Michael Winner (1935-2013)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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shubby
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Re: Michael Winner (1935-2013)

Message par shubby »

AtCloseRange a écrit : 22 août 17, 20:14 Je rapatrie
AtCloseRange a écrit :Le Cercle Noir - Michael Winner (1973)
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon vieux Charles Bronson et celui-ci est vraiment bon. La réalisation de Winner est dynamisée par un montage très cut, les bonnes séquences d'action se succèdent (une longue poursuite entre une voiture et une moto, une autre dans le désert, un gunfight dans une maison au décor bien baroque et un final explosif du même tonneau).
L'histoire est parfois un peu embrouillée (ça fait partie de son charme), ce n'est pas le film le plus progressiste qui soit (les gays, les hippies ne sont pas vraiment montrés sous un bon jour) mais ça fonctionne. Et il y a une scène de début d'incendie à base mégot dans une corbeille et de policier raciste incompétent vraiment marrante.
On remarque le regretté John Ritter dans un de ses premiers rôles.
Un bon moment de cinoche avec en bonus, une sympathique BO 70s comme je les aime.
M'a bien ennuyé perso. On sent une enquête ratatinée pour coller au cahier des charges Bronsonien, du coup j'ai peiné à m'impliquer. Quelques plans malins, de bonnes scènes par ci par là, dont un bel effet de montage à la Peckinpah à un moment le temps de schématiser la violence autodestructrice du héros, mais sans issue réelle. Donne envie de revoir du Peckinpah, voilà. Du polar 70's lambda.
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manuma
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Re: Michael Winner (1935-2013)

Message par manuma »

WON TON TON: THE DOG WHO SAVED HOLLYWOOD (1976)

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Je m'attendais (assez naïvement) à une comédie plutôt familiale, relativement passe-partout. Fatal error : Winner restera toujours Winner, cinéaste aimant par dessus tout jouer les trublions. Ainsi, comme à son habitude, le réalisateur de Lawman fonce dans le tas sans trop réfléchir, se payant Hollywood via une satire de l'usine à rêve californienne à l'humour d'un gout souvent douteux. Grand amateur des facéties du bonhomme, j'ai donc largement trouvé mon compte au contact de ce film carburant au cynisme permanent. Mais je peux comprendre qu'un ensemble aussi rentre-dedans n'ait pas enchanté grand-monde à sa sortie .
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