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Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 00:14
par tchi-tcha
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Allez hop, coup de cœur.


L'aventure suit le voyage d'un robot — l'unité ROZZUM 7134, « Roz » en abrégé — qui fait naufrage sur une île inhabitée et qui doit apprendre à s'adapter à l'environnement rude, en établissant progressivement des relations avec les animaux de l'île et en devenant la mère adoptive d'un oison orphelin qu'elle nommera Joli-Bec.


Il m'embête, ce Profondo Rosso. C'est toujours compliqué de passer après lui quand il dit la même chose que moi mais qu'il la dit beaucoup mieux :
Profondo Rosso a écrit : 12 oct. 24, 20:55
Dreamworks Animation entre deux produits interchangeables à la Kung Fu Panda sont parfois capables de fulgurances incroyables comme cette petite merveille, imaginez la séquence de Le Château dans le ciel avec les robot guerriers reconvertis en défenseur de la faune et la flore (le design du robot trahi clairement l'influence), avec un soupçon de Wall-E et de Le Géant de fer, ça donne cette belle réussite visuellement splendide et très touchante. Après à la réalisation c'est Chris Sanders derrière Lilo et Stitch et Dragons pas de surprise sur la qualité. A coup sûr dans le top du mois.
Kiké a écrit : 13 oct. 24, 22:30 Vu aussi, c'est très mignon et le message sur la parternité est sympa, mais j'ai trouvé l'ombre de Wall-E bien trop grande, et aussi un manichéisme très artificiel sur la fin, alors que le film s'en sortait très bien jusque-là.
Alors oui, c'est vrai qu'on pensera beaucoup à Wall-E, au Géant de Fer, à Miyazaki, à Happy Feet, à Bambi ou à plein d'autres films selon vos goûts ou vos références personnelles. Alors oui, c'est vrai que le dernier tiers beaucoup plus spectaculaire est plus convenu aussi, donnant un peu l'impression de condenser en vingt minutes les intrigues de plusieurs livres (c'est tiré d'une série de bouquins pour enfants). Alors oui, aussi, ça vient du studio responsable des Kung Fu Panda et autres Shrek pétomanes.

Oui, bien sûr, cette histoire d'un robot obligé d'improviser pour survivre en se découvrant en même temps un âme et un instinct maternel ne révolutionne rien. Oui, bien sûr, les ombres de Wall-E et du Géant de Fer ne sont jamais loin. Mais vous savez quoi, je m'en fous. Dans ses meilleurs moments c'est un petit bijou d'émotion qui tient parfaitement bien la route tout seul comme un grand. Donc faites-moi plaisir, ne passez pas à côté.

(et emmenez vos enfants, bande de parents indignes)


nobody smith a écrit : 12 oct. 24, 10:01 Le robot sauvage 8/10
Spongebob a écrit : 13 oct. 24, 09:31 Le Robot sauvage: 7,5/10
poet77 a écrit : 14 oct. 24, 17:28 Le Robot sauvage: 7,5/10
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Re: Le robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 01:05
par Profondo Rosso
J'étais en train de créer le topic en même temps, les grands esprits se rencontrent :mrgreen: je l'efface et remets mon avis ici :P

Le catalogue de Dreamworks Animation est un éternel numéro de montagne russe qualitative où les formules paresseuses alternent avec de fulgurantes réussites (le récent Le Chat potté 2(2022)). Parmi les joyaux du studio se trouve la saga des Dragons (2010, 2014, 2019), merveille épique et émotionnelle dont le premier volet était coréalisé par Chris Sanders. Il adapte ici le roman illustré éponyme de Peter Brown publié en 2016, signant un des sommets de Dreamworks. Le postulat initial évoque convoque assez vite le spectre d'autres classiques de l'animation comme Wall-E d'Andrew Stanton, ou du côté du cinéma live des films comme Short Circuit de John Badham, Le Géant de fer de Brad Bird (1999) le plus récent Chappie de Neil Blomkamp (2015) dans l'idée de la machine laissant émerger une âme à cause d’une anomalie. En réalité, ce qui se rapprocherait le plus de l'approche de Le Robot sauvage (influence assumée vu la similitude du design de Roz) serait la courte mais précieuse séquence de Le Château dans le ciel d'Hayao Miyazaki (1986) voyant les anciens gardiens robotiques et guerrier de la forteresse aérienne devenu les préservateurs pacifiques de la faune et la flore des lieux désormais abandonnés par les humains. La mue de leur environnement a fait évoluer les fonctions des machines destructrices d'hier. Le Robot sauvage semble donc prolonger la question du film de Miyazaki, ce changement est-il né de l'adaptation du programme des machines ou de la naissance d'une conscience et d'une empathie en elle ?

C'est le thème qui va irriguer le film à travers le destin du modèle 7134 de l'unité robotique Rozzum (Lupita Nyong'o), échoué accidentellement sur une île sauvage peuplée d'animaux. Chris Sanders oppose dans un premier temps et de diverses manière "Roz" à cet environnement. Le dialogue est impossible entre Roz cherchant de manière systématique et maladroite une tâche à laquelle être assignée auprès des animaux pour lesquels elle apparaît comme un monstre. Le fourmillement perpétuel de la forêt, le travail formel sur les différentes textures de végétation, apparaît en contrepoint de la présence hiératique de Roz, de la surface métallique immaculée de son corps et de ses pas maladroits et destructeurs dans ce cadre qu'elle ne maîtrise pas. Cette approche rappelle beaucoup le début de Avatar de James Cameron (2009) lorsque Jake errait, perdu et effrayé dans la jungle des Navis dont il ne savait pas aborder l'aspect organique et vivant. Roz va user de son programme pour s'adapter (après une première scène où elle est parvenue à grimper une falaise en imitant un crabe)) dans une scène citant littéralement Le Treizième guerrier de John McTiernan (1999), une ellipse en travelling circulaire lui permettant de prendre le temps d'observer et d'assimiler progressivement le langage des animaux. Loin d'être une facilité permettant l'anthropomorphisme en donnant la parole aux animaux, cette idée marque la première étape d'une conscience transcendant son programme pour Roz. D'ailleurs sous couvert de gags, Sanders ne lésine pas sur la cruauté du monde animal en multipliant les morts brutales durant les premières scènes. Il effectue là un rapprochement entre le "programme" naturel et impitoyable de ce monde animal (tel que l'expliquera crûment le renard Fink (Pedro Pascal) à Roz), et le programme artificiel qui détermine les actions de Roz.

En écrasant accidentellement un nid d'oies, Roz trouve sa "mission" en devant s'occuper du seul œuf rescapé d'où sortira Joli-bec (Kit Connor). Dès lors le duo va constituer une anomalie, un bug face à leur "programme" naturel. On retrouve l'éloge des parias, des rejetés et des "weirds" chers à Chris Sanders, cette célébration de la différence qui saura se faire unificatrice dans le génial Lilo et Stitch (2002) et Dragon. En souhaitant accompagner l'apprentissage de l'envol et l'émancipation de Joli-bec, Roz se fond dans la forêt et se familiarise avec son peuple dans un mouvement qui se fait désormais plus fluide, qui s'éloigne de la dimension saccadée des premières scènes. C'est désormais Joli-bec l'anomalie moquée, inadaptée et rejetée, incapable de prendre son envol comme les autres oies. Chris Sanders élargit progressivement l'horizon de l'île au fil de l'assimilation de Roz et Joli-bec à son rythme, sa topographie et façonne des visions de grands espaces somptueuses dont la beauté peut exister pour les personnages désormais aptes à l'appréhender. La bascule du "programme" vers les sentiments réels chez Rozz se fait avec une grande subtilité. Elle demeure un robot sans effets appuyés "d'anthropomorphisme" et de facilités pour l'humaniser (absence de bouche, regard froid et statique), ce qui est une vraie différence avec Wall-E qui était d'office présenté comme une machine capable de sentiments. La gestuelle passant d'appliquée à délicate, l'intonation passant de la jovialité mécanique à la douceur, les attentions sortant du cadre fonctionnel pour une volonté plus "maternelle" participent à cette évolution soignée. Roz ne perd jamais ses atours de machine et c'est du cheminement intérieur que découle la transformation extérieure travaillant davantage la symbolique - la jambe de Roz reconstruite avec des éléments de la forêt.

Ainsi après avoir mis savamment tous ces éléments en place dans une narration posée, Sanders fait décoller l'émotion dans des séquences à l'emphase saisissante - et portée par un superbe score de Kris Bowers. La scène d'envol des oies pour la migration est précédée d'une vue subjective de la "machine" Roz marquant sa tâche auprès de Joli-bec comme accomplie, mais ce qui la saisit pour la faire courir et accompagner du regard le départ de son "fils" relève d'autres chose, un sentiment. Le réalisateur procède ainsi peu à peu au processus inverse, en montrant la faune capable de transcender son programme pour survivre à l'hiver par l'entraide initiée par Roz. C'est une utopie dont s'estompent les instincts prédateurs, l'équilibre dominant/dominés grâce à la présence de l'intruse assimilée qu'est Roz, tout comme Joli-bec sauvera les oies du danger grâce à sa différence cultivée avec sa mère. La dernière partie, malgré un trop-plein de péripéties et l'introduction pas forcément nécessaire d'un méchant, est dans cette continuité et offre encore de beaux moments magnifiant les enjeux intimes et collectifs dont Roz est le pivot. Chris Sanders le déploie par la mise en scène avec Roz échappant au danger en reprenant tous les mouvements animaliers qu'elle a assimilé, en affirmant son individualité dans un dialogue citant explicitement Lilo et Stitch (lorsqu'elle est désignée par le matricule de son modèle et dit s'appeler Roz) et par sa "résurrection" défiant la logique mécanique mais pas celle du cœur. Bons sentiments finement traités, personnages attachants et brio formel, Le Robot sauvage est superbe film qui nous cueille jusqu'au bout par sa fin ouverte - les romans constituant une trilogie on valide la possible suite. 5/6

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 08:16
par Spongebob
Très beau texte pour un très beau film. Merci Profondo Rosso !

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 09:28
par Dunn
Programmer pour mes goonies pendant les vacances.

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 11:40
par Watkinssien
C'est une très jolie fable de science-fiction.

Un bel exemple de film réussi qui, par le brio formel et son intégrité émotionnelle, parvient à faire oublier les quelques conventions usitées ou l'écrasant poids d'autres œuvres références.

The Wild Robot tient la route, jusqu'au bout captive et parvient à nous immerger dans un univers de plus en plus rassurant mais jamais ignare sur les accidents que peuvent provoquer ce choc des cultures.

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 16 oct. 24, 16:37
par Profondo Rosso
Spongebob a écrit : 16 oct. 24, 08:16 Très beau texte pour un très beau film. Merci Profondo Rosso !
Merci ! Sinon je reviens sur le score dont je parle succinctement dans le texte, c'est vraiment un des gros atouts du film qui décuple l'émotion des passages les plus dramatiques. Je ne connaissais pas ce compositeur Kris Bowers, je suivrai attentivement ses prochains travaux.






Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 17 oct. 24, 16:06
par Flol
tchi-tcha a écrit : 16 oct. 24, 00:14 (et emmenez vos enfants, bande de parents indignes)
C'est prévu pour dimanche aprem ! :o
Cinéphiliquement vôtre,

Un parent digne

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 21 oct. 24, 16:32
par tchi-tcha
Watkinssien a écrit : 16 oct. 24, 10:03 The Wild Robot = 7.5/10!!
Karras a écrit : 19 oct. 24, 17:40 Le robot sauvage (7,5/10) : Un film d'animation de très bonne qualité.
-Kaonashi- a écrit : 21 oct. 24, 11:26 Le robot sauvage : 6
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...et le coin des vieux qui s'endorment au milieu du film :
Flol a écrit : 21 oct. 24, 10:21 The Wild Robot : 6.5/10

Ai-je eu la gorge serrée à un moment précis lors du climax ? Évidemment que oui !
Est-ce que j’aurais aimé ressentir ça plus d’une fois tout au long du film ? Évidemment que oui aussi !

Parce que si le film est absolument somptueux (ça change de tous ces trucs en 3D à la con sans âme ni personnalité, pas merci Illumination), j’avoue n’avoir pas été aussi intéressé par l’histoire que j’aurais aimé l’être (ce n’est définitivement pas Wall-E, et encore moins The Iron Giant). J’ai même eu droit à un petit coup de mou arrivé aux 2 tiers du film (oui bon ok, je me suis clairement assoupi…), tant l’histoire me semblait un peu trop rouler tranquillement sur les rails de la prévisibilité.

Heureusement que j’ai pu me délecter de cette classe formelle qui met à l’amende tout ce qui est habituellement destiné aux petits - et pas seulement à eux. À ce titre, on a tout de même l’impression qu’avec ce film, Dreamworks est en train de reprendre le flambeau que Pixar a honteusement balancé par terre récemment.
zemat a écrit : 21 oct. 24, 11:06
LE ROBOT SAUVAGE : 6.5/10

Si la phase d'apprentissage du robot m'a souvent ébahi, j'ai senti mon intérêt vaciller dès que notre oie se lance dans l'apprentissage de la nage. Le récit se montre alors plus classique dans sa narration et donc moins intéressant.
Par contre visuellement j'ai trouvé ça très réussi, notamment le look visuel déjà vu dans le second "Chat Potté" (sans le travail spécifique lié aux scènes d'action).
Spongebob a écrit : 21 oct. 24, 12:17 Moi aussi je me suis un peu assoupi pendant la deuxième partie :oops:. Le film est formidable mais dans ses moins bons moments j'ai un peu eu l'impression d'être devant Migration (devant lequel j'avais beaucoup dormi).
Joshua Baskin a écrit : 21 oct. 24, 13:16 Tout pareil que les messieurs du dessus et même note :

Le robot sauvage : 6,5/10
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Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 22 oct. 24, 14:59
par Paroju
Quel âge pour voir le film ? Dragon 2 du même Sanders s'adressait quand même aux plus grands...

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 22 oct. 24, 18:02
par Flol
Ma fille de 6 ans et demi, au bout d'environ 12mn de film, s'est retournée vers moi pour me dire : "Papa, c'est un tout petit peu trop violent là..."
Je pense qu'elle a été surprise par le début, qui non seulement va assez vite, mais en plus dépeint la nature dans ce qu'elle a de plus sauvage (en gros : tout le monde veut bouffer tout le monde).
En dehors de ça, elle a beaucoup aimé (même si elle n'arrêtait pas de me demander : "Papa, c'est bientôt fini ?").

Quant à mon avis à moi...ai-je eu la gorge serrée à un moment précis lors du climax ? Évidemment que oui !
Est-ce que j’aurais aimé ressentir ça plus d’une fois tout au long du film ? Évidemment que oui aussi !
Parce que si le film est absolument somptueux (ça change de tous ces trucs en 3D à la con sans âme ni personnalité, pas merci Illumination), j’avoue n’avoir pas été aussi intéressé par l’histoire que j’aurais aimé l’être (ce n’est définitivement pas Wall-E, et encore moins The Iron Giant). J’ai même eu droit à un petit coup de mou arrivé aux 2 tiers du film (oui bon ok, je me suis clairement assoupi…), tant l’histoire me semblait un peu trop rouler tranquillement sur les rails de la prévisibilité.
Heureusement que j’ai pu me délecter de cette classe formelle qui met à l’amende tout ce qui est habituellement destiné aux petits - et pas seulement à eux. À ce titre, on a tout de même l’impression qu’avec ce film, Dreamworks est en train de reprendre le flambeau que Pixar a honteusement balancé par terre récemment.

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 23 oct. 24, 00:13
par Paroju
Flol a écrit : 22 oct. 24, 18:02 Ma fille de 6 ans et demi, au bout d'environ 12mn de film, s'est retournée vers moi pour me dire : "Papa, c'est un tout petit peu trop violent là..."
Je pense qu'elle a été surprise par le début, qui non seulement va assez vite, mais en plus dépeint la nature dans ce qu'elle a de plus sauvage (en gros : tout le monde veut bouffer tout le monde).
En dehors de ça, elle a beaucoup aimé (même si elle n'arrêtait pas de me demander : "Papa, c'est bientôt fini ?").
Ok merci, ma plus jeune a 7 ans, ça passe !

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 23 oct. 24, 08:43
par Joshua Baskin
Paroju a écrit : 22 oct. 24, 14:59 Quel âge pour voir le film ? Dragon 2 du même Sanders s'adressait quand même aux plus grands...
5 ans et 6 ans demi de mon côté, à part un sursaut de mon fils au moment de l'apparition surprise d'un ours, RAS.
Mais on se fait tous les Jurassic Park et World en ce moment et ils se marrent quand des hommes se font bouffer par des dinosaures alors bon...

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 23 oct. 24, 09:26
par bocina
C’est bien. Ça leur permettra d’être hermétique de la violence extreme de l’actualité et des faits divers quotidiens de la société qu’on leur a construit.

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 23 oct. 24, 09:30
par Spongebob
Joshua Baskin a écrit : 23 oct. 24, 08:43Mais on se fait tous les Jurassic Park et World en ce moment et ils se marrent quand des hommes se font bouffer par des dinosaures alors bon...
Ah oui quand-même :shock: Je me rappelle avoir été légèrement traumatisé par ma découverte de Jurassic Park en salle à 8-9 ans. C'est peut-être moins impressionnant sans le gros son et la grande image du cinéma.

Re: Le Robot sauvage (Chris Sanders - 2024)

Publié : 23 oct. 24, 15:08
par Dunn
Perso, aucun soucis, moi mes goonies regardent tous ensemble (de 2 à 12 ans) le film que l'on regarde (bien sûr tous les films assez familiaux même des Godzilla, Jurassic etc ils adorent).
Pour les animés, idem. Hier soir on a tous regardé Brisby (que j'ai enfin vu) et même si c'est pas facile, RAS.