Page 2 sur 3

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 20:30
par cinéfile
Celui que j'aimerais bien décrouvrir c'est son Dream Lover, qui avait quand même reçu le Grand Prix à Avoriaz. Pas très bon parait-il.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 20:33
par Alexandre Angel
Intéressant, Michel2!
J'ai un vague souvenir d'ondes positives émanant de Présumé innocent, que tu réactives.
Quant à Pakula en général, je n'ai jamais eu vraiment le contact avec ce cinéaste, même si j'ai vu plusieurs fois Klute.
Mais Klute, c'est le fascinant Sutherland, c'est Jane Fonda au tout début du fait de sa beauté et c'est aussi, dans un petit rôle, Roy Scheider. C'est une distribution canon.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 20:41
par la_vie_en_blueray
Jamais vu Klute.

J'aimerais bien que The parallax View soit restauré.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 20:44
par la_vie_en_blueray
cinéfile a écrit :Celui que j'aimerais bien décrouvrir c'est son Dream Lover, qui avait quand même reçu le Grand Prix à Avoriaz. Pas très bon parait-il.
Vainqueur devant Enemy, House, Re-animator, Fright Night, amusant qu'ils aient donné le prix à ce film plus standard.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 21:18
par Alexandre Angel
la_vie_en_blueray a écrit :Jamais vu Klute.
Jamais vu The Parallax View

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 21:37
par manuma
Alexandre Angel a écrit :Jamais vu The Parallax View
Son meilleur, pour moi. Le plus subtil, le plus surprenant. Derrière, je mettrais bien The Sterile cuckoo et Klute (par revu depuis son passage à la télé, en 87 ou 88, ceci dit). Découverts à peu près à la même époque, je garde un bon souvenir des mal aimés Dream lover (très beau sore de Michael Small) et Rollover. Mais bon, une révision s'impose pour ces deux-là (d'autant que j'ai été un peu déçu par ma révision de Starting over, l'an passé, comédie de mœurs un peu plus attendue que le souvenir que j'en gardais).

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 22:06
par Alexandre Angel
manuma a écrit :
Alexandre Angel a écrit :Jamais vu The Parallax View
Son meilleur, pour moi. Le plus subtil, le plus surprenant.
Merci, je vais m'y atteler.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 22:33
par O'Malley
Pakula, c'est vrai que c'est surtout une grande carrière de producteur dans les années 60, au côté de Robert Mulligan, et trois oeuvres majeures dans les années 70 qui restent chacune une référence dans l'étude socio-politique des USA. Dans les années 80, il y a Le choix de Sophie que je n'ai pas vu mais qui a ses détracteurs, il me semble.
Finalement, peu de films mémorables mais suffisamment brillants pour en faire un réalisateur incontournable du cinéma américain, qui côtoie, pour la même période, Sidney Pollack, Sidney Lumet ou Robert Mulligan (alors que ces derniers ont plus de films incontournables à leur actif).

Sinon, Présumé Innocent et L'affaire Pélican sont deux films efficaces que j'aimerai bien revoir.
Dans les années 90 (donc à l'adolescence), c'était des films dont la sortie me laissait totalement de marbre, m'extasiant plutôt sur le dernier Paul Verhoeven, Clint Eastwood, Oliver Stone ou Martin Scorsese.
Je les avais, à l'époque, regardé d'un oeil distrait, souvent en les louant au videoclub pour mes parents; finalement, ces deux Pakula restent deux bons moments (surtout Présumé Innocent - l'effet Greta Scacchi peut-être :mrgreen: ).
Par contre, je garde un assez mauvais souvenir d'Ennemis approchés, que j'avais trouvé lourd et téléphoné.

J'aimerai bien les revoir à nouveau, de même que la plupart des thrillers de cette décennie, même les plus anodins (mauvais) comme Juste Cause, Le client, L'expert ou Le droit de tuer? (films que je n'avais pas apprécié à l'époque).

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 27 juil. 17, 22:45
par Commissaire Juve
AtCloseRange a écrit :...
J'avais oublié son incursion dans le western, Le Souffle de la Tempête (passé sur la 5 à l'époque, je crois bien). Pas un mauvais souvenir, mon DVD traîne toujours en attente de visionnage... depuis 10 ans.
J'allais le citer. J'aime beaucoup. J'aimerais bien une réédition en HD.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 28 juil. 17, 17:03
par Michel2
Twilight Time l'a sorti aux Etats-Unis en Blu-Ray :

http://www.twilighttimemovies.com/comes ... n-blu-ray/

Le disque n'est pas zoné, mais comme les BR TT sont censés être vendus uniquement sur le marché nord-américain, il ne propose pas de STF, seulement des STA pour malentendants.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 28 juil. 17, 17:58
par la_vie_en_blueray
Surtout les TT coutent un bras.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 29 juil. 17, 12:12
par Commissaire Juve
Michel2 a écrit :Twilight Time l'a sorti aux Etats-Unis en Blu-Ray :

http://www.twilighttimemovies.com/comes ... n-blu-ray/
Ah tiens ? C'est bon signe : on a une toute petite chance pour qu'il finisse par débarquer chez nous un jour.

Mais je ne l'achèterai pas en version TT. A présent, s'il n'y a pas au moins des sous-titres français, je n'achète plus (je veux pouvoir partager les films ; et les gens qui m'entourent ne sont pas forcément anglophones).

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 31 juil. 17, 19:04
par Michel2
la_vie_en_blueray a écrit :Surtout les TT coutent un bras.
Dans l'absolu oui, mais si on profite des soldes périodiques que proposent TT et Screen Archives Entertainment, on peut les toucher à des prix raisonnables. Je me suis récemment offert Le jardin du diable de Hathaway pour $15 et La Moglie Piu Bella de Damiano Damiani pour $9,95. Dans le cas de Comes A Horseman, le prix catalogue est même plus bas ($23) parce que le master fourni à TT n'était pas optimal, ce qui fait que l'éditeur à préféré le proposer à un prix plus faible plutôt que ne pas le sortir du tout. Quand il passera en solde dans quelques mois, il sera probablement dans la fourchette $10-15 chez SAE.

Et pour ce qui est d'une édition française du Souffle de la tempête, je ne sais pas s'il y a des projets en ce sens mais je suis d'un optimiste très relatif compte tenu de l'état général du marché hexagonal.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 19 sept. 17, 09:45
par Ben Castellano
Pas fan de Klute ni des Hommes du président, j'ai bien aimé A cause d'un assassinat. Le film a pas mal d'humour, pas toujours extra (les scènes de bagarre / cascades en voiture de la première partie, ou celles avec Hume Cronyn), je ne sais pas si c'est un à cause de la présence Lorenzo Semple Jr au scénario... le personnage de Warren Betty n'est pas passionnant non plus, l'acteur paraît se concentrer en permanence pour jouer le type à l'apparence pas futé qui démontre une grande intelligence (même si ça rend le héros assez ambigu in fine: ça aurait été amusant de pousser le truc jusqu'au bout, car il peut passer pour un peu sociopathe sur les bords)...
Mais pour le reste le côté un peu "Low Profile" et resserré du film, habité de certaines scènes conceptuelles qui gardent un fort impact (le barrage, le test en image, et la très belle idée de la répétition du meeting pour le climax), offrent un réel cachet. Je ne suis toujours pas convaincu d'une véritable patte de Pakula à la mise en scène, j'ai l'impression qu'il doit énormément à Gordon Willis sur cette période. Je préfère largement le Frankenheimer de Seconds et Une balle dans la tête, ou Blow Out auquel on pense beaucoup ici. Mais c'est le meilleur film du réal que j'ai vu.

Re: Alan J. Pakula (1928-1998)

Publié : 8 juin 18, 21:38
par Roilo Pintu
A cause dun assassinat (Alan J. Pakula - 1973)

Très bon thriller paranoïaque qui reflète bien le climat de suspicion de son époque. Film qui conserve toujours son efficacité et qui avance son intrigue sous la forme d'une enquête menée par un Warren Beatty très sobre et charismatique.
Réalisation très soignée, les cadrages mettent bien en valeur des décors judicieusement choisis (entre la Space Needle de Seattle rarement utilisée au Cinéma, l'hypnotique scène du test, les architectures modernes des années 70...), le tout dans une lumière appropriée, le film jouant clairement sur les zones d'ombre et de lumière.
Cahier des charges respecté tant sur la forme que sur le fond et qui atteindra son paroxysme dans la partie finale, avec cet impressionnant décor de salle de conférence, parfaite illustration des thèmes évoqués, de la place que doivent avoir les personnages. Le destin est scellé. Parfait. Le film se clot comme il a commencé par un choix là aussi judicieux de mise en scène.
NB : sans surprise traduction peu inspirée du titre original (The Parallax view)