Les jours où je n'existe pas ( Jean-Charles Fitoussi-2003 )
Publié : 13 oct. 03, 12:37
J'ai vu le film de Jean-Charles Fitoussi (assistant des Straub), couvert d'éloges par la presse, et visible dans 2 salles à Paris (vive les distributeurs) les 7 Parnassiens et MK2 Beaubourg.
Si le pitch du film est splendide, du fantastique métaphysique proche de "Groundhog Day" ou "Harry dans tous ses états"... un homme n'existe qu'un jour sur 2, le film n'est pas à l'avenant.
Très lent, très vide, ils emble que l'auteur ai voulu faire ressentir le "vide" du quand il n'est pas là. Mais c'est assez mal fait. Le scénario n'avance guère, le film est très long (2h). On se prend à rêver de ce que le film aurait pu être (le personnage est né en 1920 mais il ne parle jamais de la guerre ou de son passé; il n'est jamais pris de court au moment de sa disparition, etc).
Pour moi c'est le film à regarder une minute sur deux, pour suivre l'exemple du pitch. Le film durerait 1H et serait sans doute un peu plus dense.
Bizarrement tous les documents relatifs au film font état d'un moyen métrage de 59 minutes, et le film dure en fait 1h58 soit le double exactement. Est-ce parce que l'auteur a rallongé son moyen-métrage pour en faire un long avec exploitation ciné, ou est-ce une petite blague conceptuelle, qui voudrait que le même film ait deux durées annoncées, l'une de sa vie réelle (1h) et l'autre de sa vie aux yeux du monde (2h).
Malheureusement, je ne peux vraiment conseiller le film, car je crains qu'il n'ennuie plus qu'il n'intéresse, malgré 3 ou 4 scènes assez jolies, comme des petites fulgurances, quelques idées malheureusement noyées dans un océan de vide.
A mes yeux, le cinéaste prend la pose, cherche à rebuter. Et autant je comprend qu'on ne cherche pas à plaire, mais chercher volontairement à ennuyer, cela me semble assez peu louable.
5/10 (pour l'idée et quelques scènes)
Si le pitch du film est splendide, du fantastique métaphysique proche de "Groundhog Day" ou "Harry dans tous ses états"... un homme n'existe qu'un jour sur 2, le film n'est pas à l'avenant.
Très lent, très vide, ils emble que l'auteur ai voulu faire ressentir le "vide" du quand il n'est pas là. Mais c'est assez mal fait. Le scénario n'avance guère, le film est très long (2h). On se prend à rêver de ce que le film aurait pu être (le personnage est né en 1920 mais il ne parle jamais de la guerre ou de son passé; il n'est jamais pris de court au moment de sa disparition, etc).
Pour moi c'est le film à regarder une minute sur deux, pour suivre l'exemple du pitch. Le film durerait 1H et serait sans doute un peu plus dense.
Bizarrement tous les documents relatifs au film font état d'un moyen métrage de 59 minutes, et le film dure en fait 1h58 soit le double exactement. Est-ce parce que l'auteur a rallongé son moyen-métrage pour en faire un long avec exploitation ciné, ou est-ce une petite blague conceptuelle, qui voudrait que le même film ait deux durées annoncées, l'une de sa vie réelle (1h) et l'autre de sa vie aux yeux du monde (2h).
Malheureusement, je ne peux vraiment conseiller le film, car je crains qu'il n'ennuie plus qu'il n'intéresse, malgré 3 ou 4 scènes assez jolies, comme des petites fulgurances, quelques idées malheureusement noyées dans un océan de vide.
A mes yeux, le cinéaste prend la pose, cherche à rebuter. Et autant je comprend qu'on ne cherche pas à plaire, mais chercher volontairement à ennuyer, cela me semble assez peu louable.
5/10 (pour l'idée et quelques scènes)