Un mois doté de plusieurs révisions et quelques surprises. Début d'un petit cycle période Hollandaise de Paul Verhoeven (qui se poursuivra tranquillement en juin donc) avec le surprenant et cru Turkish Delight qui aurait facilement pu se placer en film du mois. Tout comme Les pirates, bons à rien, mauvais en tout qui témoigne de l'inventivité et de la vigueur toujours intactes du studio Aardman (et puis en plus c'est foutrement drôle) et s'impose comme un énorme feel-good movie. J'attendais sans doute un peu plus de L'ami Americain de mon cher Wenders fêtiche. En l'état l'univers de Patricia Highsmith s'avère assez respecté mais ne produit pas forcément toutes les étincelles bienvenues avec l'univers Wendersien pourtant bien là aussi. Curieux. A revoir un jour. Et Mad Max Fury Road remporte le titre de Film du mois sinon.
Films vus
● A la poursuite de demain - 4/6
● L'ami américain - 4,5/6
● Les pirates - Bons à rien, mauvais en tout ! - 5/6
● Haxan, La sorcière - 4/6
● Mad Max Fury Road - 5/6
● Turkish Delight - 5/6
● Helldriver - 5/6
● Tomie unlimited - 3/6
● Avengers - L'ère d'Ultron - 3,5/6
Films revus/redécouverts
● La balade sauvage - 5/6
● Wallace et Gromit et le mystère du lapin-garou - 4,5/6
● Kill Bill vol.1 - 5/6
● Kill Bill vol.2 - 5,5/6
● Candyman - 5/6
● Avengers - 4,5/6
● L'armée des ombres - 6/6
● Edge of tomorrow - 4,5/6
● Conan le barbare - 5/6
● Hana-bi - 6/6
Dernière modification par Anorya le 31 mai 15, 17:19, modifié 2 fois.
Janvier 2015 : Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Février 2015 : Tempête à Washington (Otto Preminger, 1962)
Mars 2015 : Some call it loving (James B. Harris, 1973)
Avril 2015 : Peppermint frappé (Carlos Saura, 1967)
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
Rien ne vaut une bonne fusion de plusieurs écrivains ou cinéastes entre eux.
Les films de Steven Tarkovski ou Jean-Luc Spielberg ça donnerait quelque chose.
Mr-Orange a écrit :
La plus grosse blague, c'est qu'en 2014, on a osé l'affilié avec Jean-Luc Godard pour le prix du Jury à Cannes. Ironie du sort, car à 84 ans, Godard continue de réinventer le cinéma alors que Dolan est un faiseur de pensum, le dé-douanier des frontières entre le septième art et le clip musical. Un régressif absolu qui devient une référence moderne. L'homme aux fameuses lunettes noires a bien fait de ne pas venir au festival cette année et de rester chez lui, l'offense qu'on lui a faite était bien trop grossière et provocatrice.
Je préfère regarder n'importe quelles 5 minutes de ce film (Les amours imaginaires) que de me retaper une seule seconde des derniers Godard. Et tu devrais voir Mommy qui a mon avis n'a pas démérité son prix (la Palme ne m'aurait pas choqué non plus) et qui n'a pas grand chose à voir avec ce deuxième film, le plus libre de son auteur. Et puis accoler le terme de "pensum" avec le cinéma de Dolan me parait totalement inapproprié. Dolan ne cherche pas à nous faire réfléchir ; c'est avant tout un cinéma du ressenti.