ranch Higgins pour lequel il travaille et celui des Martinez qui vivent à proximité. Les deux camps s'accusent de vols de bétail.

Un jour les enfants signalent que du bétail a été déplacé à proximité du campement de fortune...

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Un formidable western, bourré d'humour mais un vrai western, pas une comédie. A priori, on pourrait craindre le pire. Un film pleurnichard avec des gosses orphelins, un petit peu de morale
par ci, des marmots qui chantent des cantiques et bien pas du tout.

Cet aventurier qui voudrait vivre sans entraves et qui se retrouve, ironiquement, tout au contraire "débordé" par des responsabilités capitales est tout d'abord joué par un grand Joël McCrea.
Il est absolument formidable la dedans. Il joue çà avec beaucoup de malice mais aussi une certaine sensibilité.

Les seconds rôles sont eux aussi assez savoureux. Tout d'abord, Pop, joué par Russell Simpson. Une veille ganache de la bande à Ford (Il était notamment Pa Joad dans Les raisins de la colère).

Ensuite Ed Begley, un pantin grotesque et ridicule qui recherche sa nièce, la jeune Della que McCrea a recueilli. On comprend rapidement que si la jeune fille a quitté la maison c'est que le
tonton commençait à la regardé bizarrement...

Et enfin Jeannette Nolan qui joue la femme de McIntire. Elle est d'origine irlandaise et croit aux histoires mystérieuses, aux contes et légendes de son pays d'origine. Alors lorsque McCrea,
pour justifier la rapidité de son travail, bredouille quelques mots à propos des êtres sur lesquels on ne compte pas et qui vous aide qu'en même (les enfants l'avait aidé), elle interprète çà en
pensant que des elfes et des lutins lui sont venus en aide et brode la dessus à l'infini.

Dis comme çà, on peut avoir peur...Heu, c'est bien un western ton truc ? Ben oui les gars, vous n'avez jamais été gosses ?! Enfin bref, en visionnant ce film, on ne peut, il me semble, qu'être
charmé par le ton poétique et amusant du film de Fregonese, sur une trame qui malgré les apparences reste fondamentalement grave et dramatique.

J'ajoute que le film visuellement est une splendeur. Un superbe technicolor aux couleurs sublimes.

Je n'ai pas dit grand chose de l'intrigue qui sert de prétexte au film. On peut s'intéresser surtout à cet aspect là mais à titre personnel je trouve que ce n'est pas ce qui le rend singulier. Je signale
qu'en même qu'on y verra aussi les ingrédients d'un western "classique".

-Deux clans rivaux qui se détestent. Un vol de bétail. Des coupables à démasquer. Des coups de poings et de révolvers...Mais encore une fois, l'essentiel n'est pas là...


Merci à Jean pour le sous-titrage de ce film. Je sais qu'il passe par ce forum de temps en temps. Qu'il soit ici encore une fois remercié...
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Jeremy Fox
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Jeremy Fox »

La critique de The Raid et de son DVD Sidonis
Julien Léonard
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Julien Léonard »

Excellente chronique d'un western méconnu qui mérite bien qu'on s'y arrête. Je lui préfère Quand les tambours s'arrêteront du même Fregonese, mais il n'en demeure pas moins formellement réussi en dépit d'un budget très étriqué. Scénario intéressant et acteurs enthousiastes, un très bon moment qui a en outre très bien vieilli dans ma tête.
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hellrick
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par hellrick »

Copier coller du topic "mabuse"...comme le soulignait Jeremy Fox un peu plus haut "fin de carrière calamiteuse" :|


DOCTEUR MABUSE ET LE RAYON DE LA MORT
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Huitième et dernier volet de la saga « Mabuse » (si on excepte les films de Jésus Franco et Claude Chabrol), DOCTEUR MABUSE ET LE RAYON DE LA MORT (ou, selon les pays, « Les rayons de la mort du docteur Mabuse »), s’éloigne encore davantage des racines du personnage pour plonger tête la première dans les eaux saumâtres du sous-James Bond, genre très en vogue au milieu des années ’60. Réalisé par un Hugo Fregonese en fin de carrière loin de ses formidables QUAND LES TAMBOURS S’ARRETERONT et LE RAID, le film adopte tous les poncifs attendus dans une intrigue alambiquée qui cache mal ses différents emprunts.
Peter Van Eyck, déjà présent dans deux « Mabuse » antérieurs mais dans un rôle différent, incarne ici un valeureux agent secret, le major Bob Anders, qui part pour Malte en compagnie d’une jolie fille (une « contrainte » de ses supérieurs afin qu’il passe inaperçu) afin de protéger le professeur Larson. Ce-denier a inventé une redoutable machine capable de générer un rayon de la mort (on se croirait en pleine science-fiction de l’âge « pulp ») suffisamment puissant pour désintégrer des villes entières. Cette création diabolique suscite évidemment la convoitise du docteur Mabuse, le super-criminel ayant projeté de s’en emparer pour devenir…le maître du monde (insérer ici quelques rires sardoniques !).

Emporté par sa logique purement commercial, le long-métrage joue effrontément la carte de l’espionnite à la James Bond avec ce criminel diabolique qui cherche à asseoir sa domination mondiale grâce à une invention révolutionnaire. Les prémices du récit, tout comme les bagarres sous-marines du final, rapprochent d’ailleurs immanquablement l’entreprise d’OPERATION TONNERRE, lequel date – oh surprise ! – de la même année. Les références « bondiennes » assumées incluent également une cohorte de jolies filles (dont une « agent 008 » !), des répliques humoristiques pleines de sous-entendus salaces et de double-sens et quelques séquences dignes du serial. Le héros est, par exemple, abattu par une de ses conquêtes (il porte un gilet pare-balles sous son smoking !), reçoit un bouquet de fleurs (qui dissimule une bombe !) ou se voit menacé par l’arme du super méchant (auquel il a commodément retiré le rubis permettant de l’actionner !). Malgré tous ces éléments en apparence sympathique pour les nostalgiques du « film à épisodes », DOCTEUR MABUSE ET LE RAYON DE LA MORT demeure une production faiblarde, à l’action souvent poussive et à l’érotisme désuet mais dont la franche misogynie pourra faire sourire les plus indulgents.

Les liens de cet ultime chapitre avec les précédents épisodes de la saga sont, pour leur part, ténus et Mabuse lui-même n’apparait jamais à l’écran autrement que par silhouette interposée. Interprète habituel du rôle, Wolfgrang Preiss se voit d’ailleurs crédité au générique sans, en réalité, apparaître dans le film. Une belle arnaque. De toutes manières, le criminel diabolique aurait tout aussi bien pu être rebaptisé Fu Manchu, Fantômas ou Blofeld sans que cela ne change rien à l’intrigue. Cette dernière se révèle d’ailleurs brouillonne et peu compréhensible, chaque personnage – ou presque - apparaissant comme un agent double ou étant manipulé d’une manière ou d’une autre. Pas évident de s’y retrouver et, vu le manque d’intérêt du produit, difficile de se concentrer sur un long-métrage ennuyeux. La mise en scène, elle, oublie les tentatives expressionnistes des précédents volets qui tentaient, à tout le moins, d’instaurer une atmosphère inquiétante pour privilégier une facture télévisuelle sans la moindre inspiration qui ne possède même pas le côté gentiment décalé des productions italiennes bigarrées de la même époque.

La musique jazzy typique des sixties semble, pour sa part, peu adaptée au long-métrage et n’aide guère à lui donner le rythme nécessaire à combler les nombreuses invraisemblances du scénario qui se conclut, en outre, par un climax d’une mollesse désespérante.

Décalque peu inspiré des James Bond (et d’OPERATION TONNERRE en particuliers), DOCTEUR MABUSE ET LE RAYON DE LA MORT ne mérite une vision que par les cinéphiles les plus curieux et aventureux. Les autres s’abstiendront sans regret même si les inconditionnels de l’espionnage bis des sixties pourraient, à la rigueur, y trouver leur content à condition d’être vraiment bien disposé. Il était temps que la saga se termine, dommage que ce soit sur une note aussi faible.
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Rick Blaine »

J'ai vu hier Blowing Wild (Le souffle sauvage), et j'en ressort à demi convaincu seulement. Nous sommes devant une sorte de western moderne se déroulant quelque part en Amérique du Sud, dans lequel Jeff Dawson (Gary Cooper), après avoir vu son puit de pétrole détruit par des bandits, finit après une série de rebondissement par accepter de travailler pour son vieil ami Paco Conway (Anthony Quinn) qu'il vient de retrouver. Par la même occasion il retrouve Marina (Barbara Stanwick), la femme de Paco et son ancien amour.
On s'attend ici à voir un mélange entre film d'aventure et tragédie amoureuse. La première partie du contrat est bien respectée, avec quelques scènes de suspense et d'action bien troussées, des bandits pittoresques, et un duo efficace entre Cooper et Ward Bond dans la première partie du film. La seconde est un peu plus problématique, on s'attend à une grande tension dramatique mêlant passions amoureuses et fascination pour l'or noir, mais la mayonnaise ne prend pas complètement. Ce qui fonctionne, c'est la relation qui se détériore entre les deux anciens amis Quinn et Cooper, notamment grâce à une très belle interprétation du premier nommé, à la fois exubérant et fragile. Ce qui fonctionne moins, c'est la supposée passion jamais éteinte de Stanwick pour Cooper. On n'y croit pas vraiment, la faute peut-être à l'interprétation de Stanwick, que je n'ai pas trouvé ici des plus convaincantes, la faute peut-être aussi à un scénario (signé Philip Yordan, je n'ai pas creusé pour vérifier s'il en est effectivement l'auteur) qui manque un peu de finesse sur cet aspect. En conséquence la tension dramatique qui devait être le fil conducteur du film ne s'installe jamais vraiment, et on manque d'enjeux forts pour vraiment être emporté.
Cela n’empêche pas le divertissement d'être présent pendant 90 minutes, et de trouver un véritable intérêt dans le beau personnage interprété par Anthony Quinn, mais je n'ai pas pu m’empêcher de rester sur ma faim.
La mise en scène de Fregonese est ici plutôt classique, voire discrète, moins marquante que dans The Raid ou Apache Drums, deux films bien supérieurs. Par contre nous sommes également plusieurs coudées au dessus du bien terne Untamed Frontier. Un bon petit divertissement dans l'absolu, mais un peu frustrant dans ses promesses non tenues.
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par hellrick »

Rick Blaine a écrit :Par contre nous sommes également plusieurs coudées au dessus du bien terne Untamed Frontier.
Je viens de l'acheter. Je verrais bien ce qu'il donne celui là
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :
Rick Blaine a écrit :Par contre nous sommes également plusieurs coudées au dessus du bien terne Untamed Frontier.
Je viens de l'acheter. Je verrais bien ce qu'il donne celui là

Franchement, ça m'étonnerait que ça te plaise ; c'est mollasson et sans grand intérêt.
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Re: Hugo Fregonese (1908-1987)

Message par daniel gregg »

Jeremy Fox a écrit :
hellrick a écrit :
Je viens de l'acheter. Je verrais bien ce qu'il donne celui là

Franchement, ça m'étonnerait que ça te plaise ; c'est mollasson et sans grand intérêt.
:oops:
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