Je cherche à compléter ma liste des films tournés par la jeune Catherine entre 1960 et 1963 - cette époque où toutes les jeunes filles à la page d'Italie voulaient être coiffées comme Catherine Spaak ! Alors pour ce qui est de Diciottenni al sole (Mastrocinque, 1962), c'est fait. Film de plage bulle-de-savon d'une insignifiance totale que j'ai regardé avec le sourire tout en sachant à quel point c'est tarte. Par contre...
Le char d'assaut du 8 septembre (de Gianni Puccini, 1960), avec Gabriele Ferzetti, Catherine Spaak, Elsa Martinelli, Romolo Valli, Yvonne Furneaux et Antonio De Teffè (futur Anthony Steffen), scénarisé par Rodolfo Sonego, Tonino Guerra et Elio Petri, est-ce que ça dit quelque chose à quelqu'un ? Le 8 septembre, c'est forcément le 8 septembre 1943, donc une comédie dramatique "national-populaire" ? Enfin, disons que je cherche à me renseigner... Ça vaut peut-être la peine...
Catherine Spaak (1945-2022)
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
Bon sang , qu'elle était craquante, déguisée en garçon dans Mademoiselle de Maupin....
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
Effectivement.
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
STORIA DI UNA MONACA DI CLAUSURA (1973)
Rattachée au courant de la nunsploitation, cette coproduction italo-franco-allemande affiche toutefois de plus nobles ambitions. L’œuvre entend en effet nous conter le parcours d’une prétendue authentique figure catholique du seizième siècle, Carmela Simoni, alias Sister Carmela. Et si elle cède volontiers aux séquences licencieuses attendues, convoquant torture, humiliations diverses et variées et lesbianisme, le bon gout reste toutefois de mise sous la direction du vétéran Domenico Paolella. Direction au demeurant un brin trop planplan pour faire de Storia di una monaca di clausura l’extravagant mélodrame fiévreux espéré sur la base d’une telle histoire. Dans un rôle presque secondaire, Catherine Spaak n’a pas grand-chose à faire si ce n’est apporter un brin d’élégance à cette affaire finalement un peu trop sage.
Rattachée au courant de la nunsploitation, cette coproduction italo-franco-allemande affiche toutefois de plus nobles ambitions. L’œuvre entend en effet nous conter le parcours d’une prétendue authentique figure catholique du seizième siècle, Carmela Simoni, alias Sister Carmela. Et si elle cède volontiers aux séquences licencieuses attendues, convoquant torture, humiliations diverses et variées et lesbianisme, le bon gout reste toutefois de mise sous la direction du vétéran Domenico Paolella. Direction au demeurant un brin trop planplan pour faire de Storia di una monaca di clausura l’extravagant mélodrame fiévreux espéré sur la base d’une telle histoire. Dans un rôle presque secondaire, Catherine Spaak n’a pas grand-chose à faire si ce n’est apporter un brin d’élégance à cette affaire finalement un peu trop sage.
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
L’ouverture de Les Adolescentes sur la poitrine frémissante de Catherine Spaak, ça me fait un peu penser à celle de Lost in translation (Le nec plus ultra, c’'est d'aimer les deux côtés).
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
Oh, je note ça. Ayant vu les deux, j'avais pas fait gaffe de la comparaison.
- manuma
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Re: Catherine Spaak (1945-2022)
UN UOMO DALLA PELLE DURA (1972)
Drame criminel davantage que film de boxe, Un uomo dalla pelle dura ne renverse pas la table dans un genre comme dans l'autre. Ni passionnante ni ennuyeuse, l’œuvre bénéficie en premier lieu de la prestation concernée d'un Robert Blake en mode cogneur irréfléchi. Son petit show sans filet - on sent que Prosperi laisse couler - sort ainsi un peu de la routine un ensemble pas bien aidé par une mise en scène sans beaucoup d'inspiration, en dépit d'un cadre géographique attractif (le Nouveau-Mexique) - on imagine un spectacle autrement plus séduisant entre les mains d'un Alberto de Martino ou Michele Lupo. Sinon, à l'instar de Tomas Milian, Catherine Spaak semble s'ennuyer poliment dans un rôle sans aucun intérêt. J'ai une nouvelle fois l'impression que les années 70 ont été un peu plus compliquées que la décennie précédente pour l'actrice...
Drame criminel davantage que film de boxe, Un uomo dalla pelle dura ne renverse pas la table dans un genre comme dans l'autre. Ni passionnante ni ennuyeuse, l’œuvre bénéficie en premier lieu de la prestation concernée d'un Robert Blake en mode cogneur irréfléchi. Son petit show sans filet - on sent que Prosperi laisse couler - sort ainsi un peu de la routine un ensemble pas bien aidé par une mise en scène sans beaucoup d'inspiration, en dépit d'un cadre géographique attractif (le Nouveau-Mexique) - on imagine un spectacle autrement plus séduisant entre les mains d'un Alberto de Martino ou Michele Lupo. Sinon, à l'instar de Tomas Milian, Catherine Spaak semble s'ennuyer poliment dans un rôle sans aucun intérêt. J'ai une nouvelle fois l'impression que les années 70 ont été un peu plus compliquées que la décennie précédente pour l'actrice...