Babylon (Damien Chazelle - 2022)
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Anecdote : Spike Jonze était également assis juste à côté de Flol lorsque celui-ci est allé voir Babyon au cinéma. Et bien sûr, encore une fois Flol ne l'a pas reconnu.
Sinon... En cherchant vainement la liste de tous les films cités dans le fameux montage méta (je suis persuadé d'y avoir repéré Bad Boys 2, influence évidente de Babylon par son énergie débordante, son mauvais goût provocateur et sa conception de l'Art où rien de grand ne peut s'accomplir sans démolir des trucs), je suis tombé sur une interview dans laquelle Damien Chazelle explique qu'il avait ce projet en tête depuis quinze ans :
"J'ai commencé à penser à ce film, il y a quinze ans. Je voulais que ce soit un film de contraste, sur le paradoxe de Hollywood, qu’il y ait ce mélange des extrêmes, fait de hauteur et de bassesse. Chaque fois que je trouvais quelque chose qui me choquait, je me disais qu’il fallait que cela soit dans le film. Car cela ne correspondait pas à ce que j’avais en tête sur les années 20. Hollywood est très doué pour créer l’illusion, pour raconter des histoires et parfois des mensonges. Il y a toute une histoire cachée, que l’on trouve dans les anecdotes, les souvenirs autour du sexe, de la drogue, des meurtres sur les plateaux de tournage… Toutes les choses sordides, plus sombre et moins glamour, c’est ce qui m’intéressaient le plus."
source : France Info
Une longue macération qui pourrait expliquer cette "maturité" qui surprend tant Watkinssien l'Ancien.
Sinon... En cherchant vainement la liste de tous les films cités dans le fameux montage méta (je suis persuadé d'y avoir repéré Bad Boys 2, influence évidente de Babylon par son énergie débordante, son mauvais goût provocateur et sa conception de l'Art où rien de grand ne peut s'accomplir sans démolir des trucs), je suis tombé sur une interview dans laquelle Damien Chazelle explique qu'il avait ce projet en tête depuis quinze ans :
"J'ai commencé à penser à ce film, il y a quinze ans. Je voulais que ce soit un film de contraste, sur le paradoxe de Hollywood, qu’il y ait ce mélange des extrêmes, fait de hauteur et de bassesse. Chaque fois que je trouvais quelque chose qui me choquait, je me disais qu’il fallait que cela soit dans le film. Car cela ne correspondait pas à ce que j’avais en tête sur les années 20. Hollywood est très doué pour créer l’illusion, pour raconter des histoires et parfois des mensonges. Il y a toute une histoire cachée, que l’on trouve dans les anecdotes, les souvenirs autour du sexe, de la drogue, des meurtres sur les plateaux de tournage… Toutes les choses sordides, plus sombre et moins glamour, c’est ce qui m’intéressaient le plus."
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Alors Spike Jonze ressemble quand même vachement à Arnaud Desplechin (puisque j'étais assis pas loin de lui).
Ouais je connais du monde.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Puis en plus, d'après tchi-tcha tu es allé voir Babyon, le film avec Steve McQueen prononcé quand on a le nez bouché. C'est ça quand on voit du Michael Bay de partout.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
C'est l'accent texan
J'éditerai pas, m'en fous.
(tu le savais, toi, que Chazelle avait ce projet dans un coin de sa tête depuis quinze ans ?)
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Vraiment ?Profondo Rosso a écrit : ↑20 janv. 23, 18:29 Ca me rappelle quand tous le monde s'était braqué sur l'irrespect envers Bruce Lee dans la scène où il prend une rouste par Brad Pitt dans Once upon a time alors que l'anecdote est tout à fait vraie
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Putain, si j'avais lu cette interview plus tôt, j'aurais pas été voir ce film de mélange d'extrêmes. C'est fatiguant au possible le mélange des extrêmes, sur n'importe quel sujet. Même si traitement passé, présent, dystopie machin c'est relou, ça fait rien avancer, ça apporte pas des nouvelles idées, et surtout il y a pas de nuance possible. Babylon n'a pas de nuance.(Damien Chazelle à dit) J'ai commencé à penser à ce film, il y a quinze ans. Je voulais que ce soit un film de contraste, sur le paradoxe de Hollywood, qu’il y ait ce mélange des extrêmes, fait de hauteur et de bassesse
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Et oui le détail de l'histoire ici https://budodragon.com/what-really-happ ... ne-lebell/ Mais l'indignation est venue du fait de la propre légende que Bruce Lee s'est inventée et qui a été crue par tout le monde qu'il était un authentique grand maître d'arts martiaux.Billy Budd a écrit : ↑1 févr. 23, 09:02Vraiment ?Profondo Rosso a écrit : ↑20 janv. 23, 18:29 Ca me rappelle quand tous le monde s'était braqué sur l'irrespect envers Bruce Lee dans la scène où il prend une rouste par Brad Pitt dans Once upon a time alors que l'anecdote est tout à fait vraie
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Merci - je suis tout de même étonné, car Tarantino n’y a jamais fait référence, se retranchant systématiquement derrière la fiction.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Il a préféré s'appuyer sur sa manière de l'amener dans son film et sa caractérisation de Cliff mais c'est sûr qu'il a puisé cette péripétie dans cette histoire méconnue. Comme je disais le fait que Bruce Lee ait fini par faire croire que toute la légende qu'il s'est façonné (en plus de mourir jeune) était vraie qui le rend un peu intouchable alors que là ironiquement "l'irrespect" repose sur des faits réels.Billy Budd a écrit : ↑1 févr. 23, 15:00 Merci - je suis tout de même étonné, car Tarantino n’y a jamais fait référence, se retranchant systématiquement derrière la fiction.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Rââââh, voilà ce que j'ai oublié de quoter dans mon commentaire. Personnellement, je pense surtout à l'engueulade qu'il a eu avec Guy Béart dans l'émission Apostrophe à propos de la chanson. Ce qui est presque cohérent avec sa contribution au Pourquoi Filmez-Vous de Libération.Vic Vega a écrit : ↑21 janv. 23, 18:07Demi-Lune a écrit : ↑21 janv. 23, 17:07 Le tourbillon d'images qui conclue le film pose la même interrogation : est-ce que les accomplissements du cinéma, ce grandiose encapsulé au travers de mini-extraits de films ayant marqué l'inconscient collectif, rachètent toutes ces vies brisées en coulisses, ces rêves de gloire déchus ?
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L.R
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Bien aimé l'ambition formelle et les personnages sont suffisamment bien définis pour qu'on s'y intéresse, mais pas fan du propos de Chazelle depuis "La La Land". Autant j'avais adoré "Whiplash" parce qu'on y voit un jeune homme donner tout ce qu'il peut à sa passion, à son amour de quelque chose, autant "La La Land" m'avait déplu parce que les deux protagonistes abandonnent l'amour qu'ils éprouvent pour quelqu'un pour lui préférer l'amour qui les obsède pour quelque chose. J'ai trouvé ça d'une grande bêtise, de mettre sur le même plan les idées et les personnes, et en fin de compte, de leur préférer les idées, surtout quand ces idées au fond, ça se résume à la réussite matérielle et à la reconnaissance d'un public, ou plutôt d'une masse indifférenciée. Dans "Babylon", c'est encore cette idée du "bigger than me" qui revient et à la fin même propos sur ce pauvre Manuel flanqué d'une femme et d'une gamine complètement accessoires à la fin du récit. Bref, c'est beau mais c'est crétin.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Je n'avais pas eu le courage de bloquer 3 h avec toutes les critiques négatives que j'avais lues (au milieu d'autres dithyrambiques), donc je me suis pris l'UHD US qui comme on pouvait s'y attendre en met plein les yeux (sous titré en français canadien, on a juste à un moment deux "crisse" dans une même phrase, sinon on ne voit pas du tout la différence, ce n'est pas Casino qui était à la limite du lisible).
Ca commence très mal. L'humour scato des premières séquences n'est pas trop ma tasse de thé et là franchement j'ai très peur pour le reste. Par contre on est tout de suite happé par l'orgie qui est plus un fantasme d'orgie dans sa façon over the top d'être filmée mais qui il faut l'avouer capte pas mal l'attention. Baz Luhrmann n'est pas loin. Et puis j'avoue que je me suis laissé emporter. Margot Robbie, je ne suis pas fan, mais pas je n'ai pas non plus d'animosité contre elle, et là franchement elle m'a quand même bluffé. Son personnage peut être très agaçant, il est même plus surfait que ce que croit sans doute Chazelle, mais elle lui apporte vraiment un truc en plus qui fait la différence et qui attire constamment l'attention. Brad Pitt confirme qu'il peut être excellent quand il est très bien dirigé. Sa scène avec Jean Smart qui lui explique que tout a une fin est franchement un des grands moments du film. Pas besoin d'en faire des tonnes. A l'opposé, la descente aux enfers avec Toby Macguire restera aussi dans les mémoires.
Le scénar est pas mal et n'est pas juste un prétexte à des scènes qui semblent qqfois entrer en compétition entre elles pour le prix de celle qui marquera le plus le spectateur. Il y a des moments ridicules et qui en plus s'étirent comme la séquence du serpent, mais là encore le film réussit à retomber sur ses pattes.
Le film aurait par contre dû se terminer un peu plus tôt, l'ode au cinéma à la fin n'étant pas des plus finaudes. Bref, un film éléphantesque dans tous les sens du terme, qui a une certaine puissance, qui a une réelle ambition mais qu'on n'a pas envie de mettre dans une magasin de porcelaine vu son côté rentre dedans pas toujours bien géré.
Verdict : c'est quand même mieux que Lalaland.
Ca commence très mal. L'humour scato des premières séquences n'est pas trop ma tasse de thé et là franchement j'ai très peur pour le reste. Par contre on est tout de suite happé par l'orgie qui est plus un fantasme d'orgie dans sa façon over the top d'être filmée mais qui il faut l'avouer capte pas mal l'attention. Baz Luhrmann n'est pas loin. Et puis j'avoue que je me suis laissé emporter. Margot Robbie, je ne suis pas fan, mais pas je n'ai pas non plus d'animosité contre elle, et là franchement elle m'a quand même bluffé. Son personnage peut être très agaçant, il est même plus surfait que ce que croit sans doute Chazelle, mais elle lui apporte vraiment un truc en plus qui fait la différence et qui attire constamment l'attention. Brad Pitt confirme qu'il peut être excellent quand il est très bien dirigé. Sa scène avec Jean Smart qui lui explique que tout a une fin est franchement un des grands moments du film. Pas besoin d'en faire des tonnes. A l'opposé, la descente aux enfers avec Toby Macguire restera aussi dans les mémoires.
Le scénar est pas mal et n'est pas juste un prétexte à des scènes qui semblent qqfois entrer en compétition entre elles pour le prix de celle qui marquera le plus le spectateur. Il y a des moments ridicules et qui en plus s'étirent comme la séquence du serpent, mais là encore le film réussit à retomber sur ses pattes.
Le film aurait par contre dû se terminer un peu plus tôt, l'ode au cinéma à la fin n'étant pas des plus finaudes. Bref, un film éléphantesque dans tous les sens du terme, qui a une certaine puissance, qui a une réelle ambition mais qu'on n'a pas envie de mettre dans une magasin de porcelaine vu son côté rentre dedans pas toujours bien géré.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Bien vu. J’adhère totalementodelay a écrit : ↑18 mars 23, 11:02 Je n'avais pas eu le courage de bloquer 3 h avec toutes les critiques négatives que j'avais lues (au milieu d'autres dithyrambiques), donc je me suis pris l'UHD US qui comme on pouvait s'y attendre en met plein les yeux (sous titré en français canadien, on a juste à un moment deux "crisse" dans une même phrase, sinon on ne voit pas du tout la différence, ce n'est pas Casino qui était à la limite du lisible).
Ca commence très mal. L'humour scato des premières séquences n'est pas trop ma tasse de thé et là franchement j'ai très peur pour le reste. Par contre on est tout de suite happé par l'orgie qui est plus un fantasme d'orgie dans sa façon over the top d'être filmée mais qui il faut l'avouer capte pas mal l'attention. Baz Luhrmann n'est pas loin. Et puis j'avoue que je me suis laissé emporter. Margot Robbie, je ne suis pas fan, mais pas je n'ai pas non plus d'animosité contre elle, et là franchement elle m'a quand même bluffé. Son personnage peut être très agaçant, il est même plus surfait que ce que croit sans doute Chazelle, mais elle lui apporte vraiment un truc en plus qui fait la différence et qui attire constamment l'attention. Brad Pitt confirme qu'il peut être excellent quand il est très bien dirigé. Sa scène avec Jean Smart qui lui explique que tout a une fin est franchement un des grands moments du film. Pas besoin d'en faire des tonnes. A l'opposé, la descente aux enfers avec Toby Macguire restera aussi dans les mémoires.
Le scénar est pas mal et n'est pas juste un prétexte à des scènes qui semblent qqfois entrer en compétition entre elles pour le prix de celle qui marquera le plus le spectateur. Il y a des moments ridicules et qui en plus s'étirent comme la séquence du serpent, mais là encore le film réussit à retomber sur ses pattes.
Pas d’accord du tout.odelay a écrit : ↑18 mars 23, 11:02 Le film aurait par contre dû se terminer un peu plus tôt, l'ode au cinéma à la fin n'étant pas des plus finaudes. Bref, un film éléphantesque dans tous les sens du terme, qui a une certaine puissance, qui a une réelle ambition mais qu'on n'a pas envie de mettre dans une magasin de porcelaine vu son côté rentre dedans pas toujours bien géré.
Verdict : c'est quand même mieux que Lalaland.
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Oui, mieux que La La Land pas d'accord non plus.
Moi c'est la première partie que j'ai préféré, son rythme déjanté, ça s'arrête pas un seul instant sauf pour poser les 3 personnages principaux de façon un peu lourdos mais ça passe encore sur la première heure et demie. Comme dans LaLaLand d'ailleurs, donc je comprends le parallèle moi aussi ça m'a y a beaucoup fait penser, mais dans ce dernier le ton général du film, l'aspect comédie musicale, "justifiait" mieux les portraits un peu grossiers.
Je trouve que Chazelle commence à se "répéter" un peu trop. Qu'il se répète dans le fond, je sais plus qui disait qu'un réalisateur parlait toujours de la même chose, ou d'un autre qui dit que pour faire bon film il faut que ce soit perso (deux phrases valables sans être des vérités absolues), ça me pose pas soucis. Mais la forme commence à s'essouffler je trouve.
Même dans First Man qui se situe pour une fois dans un autre genre (pas vu Guy and Madeline on a Park bench), j'y trouve là encore un schéma narratif trop simpliste et une écriture de personnage qui manque de profondeur (j'avoue que j'ai tenu une quarantaine de minutes), mais je n'ai pour autant, et Babylon ne fait pas exception, rien à redire quant à l'interprétation des acteurs (la scène avec Brad Pitt en effet sonne juste, et Margot Robbie est une bonne actrice qui je pense pourrait faire des merveilles avec quelque chose de vraiment épais à se mettre sous la dent).
Maintenant j'ai beau dire ça, je serais toujours au rdv pour le prochain Chazelle, il prouve a chaque fois un talent certain de mise en scène, mais je trouve qu'il glisse gentiment vers un académisme pompeux là où il se démarquait réellement avec Whiplash qui reste à ce jour son oeuvre la plus intéressante selon moi.
Moi c'est la première partie que j'ai préféré, son rythme déjanté, ça s'arrête pas un seul instant sauf pour poser les 3 personnages principaux de façon un peu lourdos mais ça passe encore sur la première heure et demie. Comme dans LaLaLand d'ailleurs, donc je comprends le parallèle moi aussi ça m'a y a beaucoup fait penser, mais dans ce dernier le ton général du film, l'aspect comédie musicale, "justifiait" mieux les portraits un peu grossiers.
Je trouve que Chazelle commence à se "répéter" un peu trop. Qu'il se répète dans le fond, je sais plus qui disait qu'un réalisateur parlait toujours de la même chose, ou d'un autre qui dit que pour faire bon film il faut que ce soit perso (deux phrases valables sans être des vérités absolues), ça me pose pas soucis. Mais la forme commence à s'essouffler je trouve.
Même dans First Man qui se situe pour une fois dans un autre genre (pas vu Guy and Madeline on a Park bench), j'y trouve là encore un schéma narratif trop simpliste et une écriture de personnage qui manque de profondeur (j'avoue que j'ai tenu une quarantaine de minutes), mais je n'ai pour autant, et Babylon ne fait pas exception, rien à redire quant à l'interprétation des acteurs (la scène avec Brad Pitt en effet sonne juste, et Margot Robbie est une bonne actrice qui je pense pourrait faire des merveilles avec quelque chose de vraiment épais à se mettre sous la dent).
Maintenant j'ai beau dire ça, je serais toujours au rdv pour le prochain Chazelle, il prouve a chaque fois un talent certain de mise en scène, mais je trouve qu'il glisse gentiment vers un académisme pompeux là où il se démarquait réellement avec Whiplash qui reste à ce jour son oeuvre la plus intéressante selon moi.
- Alibabass
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Re: Babylon (Damien Chazelle - 2022)
Pour Whiplash, je pouvais applaudir après la séance.
Pour Lalaland, j'ai expérimenté le facepalm.
Pour Babylon, c'est le mélange des deux. Vu que c'est de l'ordre du court-métrage "applause" et du pire court-métrage "facepalm", ça le rend encore plus humain ce Mr Chazelle. Nobody Is Perfect !!!
Pour Lalaland, j'ai expérimenté le facepalm.
Pour Babylon, c'est le mélange des deux. Vu que c'est de l'ordre du court-métrage "applause" et du pire court-métrage "facepalm", ça le rend encore plus humain ce Mr Chazelle. Nobody Is Perfect !!!