Je ne confonds pas pour fincher. Fight club et panic sont divertissants, ça ne me pose pas de problème de les regarder, mais je n'estime pas que ce soit de "bons" films. Mais une fois de plus on retombe dans le débat qu'est-ce qu'un bon film, peut-on aimer regarder un film que l'on estime mauvais...phenryl a écrit :entierement d'accord ...une merveille gothique ce film !!!Niron a écrit :Pour Proyas, The Crow est vraiment excellent et une réfrence dans le genre!
puis franchement Dave tu as tendance à confondre "ce que tu n'aimes pas " et mauvais film, en particulier pour Fincher
Le topic du "one shot"
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S'ils sont divertissants, c'est déjà pas mal je trouve - dans la plupart des autres exemples, 1 bon film est entouré de bousesDave Garver a écrit :Je ne confonds pas pour fincher. Fight club et panic sont divertissants, ça ne me pose pas de problème de les regarder, mais je n'estime pas que ce soit de "bons" films. Mais une fois de plus on retombe dans le débat qu'est-ce qu'un bon film, peut-on aimer regarder un film que l'on estime mauvais...phenryl a écrit :entierement d'accord ...une merveille gothique ce film !!!
puis franchement Dave tu as tendance à confondre "ce que tu n'aimes pas " et mauvais film, en particulier pour Fincher
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Bon, vous vous calmez avec Tarantino ou je sors le 44 Magnum (cher à Harry...) . De toute façon, difficile d'être objectif quand on aime particulièrement un réalisateur.
Toujours est-il que, comme le dit Solal, il serait totalement injustifié de parler de "One Shot" pour Quentin.
En revanche, seriez-vous d'accord pour qualifier le Trainspotting de Danny Boyle de "One Shot" ?
Toujours est-il que, comme le dit Solal, il serait totalement injustifié de parler de "One Shot" pour Quentin.
En revanche, seriez-vous d'accord pour qualifier le Trainspotting de Danny Boyle de "One Shot" ?
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Le 3 est pas sorti, et il n'a pas réalisé le 5 et le 6. Pas valab' ton argument Ou alors je dis la même chose de Peter JacksonSergius Karamzin a écrit :Le vrai "one shotteur" c'est George Lucas qui n'a fait qu'un film valable c'est "Star Wars 1 2 3 4 5 6"
Et puis THX 1138 et American Graffiti de Lucas sont pas de mauvais films...
Tiens ça me fait penser avoir lu, il y a longtemps, un critique américain dire des films de George Lucas qu'avec THX 1138 il avait réalisé un film pour les étudiants, avec American Graffiti un film pour les adolescents et avec Star Wars (on est en 77, il s'agit du 1er film, numéroté plus tard épisode 4) un film pour les enfants. Le critique concluait qu'il avait très peur pour les films suivants de Lucas. Maintenant avec Star Wars épisodes 1 et 2 on sait...
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Le temps de l'innocence: un film qui se bonifie à chaque vision, et qui aide à la compréhension visuelle de GONY.
Visuellement, c'est incroyable: richesse des décors et costumes, couleurs travaillées jusqu'au vertige, montage raffiné (regardez la "transformation de la salle de bel du début" c'est splendide, voire l'un des plus beaux plans que j'aie vu) et presque Ophulsien dans l'esprit (la caméra suit les tourments des personnages).
De plus, la tension dans l'intrigue vient de la violence sourde qui transpire de chaque code de cette société qui, une fois qu'il n'est pas respecté, devient la guillotine qui vous tue socialement. C'en est éprouvant et presque dérangeant, on sent que sous le vernis voluptueux de cette société, on voit la véritable nature de ces gens, des animaux qui fonctionnent en tribus. Et ce discours est exactement le même dans GONY, sauf que le point de vue n'est plus celui du "NY d'en haut", mais celui du "NY d'en bas".
Dans tous les cas, que ce soit "Age of Innocence" ou "Gangs of NY", et même si les préoccupations superficielles ne sont pas les mêmes, le sujet est le même, on y parle de survie, de renoncement de sa nature, et d'une civilisation basée sur une animalité inavouable. Grandiose et percutant.
9/10
Visuellement, c'est incroyable: richesse des décors et costumes, couleurs travaillées jusqu'au vertige, montage raffiné (regardez la "transformation de la salle de bel du début" c'est splendide, voire l'un des plus beaux plans que j'aie vu) et presque Ophulsien dans l'esprit (la caméra suit les tourments des personnages).
De plus, la tension dans l'intrigue vient de la violence sourde qui transpire de chaque code de cette société qui, une fois qu'il n'est pas respecté, devient la guillotine qui vous tue socialement. C'en est éprouvant et presque dérangeant, on sent que sous le vernis voluptueux de cette société, on voit la véritable nature de ces gens, des animaux qui fonctionnent en tribus. Et ce discours est exactement le même dans GONY, sauf que le point de vue n'est plus celui du "NY d'en haut", mais celui du "NY d'en bas".
Dans tous les cas, que ce soit "Age of Innocence" ou "Gangs of NY", et même si les préoccupations superficielles ne sont pas les mêmes, le sujet est le même, on y parle de survie, de renoncement de sa nature, et d'une civilisation basée sur une animalité inavouable. Grandiose et percutant.
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- Joshua Baskin
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Y a du trompage de topic dans l'airOuf Je Respire a écrit :Le temps de l'innocence: un film qui se bonifie à chaque vision, et qui aide à la compréhension visuelle de GONY.
Visuellement, c'est incroyable: richesse des décors et costumes, couleurs travaillées jusqu'au vertige, montage raffiné (regardez la "transformation de la salle de bel du début" c'est splendide, voire l'un des plus beaux plans que j'aie vu) et presque Ophulsien dans l'esprit (la caméra suit les tourments des personnages).
De plus, la tension dans l'intrigue vient de la violence sourde qui transpire de chaque code de cette société qui, une fois qu'il n'est pas respecté, devient la guillotine qui vous tue socialement. C'en est éprouvant et presque dérangeant, on sent que sous le vernis voluptueux de cette société, on voit la véritable nature de ces gens, des animaux qui fonctionnent en tribus. Et ce discours est exactement le même dans GONY, sauf que le point de vue n'est plus celui du "NY d'en haut", mais celui du "NY d'en bas".
Dans tous les cas, que ce soit "Age of Innocence" ou "Gangs of NY", et même si les préoccupations superficielles ne sont pas les mêmes, le sujet est le même, on y parle de survie, de renoncement de sa nature, et d'une civilisation basée sur une animalité inavouable. Grandiose et percutant.
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- Vic Vega
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Comment ça de la mauvaise foi? J'en connais qui considèrent tout Fincher comme nul sauf Panic Room et sont capables de bien argumenter pourquoi. Pour Ozon, je ne supporte pas son approche du cinéma, une approche qui reprend des éléments du cinéma classique sans en reprendre l'esprit (exemple: dans 8 Femmes les robes à la Douglas Sirk dont les couleurs ne reflètent pas les émotions des personnages) ce qui fait que son cinéma ressemble à un Musée Grévin sans âme. Ce qui n'est pas pour moi le cas de Tarantino et de Todd Haynes. Le seul film de lui qui n'a pas d'approche référentielle est Sous le Sable et c'est le seul que je trouve réussi pour cette raison. Je te rejoins par contre pour Tarantino.noar13 a écrit :ce gros topic à la noix, voir ozon, fincher, tarantino en 1 shot, c'est vraiment de la mauvaise foi. J'ai déjà du mal à comprendre qu'on ne puisse apprecier qu'1 seul de leur film (a part peut etre tarantino), et meme si c'est le cas, on peut raisonablement pas dire que le reste est si mauvais.
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Je trouve au contraire que tout est bien reflété jusqu'aux moindres détailsVic Vega a écrit :Pour Ozon, je ne supporte pas son approche du cinéma, une approche qui reprend des éléments du cinéma classique sans en reprendre l'esprit (exemple: dans 8 Femmes les robes à la Douglas Sirk dont les couleurs ne reflètent pas les émotions des personnages) ce qui fait que son cinéma ressemble à un Musée Grévin sans âme.
Gouttes d'eau sur pierres brûlantes pour référencé qu'il air a une sacrée âme aussi - je te rassure j'"adore" Sous le sable et TarantinoVic Vega a écrit : Ce qui n'est pas pour moi le cas de Tarantino et de Todd Haynes. Le seul film de lui qui n'a pas d'approche référentielle est Sous le Sable et c'est le seul que je trouve réussi pour cette raison. Je te rejoins par contre pour Tarantino.
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