The omega man : la planète de singes
Publié : 8 août 03, 09:49
A l'occasion des vacances, Warner sort certains de ses titres fond de catalogue films d'horreur, SF et thriller, parmi ceux-ci The haunted : l'original, the thing : l'original et The omega man, pas de remake, car après tout c'est le film final, l'omega de toute cinématographie !
L'omega man, le dernier homme est tiré d'un roman de Richard Matheson plutôt plaisant mais dont l'adaptation cinématographique est des plus indigentes. Cette transposition, nous la devons au sémillant Boris Sagal, dont l'essentiel de la carrière s'est déroulée à tourner des épisodes de série télé, on peut donc affirmer que the omega man est son testament cinématographique, l'apothéose de sa carrière.
La réalisation est classique mais surtout baclée, Sagal semble nous livrer un autre de ses épisodes télé. Le casting est est dessous de tout si ce n'est la présence remarquée de Charlton Heston qui campe un personnage de survivant dans un monde détruit par une guerre mondiale bactériologique. Ce film post apocalyptique nous renvoie immanquablement à la Planète des singes, dont le propos philosophique était mieux rendu et au deuxième opus Beneath planet of the apes pour els parrallèles entre la Famille (Omega man) et les adorateurs de la bombe (Beneath). Evidemment, les uns aborrent les vestiges de l'ancien monde et les autres les vénèrent, mais le but est le même, la folie qui els anime est similaire.
Si le film n'est qu'une série B de plus pour Heston, omega man représente néanmoins un des films qui lui colle le plus à la peau. Neville, son personnage, se raccroche aux armes comme seuls moyens de défense contre l'ennemi mais il garde aussi une pensée pour ce que le monde aurait pu être ou a brièvement été (scène du cinéma : Woodstock). Il est un personnage ambigu, seul survivant, il n'a pu que se parler à lui-même, des monologues qui ont altéré sa raison.
SPOILER
En ce qui concerne les vestiges de l'ancien monde, ils sont nécessaires à Heston, haïs par les humains contaminés et rescapés, mais ils n'ont finalement d'autre choix que d'utiliser ces mêmes armes pour tenter de se débarasser de Heston (scène ou Frère Zachary grimpe sur la façade de la maison de Heston, revolver à la main). Finalement, aucun des deux camps ne l'emportera, seule l'innoncence (symbolisée par les enfants rescapés) permettra de recréer le jardin d'Eden et de rebatir un monde meilleur. Le film est d'ailleurs truffé de symboles et de références religieuses, comme la mort très christique de Heston.
FIN DU SPOILER
Finalement, on ne retiendra de ce film que son côté retro et amusant, on s'emerveillera devant L.A. vidée de ses habitants (même si on aperçoit, grace au soleil qui frappe les pare brises, de nombreuses voitures rouler en arrière plan des scènes de désolation et de solitude urbaines).
Notons également que la copie et le son sont de très bonne facture.
4/10
L'omega man, le dernier homme est tiré d'un roman de Richard Matheson plutôt plaisant mais dont l'adaptation cinématographique est des plus indigentes. Cette transposition, nous la devons au sémillant Boris Sagal, dont l'essentiel de la carrière s'est déroulée à tourner des épisodes de série télé, on peut donc affirmer que the omega man est son testament cinématographique, l'apothéose de sa carrière.
La réalisation est classique mais surtout baclée, Sagal semble nous livrer un autre de ses épisodes télé. Le casting est est dessous de tout si ce n'est la présence remarquée de Charlton Heston qui campe un personnage de survivant dans un monde détruit par une guerre mondiale bactériologique. Ce film post apocalyptique nous renvoie immanquablement à la Planète des singes, dont le propos philosophique était mieux rendu et au deuxième opus Beneath planet of the apes pour els parrallèles entre la Famille (Omega man) et les adorateurs de la bombe (Beneath). Evidemment, les uns aborrent les vestiges de l'ancien monde et les autres les vénèrent, mais le but est le même, la folie qui els anime est similaire.
Si le film n'est qu'une série B de plus pour Heston, omega man représente néanmoins un des films qui lui colle le plus à la peau. Neville, son personnage, se raccroche aux armes comme seuls moyens de défense contre l'ennemi mais il garde aussi une pensée pour ce que le monde aurait pu être ou a brièvement été (scène du cinéma : Woodstock). Il est un personnage ambigu, seul survivant, il n'a pu que se parler à lui-même, des monologues qui ont altéré sa raison.
SPOILER
En ce qui concerne les vestiges de l'ancien monde, ils sont nécessaires à Heston, haïs par les humains contaminés et rescapés, mais ils n'ont finalement d'autre choix que d'utiliser ces mêmes armes pour tenter de se débarasser de Heston (scène ou Frère Zachary grimpe sur la façade de la maison de Heston, revolver à la main). Finalement, aucun des deux camps ne l'emportera, seule l'innoncence (symbolisée par les enfants rescapés) permettra de recréer le jardin d'Eden et de rebatir un monde meilleur. Le film est d'ailleurs truffé de symboles et de références religieuses, comme la mort très christique de Heston.
FIN DU SPOILER
Finalement, on ne retiendra de ce film que son côté retro et amusant, on s'emerveillera devant L.A. vidée de ses habitants (même si on aperçoit, grace au soleil qui frappe les pare brises, de nombreuses voitures rouler en arrière plan des scènes de désolation et de solitude urbaines).
Notons également que la copie et le son sont de très bonne facture.
4/10