Dvdclassik : cinéma et DVD

Supfiction a écrit : ↑11 nov. 21, 13:07 La malédiction des productions françaises des plateformes américaines continue avec le pathétique Flashback, sorte de Visiteurs / retour vers le futur bêtement féministe qui a pourtant les honneurs d’une campagne d’affichage dans Paris. Je ne connaissais caroline vigneaux que sur les affiches de spectacles parisiens, ce n’est plus le cas malheureusement.
A croire que les plateformes produisent volontairement des merdes françaises pour saloper la législation.

Vu. On dirait que le scénario a été écrit par Caroline de Haas. Bon, il deux trois trucs qui m'ont fait sourire (le coup du pantalon "Levis") mais sinon c'est du niveau des Visiteurs - La Révolution.

A la recherche ce week-end d'un bon "true crime" hors Netflix je suis tombé sur l'excellente mini-série documentaire Lorena. Le point de départ est un fait divers particulièrement peu banal : une femme qui coupe le pénis de son mari en pleine nuit, alors que ce dernier est endormi, puis jette l'appendice dans un terrain vague. Ce simple fait-divers glauque est devenu un véritable phénomène de société suite à l'incroyable emballement médiatique des chaînes d'info américaines, alors en plein essor. Le mari devenant une star des plateaux télé, ardemment défendu pour tous les hommes, et la femme devenant aux yeux de tous une hystérique qui a commis le pire. D'abord pris pour un acte de folie isolé, la réalité est (comme toujours) bien plus complexe qu'elle n'y parait. Cette histoire de pénis coupé va permettre de remettre en lumière le terrible sujet des violences faites aux femmes tout en montrant l'absurdité de la récupération médiatique et capitaliste qui caractérise si bien l'Amérique. Fascinant.

Spongebob a écrit : ↑15 nov. 21, 12:04 la récupération médiatique et capitaliste qui caractérise si bien l'Amérique. Fascinant.

En regardant les premières minutes, avec Lorena sur le plateau de télé, j’ai l’impression que cela pourrait être un extrait de chez Hanouna. Il semble donc que l’on a de moins en moins de retard sur l’Amérique (cocorico).
Par contre, je ne suis pas fan de ce genre de programme où il s’agit visiblement d’une succession d’interviews.

Supfiction a écrit : ↑15 nov. 21, 12:23

Spongebob a écrit : ↑15 nov. 21, 12:04 la récupération médiatique et capitaliste qui caractérise si bien l'Amérique. Fascinant.

En regardant les premières minutes, avec Lorena sur le plateau de télé, j’ai l’impression que cela pourrait être un extrait de chez Hanouna. Il semble donc que l’on a de moins en moins de retard sur l’Amérique (cocorico).
Par contre, je ne suis pas fan de ce genre de programme où il s’agit visiblement d’une succession d’interviews.

Il n'y a pas plus d'interviews que dans la plupart des documentaires type "true crime". Dans ce genre très balisé et typiquement américain je trouve que celui-ci est vraiment très réussi.

Spongebob a écrit : ↑15 nov. 21, 12:45

Supfiction a écrit : ↑15 nov. 21, 12:23

En regardant les premières minutes, avec Lorena sur le plateau de télé, j’ai l’impression que cela pourrait être un extrait de chez Hanouna. Il semble donc que l’on a de moins en moins de retard sur l’Amérique (cocorico).
Par contre, je ne suis pas fan de ce genre de programme où il s’agit visiblement d’une succession d’interviews.

Il n'y a pas plus d'interviews que dans la plupart des documentaires type "true crime". Dans ce genre très balisé et typiquement américain je trouve que celui-ci est vraiment très réussi.

Je te crois sur parole mais je découvre un peu ce genre. L’impression désagréable de voir une émission de voyeurisme de l’après midi ou de seconde partie de soirée des chaines bas de gamme.

odelay a écrit : ↑10 nov. 21, 20:59 Ben oui c’est bien. On l’a dit plein de fois ici. Et c’est mille fois mieux que Kiss ass que j’avais détesté.

Avis totalement opposé pour ma part, j'ai toujours adoré le 1er "Kick Ass" (le second est une merde sans nom), alors que je me suis sévèrement ennuyé devant une bonne partie des deux saisons de "The Boys".

Supfiction a écrit : ↑15 nov. 21, 13:51

Spongebob a écrit : ↑15 nov. 21, 12:45
Il n'y a pas plus d'interviews que dans la plupart des documentaires type "true crime". Dans ce genre très balisé et typiquement américain je trouve que celui-ci est vraiment très réussi.

Je te crois sur parole mais je découvre un peu ce genre. L’impression désagréable de voir une émission de voyeurisme de l’après midi ou de seconde partie de soirée des chaines bas de gamme.

Lorena commence un peu comme ça mais finie par dévier vers un sujet de société bien plus large et bien plus intéressant qu'un banal fait divers.

Les faits divers sont rarement anodins et très souvent des révélateurs de phénomènes et tendances de fond de la société.
En l’occurrence, quel est le sujet de société ? Les violences conjugales ?

Supfiction a écrit : ↑15 nov. 21, 15:05 Les faits divers sont rarement anodins et très souvent des révélateurs de phénomènes et tendances de fond de la société.
En l’occurrence, quel est le sujet de société ? Les violences conjugales ?

Les violences faites aux femmes au sens large, et notamment le viol conjugal.

Spongebob a écrit : ↑15 nov. 21, 15:29

Supfiction a écrit : ↑15 nov. 21, 15:05 Les faits divers sont rarement anodins et très souvent des révélateurs de phénomènes et tendances de fond de la société.
En l’occurrence, quel est le sujet de société ? Les violences conjugales ?

Les violences faites aux femmes au sens large, et notamment le viol conjugal.

Oui. Chacun ses mots.

Under The Silver Lake vient de débarquer!

Orelsan : Montre jamais ça à personne - Clément Cotentin & Christophe Offenstein : Plus qu'un portrait du rappeur français, un doc sur l'amitié et la fraternité, émouvant, touchant, passionnant, dépassant le simple cadre du rap et des fans ou non d'Orelsan.

Oui. Très sympa même quand on aime pas le rap (d’ailleurs Orelsan a la particularité unique d’être un rap compréhensible). Les cinéphiles se reconnaîtront peut-être dans ces vidéos amateurs du frangin, en particulier dans les premiers épisodes où tout n’est que rêve illusoire de gloire et où perce le doute, le poids du regard familial et l’ombre de l’échec.

Supfiction a écrit : ↑20 nov. 21, 10:20 Oui. Très sympa même quand on aime pas le rap (d’ailleurs Orelsan a la particularité unique d’être un rap compréhensible). Les cinéphiles se reconnaîtront peut-être dans ces vidéos amateurs du frangin, en particulier dans les premiers épisodes où tout n’est que rêve illusoire de gloire et où perce le doute, le poids du regard familial et l’ombre de l’échec.

C'est à dire ?
Il y a pleins de rappeurs français tout à fait compréhensible.
Orelsan c'est surtout en grande partie un rappeur surcôté pour ceux qui n'aiment pas le rap...

Arn a écrit : ↑20 nov. 21, 21:49

Supfiction a écrit : ↑20 nov. 21, 10:20 Oui. Très sympa même quand on aime pas le rap (d’ailleurs Orelsan a la particularité unique d’être un rap compréhensible). Les cinéphiles se reconnaîtront peut-être dans ces vidéos amateurs du frangin, en particulier dans les premiers épisodes où tout n’est que rêve illusoire de gloire et où perce le doute, le poids du regard familial et l’ombre de l’échec.

C'est à dire ?
Il y a pleins de rappeurs français tout à fait compréhensible.
Orelsan c'est surtout en grande partie un rappeur surcôté pour ceux qui n'aiment pas le rap...

C’est juste factuel. C’est le seul dont j’ai été capable de supporter l’écoute d’un morceau en entier (et de comprendre ce qu’il dit et même où il veut en venir). Les autres c’est un rejet immédiat et viscéral dès les premières secondes. « Rap surcoté » je ne comprends même pas ce que ça veut dire.