L'autosuggestion markettée et rassurante fonctionnera toujours. Combien de millions de spectateurs se sont sentis obligés d'aller voir "Le film qu'il faut voir" pour en ressortir en disant : "Ouai bof sympa sans plus" ou "Mais qu'est-ce qui m'a pris ?" ou "C'était juste ça ?". Parfois la qualité et/ou l'originalité du film le justifie (le 1er exemple qui me vient est celui d'Alien en 1979, qui fut vendu très longtemps en amont dans la presse papier et TV). Parfois moins voire pas du tout (j'ai d'autres titres mais pour ne vexer personne... )Rockatansky a écrit :Un peu pareil que Cathy, d'ailleurs je reste un peu halluciné devant le concert de louanges du film qui pour moi n'exploite qu'à moitié le formidable potentiel de son idée de base en se contentant de raconter une quête du retour assez anecdotique
En l’occurrence, je n'attendais pas un chef d'oeuvre, juste un divertissement de qualité, un peu au-dessus de la moyenne des produits ciné US et je n'ai pas été volé, même si, pour des raisons déjà expliquées, je conchie la Walt Company pour avoir une fois de plus pompé sur ses petits camarades. De plus, la séance avait atrocement débuté avec le pire court-métrage Pixar jamais conçu : Lava. Plus crétin et édifiant, tu meurs (même les marmots qui étaient dans la salle se sont emmerdés).
Quant au film lui-même, le moment qui m'a le plus intéressé et amusé est celui avec l'ami imaginaire et notamment le chouette passage de transformation abstraite (même si là aussi, la sensation de déjà vu est forte, cf le classique The dot and the line de Chuck Jones (1965) et ce court-métrage d'animation français des années 90-2000 dont j'ai perdu le nom mais où les personnages passaient du volume à la 2D...)
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