Dvdclassik : cinéma et DVD

Ratatouille a écrit :Clairement, on sent que Chastain est celle qui s'est le plus amusée sur le plateau. On a l'impression qu'elle est le seul être humain du film, en fait. Quitte à tomber dans le grotesque.

AtCloseRange a écrit :

G.T.O a écrit :

Presque aussi mauvais que Blade 2.

ça tombe mal, c'est son meilleur film

non son meilleur c'est "Mimic"

mannhunter a écrit :

AtCloseRange a écrit : ça tombe mal, c'est son meilleur film

non son meilleur c'est "Mimic"

Faudrait que je le revois celui-là. J'en ai un bon souvenir.

G.T.O a écrit :

mannhunter a écrit :
non son meilleur c'est "Mimic"

Faudrait que je le revois celui-là. J'en ai un bon souvenir.

La version "Director's Cut" vaut vraiment le coup

Bonjour,

sait on s'il y a une sortie Blu-Ray plus étoffée que le disque qui sort le 23/02/15 prévue?

Rien de prevu pour le moment. Et vu les retours critique et public, je n'attendrais pas.

Petite claque visuelle et j'en suis le premier surpris, ce Crimson Peak suinte le travail bien fait : direction artistique démentielle, décors superbes, photos hyper chiadée, mouvements d'appareils à tout les étages, c'est vraiment du très bel ouvrage et pour moi Del Toro n'aura jamais autant fait dans l'orfèvrerie.

Le problème c'est que passé la première partie américaine vraiment pas mal, qui se conclue sur une scène ultra-violente qui n'est pas sans rappeler certains passage du Labyrinthe de Pan, le film s'enlise dans son décorum, joue au fétichiste et peine clairement à donner vie à son petit scénar tout mal torché. Parce que dans le genre scénario fainéant à base de collages, incohérents et raté ça se pose là. J'ai rien compris à l'utilisation des fantômes, dont la plupart des apparitions ne fonctionnent pas (CGI pas géniaux, mais concept sympa), puisqu'ils ne créent jamais la peur (et Del Toro n'a pas l'air de la chercher vu qu'il bâche ces séquences en quelques secondes) et ne servent à rien... mais vraiment à rien et ce jusqu'au final.

C'est un peu triste de voir un tel travail au service de quelque chose d'aussi pauvre et rabâché. A son crédit le rythme du film tiens bien le coup et ça se suit sans ennui, mais c'est à peu prêt tout.

J'étais prêt à démonter le film juste après l'avoir vu, mais à bien y réfléchir il y a tout de même quelques aspects sympathiques qui lui permettent de ne pas sombrer totalement. Je ne reviendrai pas sur les évidentes qualités du production design, mais plutôt sur l'effet induit par ces dernières: Crimson Peak est un film incroyablement tactile et c'est par cet angle qu'il a du mérite. En se focalisant sur l'incarnation de ce décor vivant, respirant, transpirant (ces murs!) on parvient à atteindre une sorte de stase subconsciente qui vient s'inscrire dans un renfort de l'esprit et permettrai presque de faire abstraction des lacunes scénaristiques et autres scories. Même cas de figure que Christophe Gans avec son adaptation de La belle et la bête. Disons que niveau construction, c'est pas pire qu'un Mario Bava pour moi.
Considérer le manoir comme un personnage réellement vivant revient à créer un parallèle littéraire de bon aloi, que Del Toro semble prendre beaucoup de plaisir à revisiter. On serait ici dans le roman descriptif, celui qui s'attarde longuement sur les textures, les senteurs et les impressions. Sur le sentiment internalisé.
Les figures de style récurrentes du réalisateurs sont malheureusement trop lourdes pour permettre des développements réellement marquants, mais le surjeu des comédiens (agaçant sur le moment, mais plaisamment camp en y repensant) et le rythme bien mené permettent de s'y amuser, comme à une sorte de Scooby-Doo gothique, pour peu qu'on soit bien luné.

Ayé, enfin vu. Indulgent, j'ai apprécié les prestations, les décors... point. Scénario nul, pas d'ambiance, jusqu'à un étrange tirage de balle dans le pied avec la présence d'une Mia Wasikowska qui souligne, au désavantage de ce film fantastico-rococo, le cousinage d'avec l'autrement plus sulfureux Stoker de PCW, où elle tient peu ou prou le même rôle. PCW, qui savait, lui, ne pas dépasser les réglementaires 100mn max de toute bonne péloche fantastique qui se respecte.
Encenser ce film reviendrait presque, je trouve, à réabiliter le Hantises de De Bont.
Ah, si : les gosses - qui se sont gentiment ennuyés - ont bien aimé les costumes. Du, coup, on a enchaîné avec Cendrillon, le dessin animé. Voilà voilà...

Ca me conforterait presque dans l'idée que GDT n'a plus rien à dire depuis Hellboy premier du nom. Le sympa labyrinthe autopompe L'échine, Hellboy 2 Blade 2, Pacific Rim, hormis sa forme, est plus con qu'un film de Michael Bay (si, si), et La forme de l'eau (pas vu) serait un pompage éhonté de Delicatessen. J'avoue tt de même être curieux de découvrir sa Nightmare Alley.

shubby a écrit : ↑22 févr. 21, 14:29 Ca me conforterait presque dans l'idée que GDT n'a plus rien à dire depuis Hellboy premier du nom. Le sympa labyrinthe autopompe L'échine, Hellboy 2 Blade 2, Pacific Rim, hormis sa forme, est plus con qu'un film de Michael Bay (si, si), et La forme de l'eau (pas vu) serait un pompage éhonté de Delicatessen.

Etant déjà a la base dubitatif sur le "génie absolu" de GDT, c'est pas moi qui vais te contredire. Le type a son style mais tourne en rond, de même que ses histoires ou l'on voit les choses venir a des km. Ca va une fois, deux fois... a la fin c'est lourd.

Quand a la Forme de l'Eau avec Profondo on avait trouvé comme titre alternatif "Amelie Colin", tire en les conclusions que tu veux.

shubby a écrit : ↑22 févr. 21, 14:29
Encenser ce film reviendrait presque, je trouve, à réabiliter le Hantises de De Bont.

[...]Pacific Rim, hormis sa forme, est plus con qu'un film de Michael Bay (si, si)

Bon, ok, voilà, hein, non mais... faut arrêter 30 secondes.

harry a écrit : ↑22 févr. 21, 14:57
Quand a la Forme de l'Eau avec Profondo on avait trouvé comme titre alternatif "Amelie Colin", tire en les conclusions que tu veux.

Joli

Je suis plutot d’accord avec l’avis de Johny Doe ci dessus. 1er partie assez chouette, 2 globalement plus difficile.

Quant aux autres films, désolé mais pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé la Forme de l’eau et suis presque pret a dire du bien de certains trucs de Pacific Rim. Et je vais me refaire Hellboy 2.

Sinon, Mimic, on le trouve en bluray ?

Amelie Poulain c’est un plagia de Chuncking Express, Delicatessen, c’est pas fameux. Pour moi, le meilleur film de Jeunet c’est son Alien (pour ceux que j’ai vu).

La forme de l'eau, faut que je le vois. On trouve de belles choses ds PR, oui.
Qt au très mignon Hellboy 2, je me le referai un jour. Qd il passera sur Gulli ^^. Je pense toutefois que je reverrai avant la version de Neil Marchal. Malgré sa fin toute pourrie, ds l'esprit elle est bcp plus proche de la BD.
Pas d'accord pour Jeunet, mais c'est pas grave

shubby a écrit : ↑23 févr. 21, 22:15 La forme de l'eau, faut que je le vois. On trouve de belles choses ds PR, oui.
Qt au très mignon Hellboy 2, je me le referai un jour. Qd il passera sur Gulli ^^. Je pense toutefois que je reverrai avant la version de Neil Marchal. Malgré sa fin toute pourrie, ds l'esprit elle est bcp plus proche de la BD.

Marrant ca, j’ai jamais fait le lien entre les Hellboy de Del Toro et la bd de Mignola
Hellboy 2, tres mignon, c’est pas le souvenir que j’en garde. Mais bon c’est pas du Romero n’ont plus.

shubby a écrit : ↑23 févr. 21, 22:15 Pas d'accord pour Jeunet, mais c'est pas grave