Dvdclassik : cinéma et DVD

Caricatural et "cliché", sans doute… Pour moi parodique c'est quand on cherche sciemment à tourner en dérision quelque chose ; ça n'est pas je pense l'effet ici recherché...

Oui caricatural, c'est proche de la parodie non?
Je ne sais pas si on doit cherche sciemment à tourner en dérision.

Roilo Pintu a écrit :

Caricatural et "cliché", sans doute… Pour moi parodique c'est quand on cherche sciemment à tourner en dérision quelque chose ; ça n'est pas je pense l'effet ici recherché...

Oui caricatural, c'est proche de la parodie non?

Est-ce que cette vision du film ne serait pas dû à l'effet du combo Hot Shots 2/Guignols de l'info, finalement ? Parce que remis dans leur contexte, les éléments de Rambo II que tu cites n'ont pour moi rien de parodiques. Clichés oui, on est dans les purs codes du film de guerre et d'aventures ; mais parodiques, non je vois pas.

Il me semble que Demolition Man a toujours été en partie pensé comme auto-dérisoire. Rambo II, comme le III, est par contre pour moi du premier degré pur et dur, mais tellement cliché et ancré dans son époque Reaganienne qu'elle est en devient une auto-caricature du film d'action bas du front US hollywoodien de l'époque. Il y a certes l'aura du film précédent (avec lequel cette suite n'a pas grand chose à voir thématiquement) et a posteriori celle de Cameron au script mais en pratique, est-on si éloigné d'un Chuck Norris de l'époque ?

Parodique, c’est volontaire. Caricatural, c’est involontaire. La nuance est importante.
D’ailleurs parfois je me demande dans quelle mesure Demolition Man était réellement une parodie très drôle dès le départ.

Oui, Hot shots et Mr Sylvestre ont fait de Rambo un personnage involontairement risible et ce n'était pas du tout l’objectif de départ.

Edit: tenia a lu dans mes pensées.

tenia a écrit :Rambo II, comme le III, est par contre pour moi du premier degré pur et dur, mais tellement cliché et ancré dans son époque Reaganienne qu'elle est en devient une auto-caricature du film d'action bas du front US hollywoodien de l'époque. Il y a certes l'aura du film précédent (avec lequel cette suite n'a pas grand chose à voir thématiquement) et a posteriori celle de Cameron au script mais en pratique, est-on si éloigné d'un Chuck Norris de l'époque ?

On va quand même rappeler à quel point il ne reste quasiment rien du scénario de Cameron dans le film de Cosmatos (Stallone ayant quasiment tout réécrit).
Je vous invite à lire le HS passionnant de Mad Movies consacré à la saga - et qui démontre en outre plutôt bien que ce qu'il y a de plus reaganien dans les 2 et 3, c'est plus leur récupération politique que les films en eux-mêmes.

Ok vu pour les réponses apportées, et la nuance dont il faut tenir compte.
Je corrige.

7swans a écrit :Escape Plan 2 et 3 sur arrivent avec la charette d'octobre sur Amazon Prime.
Je ne sais absolument pas pourquoi mais je vais m'empresser de regarder ces navets.

Vu, deux gros nanards, difficile à regarder.
Stallone a dû cachettonner comme un fou, pour peu de jours de tournage.

Nanars ou navets ? Sachant qu'un nanar c'est drôle et que ça donne envie de le regarder ; alors que le navet est juste chiant et à éviter.

Flol a écrit : alors que le navet est juste chiant et à éviter.

Ah, en même temps, un navet, ça se mange et ça peut être très bon

Roilo Pintu a écrit :

7swans a écrit :Escape Plan 2 et 3 sur arrivent avec la charette d'octobre sur Amazon Prime.
Je ne sais absolument pas pourquoi mais je vais m'empresser de regarder ces navets.

Vu, deux gros nanards, difficile à regarder.
Stallone a dû cachettonner comme un fou, pour peu de jours de tournage.

Pathétique ...
D'autant plus que les films sont sortis a peu près nulle part en salles, et qu'ils ont fait un bide monumental dans les rares pays concernés.
Si l'on excepte les franchises historique (qui s'essoufflent également) la fin de carrière de Sly ressemble de plus en plus a celle d'un Nicolas Cage

hansolo a écrit :

Roilo Pintu a écrit : Vu, deux gros nanards, difficile à regarder.
Stallone a dû cachettonner comme un fou, pour peu de jours de tournage.

Pathétique ...
D'autant plus que les films sont sortis a peu près nulle part en salles, et qu'ils ont fait un bide monumental dans les rares pays concernés.
Si l'on excepte les franchises historique (qui s'essoufflent également) la fin de carrière de Sly ressemble de plus en plus a celle d'un Nicolas Cage

Est-ce vraiment mieux pour Schwarzenegger, Bruce Willis, Travolta, Mel Gibson ?
Sans parler de van damme qui n’a pas de rocky à exploiter, et à défaut recycle du Kickboxer « Retaliation ».
Et Keanu Reeves finira pareil avec John Wick 19 et Matrix 12.

Au moins, Stallone aura réussit à terminé Rocky de belle manière (quoique, il est capable encore de tout gâcher avec un Rocky de trop).

Supfiction a écrit :

hansolo a écrit : Pathétique ...
D'autant plus que les films sont sortis a peu près nulle part en salles, et qu'ils ont fait un bide monumental dans les rares pays concernés.
Si l'on excepte les franchises historique (qui s'essoufflent également) la fin de carrière de Sly ressemble de plus en plus a celle d'un Nicolas Cage

Est-ce vraiment mieux pour Schwarzenegger, Bruce Willis, Travolta, Mel Gibson ?

Mel Gibson n'en est pas a L'arme fatale 18 & Mad Max 23 ...
Et il a su produire des œuvres qui comptent dans l'histoire du cinéma en dehors de ses 2 premiers méga succès !

Il ne me semble pas non plus qu'il cachetonne dans des œuvres Direct to SVod ...

Bien sûr, et j’espère encore qu’il se relève. Mais il faut admettre que sa carrière depuis 20 ans n’est pas au top. Il a beaucoup tourné ces derniers temps, peut-être que c’est le moment.

Supfiction a écrit :Bien sûr, et j’espère encore qu’il se relève. Mais il faut admettre que sa carrière depuis 20 ans n’est pas au top. Il a beaucoup tourné ces derniers temps, peut-être que c’est le moment.

Euh ...
Il y a 3 ans il a réalisé le formidable Tu ne tueras point & j'ai hâte de découvrir The Professor and the Madman très prometteur ...

Mel Gibson est un real brillant (et clivant ), ca le met tout de suite au dessus du paquet, un peu comme Redford qui s'est consacré à la realisation a partir des années 80.