Farnaby a écrit :Amarcord a écrit :
Sauf erreur de ma part, le producteur explique dans le film en bonus du coffret que génériques et résumés avec photos ont été imaginés et ajoutés par Rivette quand il a été clair que les salle de cinéma ne diffuseraient pas le film et qu’il fallait essayer du côté de la télévision. Donc Out 1 est un film de cinéma qui a été bricolé pour s’adapter à un support de diffusion non cinématographique.
Ah mais je ne dis pas autre chose : c'est un film. Bel et bien. Transformé en série "par la force des choses", soit, mais néanmoins un film.
D'ailleurs,
Spectre, la version "courte" de 4H, destinée au cinéma, pas grand monde ne la prend en compte (à commencer par Rivette). Le "vrai" film, c'est bien
Noli me tangere, d'une durée de 12h30.
Supfiction a écrit : Et du coup, ce n’est plus un film de cinéma mais un téléfilm (s’il a été diffusé en une partie) ou une série s’il a été diffusé en plusieurs parties.
Qui décide que ce
n'est plus un film ?
Il a été diffusé en salle (en tout cas projeté, plus exactement, au moins une fois, dans une MJC de Rouen -- ou de Caen ? -- au début des années 70) : donc c'est
toujours un film.
Il a été diffusé en série à la télé : donc c'est
aussi une série.
A vérifier, mais il se peut tout à fait qu'il ait été diffusé d'une traite à la télé : donc ce serait
aussi un téléfilm.
Lors de la rétrospective Rivette à Beaubourg (2004, de mémoire, mais à vérifier), il était projeté en salle, mais en épisodes... Et là, je cale pour trouver quelle étiquette poser dessus.
Bref : on peut tout dire et son contraire. Peut-être qu'
Out 1 est un cas isolé, peut-être pas (je pense par exemple, à l'instant, au
Shokuzai de Kurosawa, sorti chez nous en deux parties au cinéma, et qui était, si je ne m'abuse, à l'origine, une série télé en 5 épisodes au Japon... et je suis à peu près certain qu'on pourrait multiplier les exemples).