Deuxième Schroeder pour moi après le remarquable Barfly et je suis une nouvelle fois conquis. Libre adaptation de l'oeuvre précédente d'Hathaway, le film tient forcément sur les épaules de Cage, dans une interprétation intense et loufoque de l'antagoniste mafieux par excellence. Bodybuildé et asthmatique, on assiste aux prémices de la fureur émotionnelle dont son jeu ne se libérera plus jamais vraiment ensuite. Sous le drame, l'ironie et la drôlerie du film est bien là et les interprétations sont remarquables, surtout celle de Michael Rapaport. Seuls Caruso et Samuel L. Jackson agissent avec une certaine forme de pudeur ici. L'histoire très remaniée par rapport au film de 47 tient la route, offrant une intrigue forte et pétrie de classe. Super.
- I have an acronym for myself. You know what it is? B.A.D. Balls, attitude, direction. You should give yourself an acronym. It helps you visualize your goals.
- How about F.A.B. ? Fucked at birth.
- No good. Too negative.
Ah oui, je suis d'accord et j'aime bien le problème lacrymal de Samuel Jackson
J'avais trouvé formidable l'entrée en matière : ce défilé de camions (remplis de voitures, c'est ça ?) dans des rues nocturnes. L'excellent Richard Price est au scénario.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Oui, un vol de poids-lourds savamment orchestré dès l'introduction du film après les supplications du personnage de Michael Rapaport sur Caruso, en parfaite incarnation de la petite frappe du Queens par excellence. C'est exquis.
Je suis assez intéressé par Cheeters pour continuer chez Schroeder, film de casino avec Dutronc et Bull Ogier. Ça a l'air classe.
Tricheurs donc...vu que c'est un film français de surcroit
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky