Je ne vais pas détailler mon avis, qui rejoint la plupart de ceux déjà formulés ici (un opus pas honteux, mais jamais brillant, en somme), mais - au risque de me répéter et/ou de passer pour un pinailleur - je voulais revenir là-dessus :
Harkento a écrit :l'introduction qui est juste ultra jouissive et spectaculaire dans le sens noble du terme avec ses plans séquences de malade mental
tenia a écrit : Evidemment, il y a l'intro en plan séquence à Mexico
Eusebio Cafarelli a écrit :plan séquence mais un faux je pense, avec raccord caché par l'affiche lorsqu'ils rentrent dans l'hôtel
Jeremy Fox a écrit :alors que le plan séquence initial n'a rien d'extraordinaire je trouve
Julien Léonard a écrit : (plan-séquence d'ouverture incroyable)
Ce n'est absolument pas un plan-séquence : un "plan-séquence", c'est lorsque l'unité technique du plan et l'unité narrative de la séquence coïncident parfaitement. Si toute la
séquence à Mexico (bagarre en hélico incluse) avait été en un seul plan, ça aurait été un plan-séquence. Mais passé le premier plan (éventuellement partagé en deux parties, d'ailleurs) - qui s'achève lorsque James a Sciarra dans son viseur - la séquence est même plutôt très découpée. Donc c'est un plan long, certes, virtuose si on veut, mais ce n'est pas un plan-séquence. Sur un forum cinéphile, je trouve que c'est une confusion autrement plus embêtante que d'employer "métrage" à la place de "long-métrage" (tic qui m'agace aussi mais révèle une paresse ou une posture de langage davantage qu'il n'induit un contresens). Désolé pour le message capellovicien.