C'est arrivé près de chez vous (Belvaux/Bonzel/Poelvoorde - 1992)
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C'est arrivé près de chez vous (Belvaux/Bonzel/Poelvoorde - 1992)
Ben est un tueur à la petite semaine qui tue indifféremment jeunes hommes ou femmes d'un certain âge. Une équipe vient le filmer et il s'explique sur sa vision du métier. Peu à peu une étrange relation de maître à élèves s'intalle...
Révélation du Festival du Cannes en 92 dans la section indépendante, C'est arrivé près de chez vous a remporté au bas mot six ou sept récompenses, dont le Prix très Spécial. Le film est unique. Réalisé avec des bouts de ficelle, mais écrit par trois mains inspirées et talentueuses, il est l'oeuvre d'une bande de potes qui avaient tournée un court-métrage pétaradant quelques temps auparavant.
Le film derrière un appârat comique est une farce assez amère et tragique, et l'humour le plus noir le dispute au mauvais goût assumé ; l'aspect documentaire, reportage pris sur le vif renforce un certain malaise dans des scènes devenues anthologiques. Benoît Poelvoorde instigateur du projet, co-réalisé avec Rémy Belvaux et André Bonzel a du se calmer par rapport à certaines scènes qui devaient être encore plus violentes sur le plan visuel ( dont la scène du viol de Noël qui a du être modifiée au final, Poelvoorde voulant amener ses personnages à l'orgie avant de les tuer - cf interview donnée sur Fun Radio en 96). De même certaines images présentes sur la jacquette du film en vidéo-club ( dont la tête d'un type éclatée contre le mur) n'est pas présente dans le film. A t'elle été tournée ?
Quoique qu'il en soit C'est arrivé... reste un monument de la comédie belge, d'une intelligence de regard évidente sur les petits travers de chacun, mais ici poussé à son paroxysme dans l'étude d'un personnage fascinant et hors-normes mais aussi dangereux au premier degré.
Dans la liste de mes vingt films préférés.
Y'a des fans je suppose ?
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Yessssssssssss!
Mais c'est le seul film où j'ai honte de rire. Mais qu'est ce que c'est bon...
Filmé à la "Strip Tease", humour et poésie façon "France d'en bas, avec de vrais gens", moi ça me poile!
En revanche, tout le monde n'est pas en mesure de supporter....
Mais c'est le seul film où j'ai honte de rire. Mais qu'est ce que c'est bon...
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En revanche, tout le monde n'est pas en mesure de supporter....
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Un sommet de cynisme et de l'humour très noir, c'est sûr.
Certains scènes comme tu l'as dit inoubliables ponctué de phrases tout aussi choquantes.
Une violente satyre sur les médias et le monde d'aujourd'hui.
Poelvoorde épatant dans son rôle, un coup prétentieux, un coup sincère voire touchant, écoeurant comme il peut être également drôle.
Mais malgré toutes ses qualités, je n'arrive pas réellement à cerner ce film, au final, ne sachant pas si je devait rire ou être dégouté de ce que je venais de voir.
Il faudrait que je lui redonne sa chance...
Certains scènes comme tu l'as dit inoubliables ponctué de phrases tout aussi choquantes.
Une violente satyre sur les médias et le monde d'aujourd'hui.
Poelvoorde épatant dans son rôle, un coup prétentieux, un coup sincère voire touchant, écoeurant comme il peut être également drôle.
Mais malgré toutes ses qualités, je n'arrive pas réellement à cerner ce film, au final, ne sachant pas si je devait rire ou être dégouté de ce que je venais de voir.
Il faudrait que je lui redonne sa chance...
"Du chaos naît une étoile". Charles Chaplin
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P'tit gars a écrit :Un sommet de cynisme et de l'humour très noir, c'est sûr.
Certains scènes comme tu l'as dit inoubliables ponctué de phrases tout aussi choquantes.
Une violente satyre sur les médias et le monde d'aujourd'hui.
Poelvoorde épatant dans son rôle, un coup prétentieux, un coup sincère voire touchant, écoeurant comme il peut être également drôle.
Mais malgré toutes ses qualités, je n'arrive pas réellement à cerner ce film, au final, ne sachant pas si je devait rire ou être dégouté de ce que je venais de voir.
Il faudrait que je lui redonne sa chance...
Pour moi le film compte une bonne dizaines de scènes cultes, que je me suis repassé pendant un certain moment. J'étais hypnotisé par la puissance du film, par son ton déjanté. Les dialogues sont géniaux, des répliques d'anthologie à la pelle. C'est très bien écrit.
Mais pour être tout à fait honnête, la première fois que je l'ai vu j'ai été obligé d'arrêter la lecture pendant la scène du meurtre dans le lavabot.
Je l'a trouvais insoutenable.
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Pareil. La seule et unique fois où je l'ai vu fut assez pénible. Je n'étais pas trop préparé.Jordan White a écrit :Pour moi le film compte une bonne dizaines de scènes cultes, que je me suis repassé pendant un certain moment. J'étais hypnotisé par la puissance du film, par son ton déjanté. Les dialogues sont géniaux, des répliques d'anthologie à la pelle. C'est très bien écrit.
Mais pour être tout à fait honnête, la première fois que je l'ai vu j'ai été obligé d'arrêter la lecture pendant la scène du meurtre dans le lavabot.
Je l'a trouvais insoutenable.
Je ne pensais pas que Poelvoorde pouvait amener le spectateur à rire de tant de violence, sans plus ou moins la justifier.
Je m'étonnais moi même à rire de tant de situations qui font le quotidien d'aujourd'hui, à savoir du meurtre, du viol, du sang...
Mais le film n'est jamais trop indigeste et fait passer réellement un message.
Et c'est que certaines scènes sont vraiment hors normes : Le petit Gregory, la vieille morte de peur, ...
Après c'est vrai que ça ne laisse pas indifférent mais je pense que le film se bonifira au fil des visions, du moins pour ma part.
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Completement d'accord avec l'ami Cosmo.Cosmo Vitelli a écrit :J'ai un petit peu de mal avec la scène du viol... mais en règle générale j'ai toujours du mal avec la représentation du viol au cinéma donc ce n'est pas lié exclusivement à ce film. Voila un client idéal pour notre débat "Peut-on rire de tout ?".
Le film me fait hurler de rire en tout cas.
Mais une fois passee la scene du viol, tout est extraordinairement drole.
Mention excellent a la replique:
"Dis donc Andre, t'as drolement bien fait ton petit colis!"
"Patricia, mon petit... je voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la Pampa parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu!"
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Pour résumer je l'ai vu jeune et je me souviens être resté ebahis devant le jeu de Poolevorde. Moi qui d'habitude ne remarquait pas un acteur qui jouait bien, je m'était extasier devant tant de justesse et de verité. Je n'en croyais pas mes yeux, il jouait un personnage affreux passant par tout les registres avec une incroyable verité, jamais je n'avais vu un jeu aussi sincère. En le revoyant (j'ai un peu moin aimé le côté dérangeant ayant, bizzarement, eu beaucoup plus d'effet sur moi) je ne pouvais que confirmer mon idée : Poolevorde est un acteur, et un personnage, immense. Malgré la qualité du métrage (la séquence de viol effectivement insoutenable, tout comme 90% du reste de la violence du film), la justesse du ton, le mélange si habile entre violence, humour pur, réalisme, décalage, cette reflexion sur les medias et la violence qu'il nous montre, cette placidité que la TV entraîne face à cette violence... j'avoue que sans Poolevorde devant la caméra le film aurait vraiment perdu beaucoup de sa force
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oui mais bon c'est pas irreversible non plus ...puis un pére noel violeur c'est pas tout les jours au cinémaCosmo Vitelli a écrit :J'ai un petit peu de mal avec la scène du viol... mais en règle générale j'ai toujours du mal avec la représentation du viol au cinéma donc ce n'est pas lié exclusivement à ce film. Voila un client idéal pour notre débat "Peut-on rire de tout ?".
Le film me fait hurler de rire en tout cas.
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C'est pas André, c'est Rémi!!"Dis donc Andre, t'as drolement bien fait ton petit colis!"
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