Les Blu-ray Radiance Films

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

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tenia
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Re: Radiance Films

Message par tenia »


Beule a écrit :sinon tout semblerait orienté pour nous faire croire qu'il s'agit d'un jitsuroku tendance exploitation...
J'aurai du mal à croire ça car je ne sais absolument pas de quoi tu parles, ni en quoi c'est différent de l'autre chose dont tu parles et que je ne connais pas non plus, et c'est pas le visuel austère qui va faire penser à quelque chose façon Baby Cart non plus.
Je suppose a contrario que les connaisseurs comme toi savent visiblement de quoi il retourne, donc l'un dans l'autre ?
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Beule
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Re: Radiance Films

Message par Beule »

tenia a écrit : 13 sept. 22, 09:49 J'aurai du mal à croire ça car je ne sais absolument pas de quoi tu parles, ni en quoi c'est différent de l'autre chose dont tu parles et que je ne connais pas non plus, et c'est pas le visuel austère qui va faire penser à quelque chose façon Baby Cart non plus.
Je suppose a contrario que les connaisseurs comme toi savent visiblement de quoi il retourne, donc l'un dans l'autre ?
Le plus étonnant sur ce visuel (texte) c'est que Kôji Tsuruta, l'une des deux icônes du film de yakuza, et plus particulièrement du ninkyo (sa version dite "chevaleresque" pour faire simple) est passé à la trappe au profit de Tomisaburô Wakayama, dont le rôle est essentiel mais qui n'est pas la vedette du film (Ce Jeu présidentiel fait d'ailleurs partie d'une série informelle de films de la Toei dont Tsuruta est invariablement la vedette). Je ne pense pas que Wakayama "parle" plus au public que Tsuruta, mais il permet de faire référence à une "série" culte, sans rapport aucun avec le film en question mais vendeuse comme l'est la citation de Combat sans code d'honneur, fleuron du film de yakuza moderne, cynique et hargneux quand le ninkyo repose avant tout sur les rouages du mélodrame. Pourquoi mettre en accroche ces deux séries qui n'ont rien à voir avec le film sinon dans une logique commerciale et pour appâter une cible plus large que celle naturellement promise au film?
Je précise que sur le site de l'éditeur, ce flottement n'existe pas sur la fiche descriptive du film. Le visuel n'en propose qu'un condensé synthétique mais que les omissions rendent un peu trompeur sur la nature du film.
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Re: Radiance Films

Message par Mosin-Nagant »

Beule a écrit : 13 sept. 22, 10:18omissions rendent un peu trompeur sur la nature du film.
Après, si tout est détaillé sur leur site, c'est difficile de les accuser de publicité mensongère... Ces OBI strips (à la japonaise) ont juste un résumé succinct de l'œuvre en question. Il n'y a pas assez de place pour faire de la distinction de genre. On est dans le film de yakuzas, point. Je trouve ça normal qu'ils veulent vendre leur tambouille en ratissant large.

En 2022, on peut se renseigner des mois à l'avance sur leurs sorties. Pour ceux qui tombent sur le produit en magasin, sans rien connaître, et décident quand même de sauter le pas... Eh bien, c'est ce qui s'appelle un "blind buy", avec tout ce que ça comporte de risques d'être déçu.

Bref, je trouve que tu pinailles un peu, pour le coup... :wink:
Dernière modification par Mosin-Nagant le 13 sept. 22, 14:49, modifié 1 fois.
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Beule
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Re: Radiance Films

Message par Beule »

Mosin-Nagant a écrit : 13 sept. 22, 11:34 Bref, je trouve que tu pinailles un peu, pour le coup... :wink:
Au vu du détail sur le site, dont je n'ai pris connaissance que dans un second temps, et compte tenu du fait que ces galettes n'ont probablement pas vocation à être distribuées en linéaire (peu de blind buy), je te l'accorde volontiers :wink:
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Flol
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Flol »

Pardon de vouloir recentrer le débat, mais...il est bien, ce Big Time Gambling Boss ?
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DukeOfPrunes
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par DukeOfPrunes »

Un pote japonais (assez dur en la matière) le trouve plutôt bon. J'imagine que ça se regarde très bien, du coup.
Vivement en HD (STA/STF)
Joseph L. Mankiewicz - Sleuth / Jan Švankmajer - The Complete Short Films / Ladislas Starewitch - The Tale of the Fox & Other Fantastic Tales /Abel Gance - Napoléon / Koji Wakamatsu - Endless Waltz / Jiří Barta - Krysař / Raymond Bernard - Le miracle des loups / Luis García Berlanga - Plácido / Oldřich Lipský - Happy End / Masaki Kobayashi - Samurai Rebellion / Akira Kurosawa - Dersou Ouzala... etc.!
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Beule
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Beule »

Solide, mais j'avoue avoir un peu de mal à comprendre l'aura qui entoure ce titre plus qu'un autre au Japon (ça vaut aussi pour le Sang de la Vengeance de Katô d'ailleurs). Le film est surtout marquant par la distance assez rare prise par le héros Tsuruta avec le monde des yakuzas lorsque le boss félon qu'il est sur le point d'éliminer invoque le code du milieu pour l'implorer de l'épargner: "Quel code ? Nous ne sommes (sous-entendu désormais) que de vulgaires gangsters". Sinon la trame est celle d'une guerre de succession ultra classique. Ici pas ou peu de cet aspect documentaire qui donne souvent un peu de sel aux récits du genre les plus canoniques. La réalisation, parfois très enlevée chez Yamashita qui sait à l'occasion proposer des fulgurances presque surréalistes (comme dans le superbe finale de Fate deals the card of death qui apartient aussi à la série des Bakuchi-uchi) s'avère ici sobrissime et classique, même si relativement efficace. J'imagine que le plaisir que l'on y peut y prendre dépend de son accoutumance au genre. C'est une porte d'entrée idéale. Mais si tu en as déjà vu plusieurs, tu risques de te retrouver en terrain trop bien connu et balisé.
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Flol
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Flol »

Ce n'est pas un genre que je connais particulièrement bien. Mais ce que tu en dis ne me donne pas forcément envie de tenter le coup, je t'avoue. Je vais plutôt me concentrer sur 2-3 autres titres.
Mais merci pour ton retour, en tout cas (et merci à Duke aussi).
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DukeOfPrunes
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par DukeOfPrunes »

Flol a écrit : 13 sept. 22, 13:59 (et merci à Duke aussi).
Pour un retour si vague et laconique, c'est bien gentil.
Vivement en HD (STA/STF)
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Beule
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Beule »

Flol a écrit : 13 sept. 22, 13:59 Ce n'est pas un genre que je connais particulièrement bien. Mais ce que tu en dis ne me donne pas forcément envie de tenter le coup, je t'avoue. Je vais plutôt me concentrer sur 2-3 autres titres.
Sans vouloir insinuer quoi que ce soit quant à des goûts trop restrictifs, je pense que tu fais le bon choix.
Sur ce que je perçois spontanément de tes appétences dans le cinéma de genre, il me paraît se situer plutôt aux antipodes.
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Spike
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Spike »

tenia a écrit : 13 sept. 22, 09:49
Beule a écrit :sinon tout semblerait orienté pour nous faire croire qu'il s'agit d'un jitsuroku tendance exploitation...
J'aurai du mal à croire ça car je ne sais absolument pas de quoi tu parles, ni en quoi c'est différent de l'autre chose dont tu parles et que je ne connais pas non plus, et c'est pas le visuel austère qui va faire penser à quelque chose façon Baby Cart non plus.
Je suppose a contrario que les connaisseurs comme toi savent visiblement de quoi il retourne, donc l'un dans l'autre ?
Le film de yakuza chevaleresque (ninkyô) est une subdivision du genre yakuza. Il succède grosso modo aux films de samouraïs du point de vue de la période de réalisation, de la popularité (des centaines de films produits), et aussi de l'époque représentée. En effet, au départ, les ninkyôs se déroulaient essentiellement durant les ères Meiji (1868-1912) et Taishô (1912-1926). Par après, des ninkyôs se déroulant à l'époque contemporaine (les années 1960...) seront tournés. Les ninkyôs suivent un schéma narratif et proposent des personnages quasi-immuables : le protagoniste est (hormis les jeux d'argent et 2-3 bricoles) un(e) saint(e), garant des bonnes vieiles valeurs traditionnelles™, protecteur des opprimés, et se vêt de manière nippone. Par opposition, l'antagoniste, lui, s'habille à l'occidentale et n'a aucun honneur. Dans les ninkyôs se déroulant à l'époque contemporaine (où quasi-tout le monde est fringué en costard), l'antagoniste cherche souvent à transformer sa famille / son clan en société commerciale ou en parti politique alors que le/la protagoniste préfère son gang à l'ancienne. Par ailleurs, les aspects négatifs dû à l'appartenance yakuza du/de la protagoniste sont timidement visibles. Il existe parfois un personnage secondaire qui est l'ami du personnage principal, mais qui travaille pour les méchants, et est donc tourmenté à cause de cette situation.

Les méchants (hommes de main de l'antagoniste) houspillent sans arrêt le personnage principal, mais celui-ci désamorce toujours les situations houleuses sans en venir aux mains
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Puis, ils poussent le bouchon trop loin en tuant un personnage proche du/de la protagoniste. Parfois, il s'agit du personnage "ami, mais dans le camp opposé" précité.
Le/La protagoniste, n'y tenant plus, s'en va alors rétablir la justice dans une explosion de violence en tuant tous les méchants à coups de katana/poignard/revolver/bâton de dynamite/...
Parfois, l'ami "tiraillé" meurt à cette occasion, se rachetant auprès du héros/de l'héroïne.
À la fin, le personnage principal meurt ou va en prison... sauf s'il s'agit d'une femme, qui, elle, s'en tire sans problème ! :mrgreen:
La série de films Lady Yakuza est un bon exemple disponible en France de ninkyô.

Le jitsuroku ("récit véritable") est apparu par après (années 1970...), en réaction au ninkyô. Les films de Kinji Fukasaku aux titres explicites tels que Combat sans code d'honneur et Le Cimetière de la morale en constituent de bons exemples. Ici, les yakuzas sont dépeints de manière réaliste, avec une approche plus "prise sur le vif"/ "documentaire" : vulgaires, violents, violeurs, toxicomanes, dealers, proxénètes, etc. Le jitsuroku a tué le ninkyô (bien qu'il y ait eu des tentatives d'hybridisation).

Beule critique le fait que l'on met en avant des éléments associés au jitsuroku, alors que Le Jeu présidentiel relève du ninkyô. Un peu comme si on vendait un film "policé" des années 60 comme une péloche grindhouse des 70s.
Beule a écrit : 13 sept. 22, 12:45 Solide, mais j'avoue avoir un peu de mal à comprendre l'aura qui entoure ce titre plus qu'un autre au Japon (ça vaut aussi pour le Sang de la Vengeance de Katô d'ailleurs).
J'avais également trouvé Le Sang de la vengeance surestimé. Hormis la réalisation de Taï Katô, c'est un ninkyô on ne peut plus classique.
Beule a écrit : 13 sept. 22, 12:45 Le film est surtout marquant par la distance assez rare prise par le héros Tsuruta avec le monde des yakuzas lorsque le boss félon qu'il est sur le point d'éliminer invoque le code du milieu pour l'implorer de l'épargner: "Quel code ? Nous ne sommes (sous-entendu désormais) que de vulgaires gangsters". Sinon la trame est celle d'une guerre de succession ultra classique.
(...) Mais si tu en as déjà vu plusieurs, tu risques de te retrouver en terrain trop bien connu et balisé.
La prémisse du Jeu présidentiel est la suivante : un parrain (président) yakuza est sur le point de mourir. On propose son "poste" au protagoniste respectueux du code honneur yakuza (Kôji Tsuruta), qui refuse, car il a été prêté en remplacement de son ami (Tomisaburô Wakayama), qui va bientôt sortir de prison et qui, lui, est l'héritier légitime selon le code. Cependant, un chef intriguant va suggérer que le fils du parrain actuel succède à son père. Le personnage de Tomisaburô Wakayama sort de prison, et là, c'est le drame...

Le Jeu présidentiel est en quelque sorte une déconstruction du ninkyô : traditionnellement, le protagoniste parvient à désamorcer les situations conflictuelles en restant fidèle à ses principes. Ici, le respect du code yakuza ne fait qu'empirer la situation, et ce systématiquement. En outre, comme l'a déjà spoilé Beule,
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le protagoniste se rend compte à la fin qu'il n'y a pas d'honneur chez les yakuzas et tue le chef intriguant, ce qui ne soulage en rien le mal que ce dernier a engendré (tous les amis du protagoniste sont déjà morts : il n'y a plus rien à sauver.). Dans le ninkyô traditionnel, le déferlement de violence final a un effet cathartique : les nombreux méchants périssent comme il se doit.
Ce qui explique que Yukio Mishima l'ait qualifié de tragédie grecque. Ce n'est pas à mon sens un ninkyô lambda, interchangeable avec d'autres. Tomisaburô Wakayama a également droit à un beau rôle secondaire.

Le Jeu présidentiel préfigure par certains aspects Combat sans code d'honneur : même scénariste et l'interprète du chef manipulateur jouera plus tard le chef de Bunta Sugawara dans le Fukasaku, un personnage tout aussi lâche et immoral.
Beule a écrit : 13 sept. 22, 12:45Ici pas ou peu de cet aspect documentaire qui donne souvent un peu de sel aux récits du genre les plus canoniques.
C'est plutôt le jitsuroku qui vise un aspect documentaire. Le ninkyô est mal parti avec ces membres du crime organisé qui défendent la veuve et l'orphelin... :lol:
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par tenia »

Eh bé merci pour les explications ! :D
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Mosin-Nagant »

Merci pour tes lumières, Spike !
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DukeOfPrunes
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par DukeOfPrunes »

J'ai une goutte de sueur qui perle sur mon front à la lecture du commentaire de Spike.
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Re: Les Blu-ray Radiance Films

Message par Beule »

Spike a écrit : 13 sept. 22, 20:59
Beule a écrit : 13 sept. 22, 12:45Ici pas ou peu de cet aspect documentaire qui donne souvent un peu de sel aux récits du genre les plus canoniques.
C'est plutôt le jitsuroku qui vise un aspect documentaire. Le ninkyô est mal parti avec ces membres du crime organisé qui défendent la veuve et l'orphelin... :lol:
Ce n'est pas du tout ce que j'entendais :wink:
L'aspect documentaire que j'évoquais pour le ninkyo ne concerne pas la vision du crime organisé mais les à-côtés: l'enracinement de l'intrigue dans des milieux spécifiques (artisanat, construction, pêche, marchés, combattants du feu, dockers...), la formation des syndicats, l'onde de choc provoquée par tel événement climatique ou géologique (le tremblement de terre du Kanto en 1923 dans Showdown of men: Storm in Kanto - de Yamashita, tiens - par exemple). La précision de cette approche, quand elle est au rendez-vous, compte pour beaucoup dans la réception que je peux faire à certains de ces titres.

En passant, et contrairement aux idées reçues, bon nombre de films ne mettent pas en scène des membres du crime organisé défendant la veuve et l'orphelin, comme tu dis, contre un gang de yakuzas affairistes et sans scrupules. Ce sont presque aussi souvent, me semble-t-il, y compris dans des les séries les plus populaires de la Tôei (Japanese yakuza ou Brutal tales of chivalry) des membres d'une corporation non mafieuse (ou parfois rangés des voitures). Dans ce cas ils reçoivent le plus souvent l'aide d'un yakuza "chevaleresque" (Tsuruta tient régulièrement cet emploi en guest dans des films dont la vedette est tenue par Takakura) redevable au clan. Mais le "héros" n'est pas un yakuza.
Dernière modification par Beule le 14 sept. 22, 01:32, modifié 1 fois.
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