Publié : 1 nov. 06, 00:26
Peut-être que si pour cette scène on démattait, on risquait d'en voir trop et il aurait fallu des caches
https://www.dvdclassik.com/forum/
L'argument type des détracteurs de Kubrick qui n'ont en fait pas grand chose à dire.John Anderton a écrit :Réflexion loin d'être aberrante quand on parle du cinéma de Kubrick...Boubakar a écrit :ça me semble trop propre, comme si tout était millimétré.
Bah écoute MJ, tu ne fais que répondre à un argument émotionnel par un autre argument émotionnel: quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, c'est qu'il n'a rien à dire ? J'ai du mal à te suivre par moments.MJ a écrit :L'argument type des détracteurs de Kubrick qui n'ont en fait pas grand chose à dire.John Anderton a écrit :
Réflexion loin d'être aberrante quand on parle du cinéma de Kubrick...
Comme si la perfection maniaque de Kubrick l'empêchait d'avoir une âme. Eyes Wide Shut, tout comme le cinéma de Kubrick, me bouleverse bien plus que le 95% de ce que j'ai pu voir au cinéma. Oui la forme est clinique, mais sur le fond c'est d'une profondeur et d'une émotion absolument unique.
Sans doute, mais je ne sais pas si c'est suffisant, la direction d'acteurs y est aussi pour beaucoup - Kubrick est le premier à le reconnaître d'ailleurs.MJ a écrit :Enfin, je ne comprends à vrai dire pas vraiment ce reproche. C'est bien à son sens du détail, et par là même sa capacité à créer une atmosphère, que l'on reconnaît un grand cinéaste, non?
"élégiaque" ???MJ a écrit :Et l'ambiance élégiaque de EWS me semble tout sauf "distante".
Euhhhh...pardon ?MJ a écrit :L'argument type des détracteurs de Kubrick qui n'ont en fait pas grand chose à dire.John Anderton a écrit :
Réflexion loin d'être aberrante quand on parle du cinéma de Kubrick...
Je persiste et je signe. Qu'on y reste extérieur, d'accord. Qu'on n'y adhère pas parce que "c'est trop millimétré", je comprends pas.Ratatouille a écrit :Euhhhh...pardon ?
Je trouve que c'est son plus mauvais film, mal joué (même l'extraordinaire Kidman y est mauvaise) et, dans l'ensemble, plutôt ridicule (la scène de l'orgie notamment).MJ a écrit :L'argument type des détracteurs de Kubrick qui n'ont en fait pas grand chose à dire.John Anderton a écrit :
Réflexion loin d'être aberrante quand on parle du cinéma de Kubrick...
Ouhlà !AtCloseRange a écrit :Je trouve que c'est son plus mauvais film, mal joué (même l'extraordinaire Kidman y est mauvaise) et, dans l'ensemble, plutôt ridicule (la scène de l'orgie notamment).MJ a écrit :L'argument type des détracteurs de Kubrick qui n'ont en fait pas grand chose à dire.
Et Kubrick s'il est un grand metteur en scène, est aussi souvent lourd dans son propos, assez froid et il a une facheuse tendance à terminer laborieusement ses films (je trouve "Folamour" sinistre, "Lolita" ou "Orange Mécanique" ont vraiment du mal à se terminer).
Finalement, à l'exception de "2001" que je trouve fascinant de bout en bout, seul un film plus humble comme "L'Ultime Razzia" me semble réussi de bout en bout.
Je crois qu'on peut dire ça mais ça arrive souventWatkinssien a écrit :Ouhlà !AtCloseRange a écrit :Je trouve que c'est son plus mauvais film, mal joué (même l'extraordinaire Kidman y est mauvaise) et, dans l'ensemble, plutôt ridicule (la scène de l'orgie notamment).
Et Kubrick s'il est un grand metteur en scène, est aussi souvent lourd dans son propos, assez froid et il a une facheuse tendance à terminer laborieusement ses films (je trouve "Folamour" sinistre, "Lolita" ou "Orange Mécanique" ont vraiment du mal à se terminer).
Finalement, à l'exception de "2001" que je trouve fascinant de bout en bout, seul un film plus humble comme "L'Ultime Razzia" me semble réussi de bout en bout.
Je trouve que c'est l'un de ses meilleurs films, que les acteurs sont merveilleux, que l'ensemble est constamment fascinant (la séquence de l'orgie notamment), que Kubrick est très subtil tout en étant accessible et qu'il termine ses films de manière très convaincante.
Point de vue divergent, non ?
C'est parce que tu n'es pas assez incohérent.Truffaut Chocolat a écrit :J'ai du mal à te suivre par moments.
Entièrement d'accord avec ça. Ma phrase ne le contredisait pas du tout, qu'on se comprenne bien.Sans doute, mais je ne sais pas si c'est suffisant, la direction d'acteurs y est aussi pour beaucoup - Kubrick est le premier à le reconnaître d'ailleurs.
Petit Larousse illustré 1985:Truffaut Chocolat a écrit :"élégiaque" ???MJ a écrit :Et l'ambiance élégiaque de EWS me semble tout sauf "distante".
Je trouve l'adjectif tout à fait adapté à EWS.Elégie n. f. (gr. elegeia, chant de deuil).
Chez les Grecs et les Latins, pièces de vers formées d'hexamètres et de pentamètres alternées // Poème lyrique dont le ton est le plus souvent tendre et triste: les élégies de Chénier
Yep, je comprends tout à fait ton avis Close. Par ailleurs, la scène d'orgie n'est de loin pas ma préférée (encore que visuellement splendide).AtCloseRange a écrit :Je trouve que c'est son plus mauvais film, mal joué (même l'extraordinaire Kidman y est mauvaise) et, dans l'ensemble, plutôt ridicule (la scène de l'orgie notamment).
Et Kubrick s'il est un grand metteur en scène, est aussi souvent lourd dans son propos, assez froid et il a une facheuse tendance à terminer laborieusement ses films (je trouve "Folamour" sinistre, "Lolita" ou "Orange Mécanique" ont vraiment du mal à se terminer).
Pour un fondu de nouvelle vague par exemple, la conception Kubrickienne du cinéma est diamétralement opposée à la liberté de ton, aux recherches formelles proches du documentaire, à toutes les approximations et incertitudes qui peuvent en résulter.MJ a écrit :Je persiste et je signe. Qu'on y reste extérieur, d'accord. Qu'on n'y adhère pas parce que "c'est trop millimétré", je comprends pas.Ratatouille a écrit :Euhhhh...pardon ?
En fait, je ne vois guère de poésie dans EWS (même si j'adore le film) ni la tendresse, la tristesse et la dimension plaintive (souvenirs des cours de lettres) propres à l'élégie.MJ a écrit :Petit Larousse illustré 1985:Truffaut Chocolat a écrit :"élégiaque" ???Je trouve l'adjectif tout à fait adapté à EWS.Elégie n. f. (gr. elegeia, chant de deuil).
Chez les Grecs et les Latins, pièces de vers formées d'hexamètres et de pentamètres alternées // Poème lyrique dont le ton est le plus souvent tendre et triste: les élégies de Chénier
En quoi est-ce qu'il ne l'est pas pour toi?
Mais l'un empêche-t-il l'autre? Pour moi les deux se confondent et même si je saisis l'ironie de cette réplique finale, elle me fait quand même monter les larmes aux yeux.Truffaut Chocolat a écrit :En fait, je ne vois guère de poésie dans EWS (même si j'adore le film) ni la tendresse, la tristesse et la dimension plaintive (souvenirs des cours de lettres) propres à l'élégie.
Je le trouve même dénué de toute mélancolie, de tout "regard en arrière", mais plutôt ironique - cf la dernière réplique. Pour moi EWS c'est le film d'un homme qui, sentant que ce sera le dernier, fait une pirouette géniale en riant "je vous ai bien eu, ha !". Et hop, rideau.