harry a écrit : ↑25 janv. 21, 11:59Peu être que du cote de chez EON/MGM on a pas non plus envie de prendre une mesure "boite de Pandore" pour la distribution du film par rapport aux plate formes. Parce que une fois qu'on a mis un pied la dedans...
Il y a peut-être un peu de ça, mais sans doute aussi le fait que le film leur a coûté 3 reins, pour un studio dont la solidité financière est fragile depuis des décennies, et qui n'a à peu près plus que cette franchise comme tête de gondole. Ca fait beaucoup pour accepter une sortie "en sous-traitance", et qui aurait de fortes chances de ne pas rapporter un instant ce que les recettes originellement budgétées pour le projet.
Supfiction a écrit : ↑25 janv. 21, 13:01Comparer le bilan de la Suède avec celui de la Norvège et de la Finlande qui eux ont confiné, plutôt. C’est sans appel et on arrive pas à la même conclusion.
Il y a globalement un facteur 10 entre les chiffres épidémiologiques de la Suède et ceux es 2 autres pays (en la défaveur de la Suède).
Pour rester dans le sujet, côté cinéma, le modèle suédois semble limiter actuellement les séances à 8 spectateurs max (la même règle que pour les tablées au restaurant, appliquée aux séances). J'adorerais voir la tête des exploitants français si on leur proposait ça.
cinephage a écrit : ↑25 janv. 21, 14:32Mais juste, ici, l'idée de ce topic est de parler de "l'avenir du cinéma" et notamment, depuis quelques mois, de la façon dont il survivra, ou non, à cette crise sanitaire. Les reports des divers blockbusters font partie du diagnostic. C'est même le sujet du topic. Donc tu peux t'en foutre, bien sur, mais alors ne regarde pas ce topic, tout simplement, parce que c'est son sujet.
Je trouve au contraire l'intervention d'hellrick fort à propos, car les salles de cinéma auront quel avenir si la crise épidémique fait relativiser l'importance du cinéma chez les spectateurs ? Si demain, les salles rouvrent et qu'une part des spectateur "s'en fout" parce qu'elle aura revu leurs priorités dans la vie, la survie du cinéma en sera forcément touchée. L'avenir du cinéma étant forcément fait de l'importance qu'il conservera (ou non) chez ses spectateurs, il devra composer avec le réajustement de certains.
De fait, cela me parait parfaitement dans le sujet de ce topic (bien plus que l'intervention de didiersept, au-delà de son contenu factuellement discutable, ne serait-ce que sur les actions mises en place dans les pays du monde au niveau des salles de spectacle et notamment des cinémas).