Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Oui je pensais aussi à Pi qui est à la fois très malin et très honnête (c'est bien, ça équilibre). Une bonne surprise à l'époque.Le prisonnier a écrit :Ca dépend à quel film d'Aronofsky tu penses...Solal a écrit :J'aimerais également avancer le nom de Darren Aronofsky, mais je risque d'être seul sur ce coup-là et c'est sans doute encore trop tôt pour se prononcer...En ce qui me concerne, autant j'ai adoré Pi, son côté film d'auteur expérimental bien barré, autant j'ai détesté Requiem for a Dream. Je viens de voir ce dernier film, je n'avais pas voulu le voir à sa sortie, mais comme j'en lisais du bien sur de nombreux forums, j'ai tenté ma chance. Cruelle désillusion. Au bout d'une demi heure j'avais décroché du film, je me demandais qu'elle était cette connerie que j'étais en train de regarder
(et encore une fois, pauvre Jennifer
)
Bon, je vote Pi de Darren Aronofsky comme one shot
Moi aussi! Moi aussi!phenryl a écrit :entierement d'accord ...une merveille gothique ce film !!!Niron a écrit :Pour Proyas, The Crow est vraiment excellent et une réfrence dans le genre!
Je ne pense pas que Dave soit le seul, vu le nombre de gens (sur le forum et ailleurs) qui n'hésite pas un instant avant de traiter de bouses (ou autres mots du même accabit) des films qu'ils n'aiment pas.phenryl a écrit :puis franchement Dave tu as tendance à confondre "ce que tu n'aimes pas " et mauvais film, en particulier pour Fincher
Memento a écrit :C'est une plaisanterie ?TROMA a écrit :Tarantino avec Jackie Brown.
Jackie Brown est au moins aussi bon que Reservoir Dogs, lui-même au moins aussi bon que Pulp Fiction.
Une certaine intelligentsia de la critique cinéphile voudrait nous faire avaler que le talent de Tarantino a fondu comme neige au soleil après Reservoir Dogs, sous pretexte que ses deux films suivants ont connu un succès public, mais je ne mange pas de ce pain là...
non, ce n'est pas ce que dit Troma, au contraire... C'est une position assez partagée dans la "critique cinéphile" (laquelle au juste ?) que d'accorder sa préférence à Jackie Brown. Une position que je fais mienne d'ailleurs : ses deux premiers films m'ont totalement laissé de marbre et il a fallu attendre celui-ci pour que j'arrête de considérer Tarantino comme une valeur creuse.
Je me demande si Memento ne répondait pas involontairement à ma remarque sur l'attitude des critiques anglo-saxons vis à vis de Tarantino -qui correspond plus à ce que dit Memento: porté au sommet de la hype avant d'etre déclaré fini-.Solal a écrit :Memento a écrit :
C'est une plaisanterie ?
Jackie Brown est au moins aussi bon que Reservoir Dogs, lui-même au moins aussi bon que Pulp Fiction.
Une certaine intelligentsia de la critique cinéphile voudrait nous faire avaler que le talent de Tarantino a fondu comme neige au soleil après Reservoir Dogs, sous pretexte que ses deux films suivants ont connu un succès public, mais je ne mange pas de ce pain là...
Pour etre plus précis sur ce que tu dis "dans la critique cinéphile française" parce qu'aux US pas mal de critiques ont reproché à Jackie Brown d'etre trop long.
Vous avez tout faux tous les deux !Solal a écrit :Oui !!! un One Shot dans la plus pure tradition (doit-on compter un one shot un quart avec le scénario d'Apocalypse Now?)Le prisonnier a écrit :Un très grand one shot:
Conan le barbare de John Milius.
Qui se souvient de ses autres films? L'aube rouge n'est il pas considéré comme un film anti-communiste primaire extrèmement ridicule?
), et bien que sa personnalité soit (justement) sujette à controverse.
Justement, c'est peut-être l'occasion de préciser un peu ce que peut être un One Shot. Je pense quand même que Milius est le parfait One Shot dans l'imaginaire collectif cinéphilique. Ca paraît sans doute injuste : je ne connais pas le reste de sa filmographie mais j'ai souvent rencontré des personnes fascinées par le personnage qui m'ont assuré que le type avait une réelle envergure. Parler de One Shot, ce n'est pas forcément descendre les autres films du réalisateur (ce n'est pas le topic du dégommage - ou en tout cas, ça n'a pas vocation à l'être) : c'est évoquer une oeuvre singulière qui n'a pas d'équivalent dans sa filmographie. Bref, l'image de la comète est sans doute la plus parlante. L'homme d'un film qui éclipse tous les autres.Roy Neary a écrit :Vous avez tout faux tous les deux !Solal a écrit : Oui !!! un One Shot dans la plus pure tradition (doit-on compter un one shot un quart avec le scénario d'Apocalypse Now?)
En 1978, John Milius signe Big Wednesday (Graffity Party en français). Une sorte de American Graffiti dans le milieu du surf. Un très joli film devenu culte aux Etats-Unis.
Avant, en 1973, Milius débute dans la réalisation avec Dillinger, un belle et minutieuse reconstitution du milieu des gangsters des années 30 avec un Warren Oates étonnant.
Puis en 1975, Le lion et le vent, peut-être un peu longuet, mais un film qui dispense de très beaux moments de mise en scène. Sans oublier une histoire originale (et véridique !) et d'excellents comédiens.
Et je n'oublierai pas L'adieu au Roi réalisé en 1988, qui n'est peut-être pas totalement convaincant mais qui montre que Milius avait un réel talent de metteur en scène. Sans oublier un Nick Nolte complètement habité par son personnage.
Certes, Conan le Barbare reste son meilleur film, et John Milius depuis la fin des années 80 n'a plus rien fait d'intéressant, mais vous passez bien vite sur la carrière d'un réalisateur qui a eu son importance à Hollywood (ai-je besoin de vous rappeler ses scénarios ?
Bref, il y a des moments où il faut tourner plusieurs fois la langue dans sa bouche avant de poster n'importe quoi.
C'est valable aussi pour Costner, Harry.harry callahan a écrit :Y a ptêt ben le père Kevin Costner avec son Danse avec les loups qui rentrerait bien dans cette catégorie.
Pour Aronofsky, faudrait peut être pas que les détracteurs fourbissent trop tôt leurs armes, il n'a à ma connaissance que deux longs métrages au compteur. Idem ( j'anticipe au cas où ) pour Gans.
(Open Range n'est pas encore sorti)
