Dvdclassik : cinéma et DVD

Belle et Sébastien : Nouvelle génération : 3.5/10

Nightmare Alley (Benicio Del Toro) : 5/10
Les jeunes amants (Carine Tardieu) : 5/10

Bullet Train : 2/10

Kompromat : 6/10

Quelques rattrapages de films français très vantés:
Saint Omer d'Alice Diop est un film assez redoutable par sa prétention comme par sa forme assez hiératique et dénuée de grâce.Si on ajoute quelques touches explicatives bien scolaires soulignées en fluo ( référence à Duras au début, visionnage du Médée de Pasolini vers la fin) vous aurez compris que je n'ai pas vécu une séance normale mais une vraie punition. ATTENTION ARNAQUE qui plus est ARNAQUE ASSEZ PUANTE avec cette fascination envers l'infanticide liminaire ( un petit côté Duras/Vuillemin "sublime, forcément sublime"...argh!) 3/10

L'innocent de Louis Garrel est très sympathique et léger , tellement léger que j'ai l'impression de n'en avoir rien retenu une semaine après sinon quelques petites impressions fugaces. Sans prétention et doté de quelques idées amusantes mais vraiment pas LA comédie policière annoncée. 5/10

ca va ?

Revoir Paris : 7,5/10

Couleurs de l'Incendie (5/10)

Eaux profondes : 6.5/10

Très bonne et judicieuse question jack Carter, ça va ?
Ballentrae, j'attends avec impatience ton retour sur son documentaire Nous, ça peux être drôle. Merci pour ce moment en tout cas.

C'est très gentil de me demander des nouvelles

Je vais plutôt bien, merci.
Donc pas de lien entre mon moral du moment et la vacuité ressentie devant la baudruche d'Alice Diop.
Histoire de confirmer mon intuition, j'ai même fait l'effort de relire depuis l'article totalement délirant de M Duras "Sublime, forcément sublime" qui procède un peu du même enfumage et de la même confusion mentale. J'y vois comme lien la fascination curieuse d'une intellectuelle qui cherche à déceler dans un fait divers sordide matière à penser sa féminité.
A la limite, si cela était porté par une mise en scène, une écriture , un jeu intéressants j'aurais pu faire abstraction du propos qui ne me plaît guère (exemple:le propos de Henry portrait of a serial killer était assez déprimant et bizarre mais le cinéaste emportait le morceau par ses parti pris, idem pour un film tel que The house that Jack built pour prendre un autre film très limite) ... mais tout est à l'avenant: je ne suis pas dérangé mais juste assommé par la posture, le hieratisme qui se voudrait bressonien (n'est pas Bresson qui veut, une fois de plus!). Et puis il y a la bêtise des références soit fumeuses ( Duras les femmes tondues/ Hiroshima mon amour) soit littérales ( la scène nocturne du sublime Médée de Pasolini). Sans parler de l'utilisation des films de famille comme flashbacks pour l'universitaire.
C'est un peu cruel mais dans la foulée j'ai revu l'impeccable Une intime conviction et là il n'y a pas photo:c'est le film d'un vrai cinéaste qui sait écrire, filmer, découper.
Cela aurait pu donner un film du même acabit que le récit L'adversaire de Carrère ( je ne parle pas du film très moyen) et au final ça fait pschittt.
A part cela, Nous c'est pas si mal Je l'avais découvert sur Arte en replay donc tu vas être déçu par mon absence de réaction. L'idée du train de banlieue qui relie des fils qui cherchent à voir ce qui construit un peuple est l'archetype de la bonne idée de documentaire comme peuvent en avoir Depardon ou C Simon. C'est très intéressant, peut-être un peu inégal ( il y avait peut-être quelques coupes nécessaires, un resserrement utile) mais la démarche m'a intéressé.
Je réserve donc à Saint Omer mes diatribes renforcées sûrement par l'unanimité rencontrée par l'objet. Tous ces prix décernés à Venise , lors du Delluc ou des Césars à un objet aussi pauvre, là je ne comprends pas!
La plus grosse arnaque de l'année avec le dernier Cronenberg.

Bon, au moins, tu trouves Alice Diop plutôt à l'aise dans le doc que dans la fiction ^^.

Sinon :

Vous n'aurez pas ma haine (Kilian Riedhof) : 4/10
- Hmmm ... presque la banqueroute son 1er film. Au pire, après le drame, il fallait peux-être lâcher prise sur le récit (4 personnes dessus quand même, abusé), faire un film expérimental et irrationnel.

Armageddon Time : 8/10

Kompromat : 4.5/10