Re: Vice Versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen - 2015)
Publié : 4 juil. 15, 14:32
J'y ai vraiment cru pendant 20-30 minutes. La poésie, l'invention, la concept brillant et intelligent, l'émotion mise en avant etc...
Puis, une fois que Joie et tristesse sont séparées de la salle de commande, j'ai trouvé ça vraiment moyen. Le script est vraiment décevant entre un scénario linéaire (et donc prévisible "oh non, l'île où on voulait aller vient de tomber, allons à la suivante"), des situations répétitives, une overdose de séquences intégrées dans le seul but de montrer l'envers des coulisses mémorielles (parfois vraiment gratuites comme le tunnel des abstractions, scènes plutôt amusantes mais qui ne sert vraiment à rien au final), le chantage affectif avec l'ami imaginaire (vous connaissez quelqu'un qui en a déjà eu au fait ? Moi personne), Et comme à chaque fois avec Pixar, le recours artificiel aux morceaux de bravoures/suspens a fini par me lasser, d'autant qu'il repose sur un argument vraiment idiot ("oh non, si elle prend le bus, elle va perdre ses émotions A JAMAIS !" )
Et de manière générale, je trouve que le scénario est en fait assez limité, réduit à ce qui arrange le déroulement de l'histoire (le choix des émotions internes me parait vraiment arbitraire). De plus la "psychologie" du personnage principal est quand même stéréotypée à mort (la nouvelle école, sa meilleure amie qui se fait une nouvelle copine, la crise avec les parents, la décision de fugue) et beaucoup trop propre et lisse dans sa jeunesse.
Bref, au bout d'un moment, j'ai vraiment abdiqué à me prendre au jeu.
Les 15-20 dernières minutes possèdent tout de même de très beaux moments qui viennent redorer le blason du film, notamment la découverte de la mélancolie ou la compassion. Mais bon, je me disais qu'il fallait 1 ou 2 séquences au voyage de Chihiro pour faire ce que Vice versa fait en 90 minutes (et avec beaucoup plus de finesse).
Par contre, je me disais que ce concept pourrait surtout donné une excellente série télé : un épisode pour expliquer aux enfants des sentiments contradictoires, à gérer des émotions complexes ou à expliquer le fonctionnement des rêves, de l'assimilation, de l'apprentissage, de la mémoire, du besoin de tester des parents etc....
Bref, un nouveau Pixar qui me laisse une nouvelle fois ma faim, avec même un sentiment de gâchis plus prononcé que d'habitude car j'avais vraiment adoré le premier quart.
Puis, une fois que Joie et tristesse sont séparées de la salle de commande, j'ai trouvé ça vraiment moyen. Le script est vraiment décevant entre un scénario linéaire (et donc prévisible "oh non, l'île où on voulait aller vient de tomber, allons à la suivante"), des situations répétitives, une overdose de séquences intégrées dans le seul but de montrer l'envers des coulisses mémorielles (parfois vraiment gratuites comme le tunnel des abstractions, scènes plutôt amusantes mais qui ne sert vraiment à rien au final), le chantage affectif avec l'ami imaginaire (vous connaissez quelqu'un qui en a déjà eu au fait ? Moi personne), Et comme à chaque fois avec Pixar, le recours artificiel aux morceaux de bravoures/suspens a fini par me lasser, d'autant qu'il repose sur un argument vraiment idiot ("oh non, si elle prend le bus, elle va perdre ses émotions A JAMAIS !" )
Et de manière générale, je trouve que le scénario est en fait assez limité, réduit à ce qui arrange le déroulement de l'histoire (le choix des émotions internes me parait vraiment arbitraire). De plus la "psychologie" du personnage principal est quand même stéréotypée à mort (la nouvelle école, sa meilleure amie qui se fait une nouvelle copine, la crise avec les parents, la décision de fugue) et beaucoup trop propre et lisse dans sa jeunesse.
Bref, au bout d'un moment, j'ai vraiment abdiqué à me prendre au jeu.
Les 15-20 dernières minutes possèdent tout de même de très beaux moments qui viennent redorer le blason du film, notamment la découverte de la mélancolie ou la compassion. Mais bon, je me disais qu'il fallait 1 ou 2 séquences au voyage de Chihiro pour faire ce que Vice versa fait en 90 minutes (et avec beaucoup plus de finesse).
Par contre, je me disais que ce concept pourrait surtout donné une excellente série télé : un épisode pour expliquer aux enfants des sentiments contradictoires, à gérer des émotions complexes ou à expliquer le fonctionnement des rêves, de l'assimilation, de l'apprentissage, de la mémoire, du besoin de tester des parents etc....
Bref, un nouveau Pixar qui me laisse une nouvelle fois ma faim, avec même un sentiment de gâchis plus prononcé que d'habitude car j'avais vraiment adoré le premier quart.