E.T. l'extraterrestre (Steven Spielberg - 1982)

[Flol]

Fun fact, je viens de découvrir grâce au Facebook de TCM qu'il était dans Dr Slip ...enfin sleep, et il reprenait le rôle de Nicholson en Jack Torrance.

Il fait désormais partie de l'univers de Mike Flanagan, apparaissant dans à peu près tout ce qu'il fait depuis Ouija : Origin of Evil.

[Alexandre Angel]

Il me semble que la première fois que j'avais revu Henry Thomas depuis E.T., c'était dans Valmont, de Forman (et juste en photo, c'était dans le remake de L'Incompris).

[Boba Fett 69]

Le film est proposé dans les salles IMAX actuellement.
Il s'agit du montage cinéma de 1982, la version 2002 ayant été mise au rebut (pas une grosse perte).

Mais quid de la VF ?
J'ai un coffret DVD Zone 1 contenant les deux montages, et c'est le redoublage qui figure aussi sur la version de 1982, donc il est possible que ce soit aussi le cas sur les copies cinéma actuellement.

Quelqu'un est allé à l'une de ces séances IMAX en VF ?

[Spongebob]

La figurine originale du film «E.T.» vendue 2,6 millions de dollars aux enchères
https://www.leparisien.fr/culture-loisi ... _politique

[Zelda Zonk]

Plus que deux jours pour voir le documentaire E.T., un blockbuster intime (53 minutes), dispo sur le Replay d'Arte, et qui pourrait intéresser les amoureux du film.

https://www.arte.tv/fr/videos/105612-00 ... er-intime/

[Alexandre Angel]

Plus que deux jours pour voir le documentaire E.T., un blockbuster intime (53 minutes), dispo sur le Replay d'Arte, et qui pourrait intéresser les amoureux du film.

https://www.arte.tv/fr/videos/105612-00 ... er-intime/

Et même les autres (amoureux, j'ai eu l'impression de l'être un peu en amont et un peu en aval de la sortie, puis pus rien, et j'ai souvent parlé du sentiment ambigu généré par ce début des années 80). Mais ça m'intéresserait de voir ce docu, merci!

[Alexandre Angel]

Le freudien de service se plaignait bien évidemment du fait que l’extraterrestre n’avait par d’organes génitaux visibles et représentait la peur que la culture véhicule à l’égard de la sexualité adulte et l’espoir inconscient de se raccrocher aux plaisirs infantiles — quand il ne glosait pas carrément sur sa physionomie d’étron.

Je rebondis sur cette remarque : j'ai vu pour la première fois E.T. en HD et en famille (sur Netflix pour être précis) et pour être honnête, et de l'avis général, c'est la première fois (puisque j'ai vu deux fois le film en salle à sa sortie, puis deux trois fois à la télé normalement et en dvd) que nous nous sommes dit, collectivement, que le célèbre nabot était quand même peu ragoûtant. Pour la première fois, en effet, j'ai trouvé qu'il ressemblait à un tas de merde avec de grands yeux.
Je suis persuadé que la coupable est la HD qui rend saillantes des informations visuelles qu'on percevait moins avant : peau luisante, doigts gluants.
Remarque de ma mère : "c'est bizarre mais je me souvenais qu'il était mignon. En fait il est vraiment moche"

[The Eye Of Doom]

Pour moi il a toujours ete non seulement moche mais aussi insupportable.
Probable que la HR numérique d’aujourd’hui accentue effectivement la « crudité » de certains effets de l’epoque

[hansolo]

Je rebondis sur cette remarque : j'ai vu pour la première fois E.T. en HD et en famille (sur Netflix pour être précis) et pour être honnête, et de l'avis général, c'est la première fois (puisque j'ai vu deux fois le film en salle à sa sortie, puis deux trois fois à la télé normalement et en dvd) que nous nous sommes dit, collectivement, que le célèbre nabot était quand même peu ragoûtant. Pour la première fois, en effet, j'ai trouvé qu'il ressemblait à un tas de merde avec de grands yeux.

Ça ne peut pas être pire que ce chef d'oeuvre de mauvais goût issu d'un film à 200 M$ ...

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[AtCloseRange]

Et donc maintenant ET a une sale gueule...
Rien ne nous sera épargné.

[Alexandre Angel]

Et donc maintenant ET a une sale gueule...
Rien ne nous sera épargné.

En outre, le film ne nous dit pas s'il fait ses besoins. Sujet complètement évacué. Car tout de même, il bouffe le sagouin!
ça, c'était le coup de grâce

[Alexandre Angel]

Pour moi il a toujours ete non seulement moche mais aussi insupportable.

Pourtant le film vieillit pas mal car, ô révélation , il est bien réalisé, bien narré, bien découpé de par ce fameux classicisme spielbergien qu'il est loisible de redécouvrir. Le pic émotionnel du film avec l'agonie de la bête autour de laquelle s'affairent des scientifiques prodigues de termes médicaux imbitables acquiert encore de la force. Et Henry Thomas est un Elliott irremplaçable, modèle de petit garçon jamais irritant, crédible, frémissant, jamais trop adulte (contrairement à Dakota Fanning dans La Guerre des mondes).
Ce qui vieillit atrocement mal à mon goût est le coup des vélos qui s'envole (après avoir semé des escouades de flics) : ça, ce n'est plus jouable. De même, les moments où E.T. est affublé d'une perruque (il est certes fait mention de l'atteinte à sa dignité mais ça ne suffit pas à rendre moins horripilantes ces images). Pour le reste, ça ne se passe pas si mal. J'ai trouvé brillantes les séquences d'apprivoisement mutuel entre le gnome et Elliott, les smarties posés, l'entrée dans la chambre, le positionnement de E.T. dans le champ, etc..
Le film, en outre, joue incroyablement (parce que c'est la sensibilité de Spielberg) sur une certaine fibre nostalgique déjà anticipée : celle que me fait notamment ressentir War Games car ces chambres d'adolescents, je les ai physiquement connues..et si c'était pas chez moi, c'était chez les autres.

[Watkinssien]

Ce qui vieillit atrocement mal à mon goût est le coup des vélos qui s'envole (après avoir semé des escouades de flics) : ça, ce n'est plus jouable. De même, les moments où E.T. est affublé d'une perruque (il est certes fait mention de l'atteinte à sa dignité mais ça ne suffit pas à rendre moins horripilantes ces images). Pour le reste, ça ne se passe pas si mal.

"Atrocement", rien que ça. Personnellement, ses effets fonctionnent toujours sur moi tout en sachant la conception du trucage.

J'avoue que je ne comprends absolument pourquoi c'est horripilant de voir E.T. porter une perruque (déguisée on le rappelle par la petite sœur).

Heureusement que le reste de ton message, je suis assez en accord.

[Alexandre Angel]

"Atrocement", rien que ça. Personnellement, ses effets fonctionnent toujours sur moi tout en sachant la conception du trucage.

Je n'ai rien contre le trucage (ça je m'en fous) mais il y a tout là dedans qui m'a fait fait "dévisser" de l'univers de Spielberg. Je mentirais si je disais que ça s'est passé sur le moment car sur le moment, j'étais emporté (16 ans et demi) par le savoir-faire mais quand, pendant la seconde moitié de la décennie, je souscrivais au divorce entre la critique et Spielberg (j'en étais, quoi), le dézingage portait, en termes de premières loges, sur les séquences que je cite que je trouvais cons, infantilisantes, régressives. Et cela n'a pas changé pour moi à la revoyure. Le film conserve ( et restitue même) une part de magie, mais également une part de roublardise marketing. Ces vélos qui s'envolent, je ne trouve pas que ce soit une belle idée de cinéma. Et je continue de trouver ça faussement poétique.

Heureusement que le reste de ton message, je suis assez en accord.

C'est l'essentiel

[Watkinssien]

. Ces vélos qui s'envolent, je ne trouve pas que ce soit une belle idée de cinéma. Et je continue de trouver ça faussement poétique.

Et pourtant, elle fait partie des idées marquantes de l'histoire du cinéma. Des images et des plans qui sont passés dans l'inconscient collectif. Le VTT étant essentiel dans le film (le moyen de transport des jeunes grosso modo), les personnages l'utilisent de manière réaliste et crédible (oui, même quand ils font des bonds doublés par des cascadeurs). Et cet outil, si quotidien, si banal, si tangible est transcendé par un être qui dépasse de temps en temps les lois de la physique. L'outil est soudainement sublimé au meilleur des moments (quand l'issue semble inévitable). Voir des jeunes s'envoler (ou plutôt se laisser guider par le pouvoir de E.T.), c'est se déplacer dans l'imaginaire (l'influence de Peter Pan est déjà là), se libérer un tant du "terre à terre", se rapprocher le plus possible des étoiles (vers là où les personnages regardent en s'échappant), tout en ne faisant jamais oublier le spectateur que les actions des personnages sont les plus nobles et les plus pures qui soient, pendant ces deux moments d'envol.