Votre film du mois de Janvier 2014

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Mr-Orange
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Re: Votre film du mois de Janvier 2014

Message par Mr-Orange »

Pulsions - Brian de Palma - 1984 : Plus qu'un hommage ou une simple relecture, Pulsions est un fantasme, le Psychose que voulait voir Brian de Palma. Thriller sensuel, au parfum érotique, exagérant à travers - dans un premier temps - les caresses d'Angie Dickinson l'intimité qu'Hitchcock voulait que l'on ressente lors de la douche de Janet Leigh dans son film, et puis lors de la scène de douche finale (ou presque), la terreur, à travers Nancy Allen.
Ce qui intéressait De Palma dans Psychose, c'est sa forme, car Pulsions est une analyse des plans du film du maître du suspense, les déstructurant et les mettant à la sauce du cinéaste virtuose. Et jamais sa mise en scène n'a été aussi cohérente, le kitsch (utilisé maintes fois dans son oeuvre totale) n'est plus que jamais à sa place dans cette enquête sulfureuse -où la femme n'a rarement été aussi désirable -, angoissante, à l'atmosphère qui peut être qualifiée tout simplement de nymphomane.
L'intrigue, bien qu'intéressante et non dénuée de surprises (remarquable Michael Caine), passe au second plan, car ce qui intéresse le réalisateur et le spectateur, se prenant au jeu voyeur du cinéaste, c'est la chaleur des corps, la passion féminine (passionnelle Nancy Allen), les craintes des femmes, c'est une partie de chasse assez perverse, avec une ambiance érotique tellement fantasmée qu'elle devient fantasmagorique, c'est une plongée dans un univers qu'on connait bien mais qui n'est pas le nôtre, comme Hitchcock l'a fait avec son Vertigo, même si c'est dans des mesures plus grandioses encore.
Mais je pense que, contrairement à son idole Sir Alfred, De Palma aime passionnément ses acteurs/actrices, leurs personnages, et c'est de cela que naît le caractère vénéneux de ses protagonistes féminins, que l'on retrouve beaucoup plus légèrement dans le cinéma du Sir. 5/6

Mr Smith au sénat - Frank Capra - 1939 : C'est dingue comme le film n'a pas pris une ride, toujours d'actualité. Entre le sourire discret du président du Sénat (chez nous, ce serait plutôt à l'Assemblé nationale...), la corruption, la manipulation, les discours inutilement longs, les concessions... Ici, un jeune sénateur naïf à l'idéologie assez enfantine et académique se retrouve face à une horde de politicards qui vont lui mener la vie difficile, qui vont le bafouer, à travers leurs services et la presse qu'ils menacent, afin de ne pas perturber leurs intérêts frauduleux.
Capra est un humaniste pur et dur, parfois un peu simpliste quand il s'enfonce dans une profusion de scènes mièvres et remplies de bons sentiments qui débordent (oui, mon visionnage de La Vie est Belle fut regrettable), mais, quand il saisit la dureté du monde économique et politique, en équilibrant alors humanisme lucide et raison, il est passionnant et bien plus touchant que dans un cas inverse. Point de personnage qui va tenter de se tuer si un miracle ne vient pas le sauver et lui amener du bonheur. Ici, le personnage se bat jusqu'à l'épuisement pour se faire respecter. Et là où le personnage de James Stewart est beau, ce n'est pas seulement dans sa victoire face à une poignée de politiciens qui n'auraient pas hésité à l'abattre en dernier recours, c'est dans sa foi. Sa foi qui lui a permis de prouver à son pays qu'il n'était pas le fraudeur que ses pseudos-collègues ont revendiqué en gardant son idéologie, en ne tombant pas dans le cynisme et dans l'absence morale qui se sont emparés depuis bien longtemps de ses adversaires, en ressortant du Sénat avec l'image d'un homme pur, cette image qu'il avait en y rentrant.
J'ai eu peur, au début, d'être lassé par les divagations politico-culturelles incessantes (et agaçantes) de Jeffrey Smith, mais dès qu'il met les pieds au sénat, le rythme, comme toujours chez le cinéaste, part à cent à l'heure. Affrontement politique, théâtral, comblant la presse, Smith participe malgré lui à la foire médiatique. La critique de Capra est simple mais juste : le panier qu'est la politique n'est pas complètement sale, mais les pommes pourries sentent plus fortes que les autres et les dominent. Frank Capra ne tombe pas dans le bête adage populiste : "Tous pourris".
Bien évidemment, il y a la remarquable interprétation de James Stewart avec son mémorable discours final, le personnage ambigu et passionnant de son "parrain" qui est partagé entre sa réussite politique et le côté paternaliste qu'il a envers Smith, et la voix de Jean Arthur.
Sans tomber dans le pathos que j'ai ressenti dans "La Vie est Belle", le réalisateur (dans une formidable neutralité politique d'ailleurs), fait un portrait amer de l'impuissante politique honnête face au réseau quasi-mafieux de politiciens qui se sont créés eux-même leur puissance. Amer mais doté d'une touche d'espérance, c'est ça le vrai humanisme. 5/6

Sherlock Jr - Buster Keaton - 1924 : J'aime Keaton, il ne fait jamais dans l'outrance émotionnelle dans la période muette du cinéma (l'un des seuls à être mesuré, il me semble), il est plus simple et naturel qu'un Chaplin, et ses films (du moins, ce que j'ai vu, à savoir celui-là et le Mécano de la "Général"...) sont tout ce qu'il y a de plus honnêtes. Ici, c'est l'histoire d'un projectionniste assez miséreux qui entreprend de devenir détective et de conserver sa dulcinée. Magique, dynamique (le rythme est parfait, le film gagne à être un moyen-métrage), Keaton excelle dans la réalisateur comme dans le jeu d'acteur, l'intrigue bien que simple tient la route - l'enquête + la légèreté de l'oeuvre peuvent faire penser aux "Bijoux de la Castafiore", hommage à Sherlock, mais aussi Tintin avant l'heure. Le film est également, dans son sujet, une belle représentation du cinéma, à savoir un lieu de rêve, où on s'échappe du quotidien, mais qui peut laisser, à la sortie, un sentiment amer (mais loin d'être tragique dans le cas présent, car le héros, bien qu'il n'est pas le détective qu'il rêve d'être, retrouve son amour) dû à une immersion merveilleuse dans un univers qu'il vient de quitter. Plus j'y pense, plus j'aime ce film, et je suis sûr qu'il montera encore davantage dans mon estime avec le temps. 5/6

Le Loup de Wall Street - Martin Scorsese - 2013 : Les premières images annoncent la couleur, le lion est lâché, après avoir fait des films "gentils" dans sa cage, il revient en grande forme, rappelant sa décennie glorieuse des nineties, avec cette orgie féroce de trois heures sur les excès plus immoraux les uns que les autres de ces courtiers de Wall Street. Le schéma narratif est absolument le même que celui des Affranchis, mais on s'en fiche : Scorsese n'a pas besoin de réinventer son cinéma pour sortir un grand film (le terme est un peu fort pour son dernier mais bon, c'est quand même du haut calibre), il doit faire et refaire des films identiques à Casino et Les Affranchis, en changeant juste le cadre et le contexte, c'est la voie cinématographique où il est le plus à l'aise, quitte à faire des films mal-aimables.
Car oui, Le Loup de Wall Street est mal-aimable. Du point de vue de ses personnages, pour lequel le cinéaste éprouve une fascination extrême, l'histoire évolue dans un décor misogyne, orgiaque, méprisant la classe moyenne, les personnages ne sont plus que des pantins sans lois ni foi désarticulés par la coke et l'alcool, se sentant surpuissants et supérieurs à toute personne n'ayant pas l'intention de produire le maximum d'argent possible.
Mal-aimable mais indispensable, car le film n'aurait pas sa force si ses personnage n'étaient pas aussi profondément antipathiques. Jouissif, se dégustant avec la formidable bande-originale sous un bain de soleil auquel les personnages se baignent dans une idylle jusqu'alors sans autorité, le film est aussi choquant, entres scènes sexuelles très crues (des films -16 sont plus soft), et propos d'un mépris absolument indépassable d'un DiCaprio au meilleur de sa forme dans le plus grand rôle de sa carrière, absolument brillantissime et qui ne se ridiculise pas dans des chutes du quatrième mur couillues mais particulièrement habiles. A côté de ces scènes de débauche, j'ai également trouvé de belles scènes, particulièrement l'avant-dernière, avec cet agent du FBI qui observe, mélancoliquement, la classe moyenne dans le métro dont il aurait pu s'échapper si il avait cédé aux corruptions de Jordan Belfort. Car au fond, c'est ça le propos majeur du film : la tentation de l'argent, source majeure et désormais unique du pouvoir, de la reconnaissance de l'autrui naïf et envieux, Di Caprio est, avec sa bande qui joue tout aussi bien que lui, le Tony Montana financier des années 90 qui est né dans une période qui ne lui correspondait pas, exactement comme le protagoniste du film de De Palma. Un qui veut construire un véritable Empire Romain, l'autre qui veut reproduire les avantages de la richesse des sixties avec un côté chic vintage, mais avec en plus une immonde perversité qui casse toute la classe dont il a cherché à s'emparer.
Cependant, et cela est sûrement dû aux conditions de production, le film aurait gagné à être un grand film si il s'attaquait davantage au système capitaliste en dépit de quelques scènes crues. Assez regrettable, mais un regret que l'on oublie presque en voyant cette grandiose chute (avec un formidable Jonah Hill effaçant, le regard vide de tout sentiment, les informations qui ont constitué sa richesse, sa réussite et sa raison de vivre, ne s'intéressant à peine à la destruction de son entreprise) dont seul Scorsese a le secret.
Et puis ça fait plaisir, un film de trois heures actuel qui ne démontre pas tout ce qu'on voit à l'écran en long et en large. 5/6 ==> FILM DU MOIS

Cadet d'eau douce - Buster Keaton - 1928 : Plus accentuée sur ce que j'appelle l'outrance émotionnelle de la période muette du genre que ses précédents films, la dernière oeuvre totalement indépendante de Keaton s'apprécie tout de même, ne tombant pas dans le pathos, comme toujours avec ce cinéaste, grâce à la pureté de son oeuvre et sa simplicité, avec un rythme très équilibré et Buster aussi talentueux devant comme derrière la caméra, entre technique assez impressionnante (la scène de la tempête) pour l'époque et pirouettes/cascades bien réussies.
J'ai eu droit à la version sonore de Bach Films, plus que correcte si on veut bien oublier les bruitages rajoutés, rares mais assez embêtants, qui ne sont pas dotés du meilleur goût... Mais je ne vais pas m'en plaindre, Keaton n'y peut rien et la musique accompagne judicieusement le film.
Gentille comédie à la Roméo et Juliette transposée dans le milieu des bateaux à vapeur, mais pas anecdotique pour autant. 4 ou 5/6

Casino - Martin Scorsese - 1995 : C'est un film totalement crescendo qui gagne en intérêt plus le film avance, même si le générique de début est très stylisé, et que je me devais de revoir pour me faire un avis "définitif" sur la trilogie de Scorsese. On a d'ailleurs connu ce cinéaste plus efficace, plus puissant avec des montages davantage aiguisés comme des rasoirs, d'où mon (presque) étonnement de voir ce film en pôle position dans la filmographie du réalisateur dans la plupart de vos tops... Mais comme je l'ai dit, le film monte en puissance - seul le physique de Sharon Stone semble régresser...- De Niro, impérial, tient là certainement son plus grand rôle (et je suis totalement fan de son look vestimentaire, qui plus est) et les seconds acteurs ne sont pas en reste même si on a connu Joe Pesci plus survolté...
A noter qu'il y a une belle utilisation (bien que moins bouleversante, naturellement) du thème "Camille" du Mépris de Delerue, assez pertinente car le film finit par traiter, tout comme l'oeuvre de Godard, des problèmes conjugaux qui ne s'expliquent pas, et cette partie est peut-être la force majeure du film.
Sinon, bien entendu, un autre atout important du film est sa narration, ce que le cinéaste sait le mieux exploiter dans son oeuvre globale avec le montage, et comme le prouve son dernier-né sur Wall Street, il n'a pas besoin de s'essayer à d'autre genre (après il fait bien ce qu'il a envie, et il a raison...), nous ne nous lasserons jamais de ce style.
Je dois également avouer que le film souffre malheureusement un peu de la comparaison avec Les Affranchis, qui est un de mes films de chevet.
Petite ironie du sort à la fin du film, où l'on aperçoit le visage de De Niro plus marqué que jamais, laissant présager que le rôle de Sam Rothstein est peut-être bien le dernier grand rôle de sa carrière.
Mais en soi, cela reste un film parfaitement maîtrisé, de A à Z, et je ne boude pas mon plaisir, même si mon enthousiasme est plus maigre que le vôtre. 5/6

Kick-Ass 2 - Jeff Wadlow - 2013 : Jeff Wadlow n'a sûrement rien compris à l'essence du premier film et du comics car sinon ce second volet aurait gardé le second degré du premier. Mais non, tout ce qui faisait le côté jubilatoire du film de Vaughn a disparu, ici :
- absence d'une bande-originale digne de ce nom, celle du premier était vraiment sympa, ici ce ne ne sont que de simples reprises du thème du premier + quelques musiques fades et insipides.
- humour de mauvais goût qui ne peut plaire qu'au dernier des ados gras pré-pubères, enchaînant des répliques et des gags de collégiens boutonneux.
- mise en scène foireuse, avec scènes d'actions complètement illisibles qui donnent le mal de crâne.
- personnages qui ont totalement perdu leur "cool attitude", et qui n'ont pas été aidés par la qualité de leur jeu qui régresse. Moretz a pris la grosse tête, Johnson n'a pas l'air de croire en ce qu'il fait, et Mintz-Plasse (que j'aime beaucoup habituellement) peine à cabotiner pour satisfaire son rôle bad-guy badass à quatre sous.
- Absence totale de références qui complémentaient le propos ironique du film premier du nom.
Après, peut-être que je n'ai plus l'âge pour ce genre de délires, et, malgré ces défauts d'amateur venant d'un cinéaste qui n'a aucun style, le film se laisse regarder sans grande peine, peut-être parce que j'ai beaucoup aimé le premier opus à sa sortie, mais, et c'est plus probable, sûrement parce que je n'en avais rien à foutre de ce qui se passait dans le second volet, qui ne démarre jamais réellement, et qui se termine exactement avec la même petite morale finale du film de Vaughn. 2/6

Wolfen - Michael Wadleigh - 1982 : La dernière tirade du film, prononcée par Albert Finney, est "Dans son arrogance, l’homme ne sait rien de ce qui existe en dehors de lui, de ce qui existe sur la terre et qui défie l’imagination. Une vie aussi certaine que notre mort. Une vie qui se nourrit de nous, comme nous nous nourrissons de la terre". Wolfen n'est pas un basique film d'horreur qui se contente de son procédé de vision infrarouge quand il s'agit de filmer à travers les yeux de la bête. Non, Wolfen est un film d'épouvante écologique, qui a le mérite de ne jamais être moralisateur, bien au contraire. Tout est ici cynique, désabusé, froid. New-York est en pleine expansion, mais c'est pourtant une ville fantôme, où ne rôdent que des milliardaires déconnectés et camés, des junkies déconnectés et camés également et des flics qui ne croient en rien. Et des loups qui ne reconnaissent plus leur territoire.Et point de fin tragique ultra-violente ou de happy-end à la fin, les hommes restent dans leur ignorance vis-à-vis de la nature tandis que les loups continueront d'attaquer pendant que leur territoire se perd définitivement. Ce qui est bien avec le film, c'est qu'il n'est jamais trop démonstratif, le propos n'est pas surenchéri, il est juste sous-entendu (premier très beau plan avec les Indiens, puis une confrontation "pacifique" finale entre Finney et le loup blanc). Malheureusement, un défaut provient de cela car le milieu du film, entre quelques divagations nihilistes de Finney (très bon), connait un problème de rythme assez conséquent. Mais le film a une jolie atmosphère, et si Wolfen n'est pas le plaisir cinématographique à propos de la lycanthropie que fut "Hurlements" de Joe Dante pour moi l'année dernière, il reste cependant une curiosité cinématographique assez intéressante et surtout honnête. Un bon 4/6
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MJ
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Re: Votre film du mois de Janvier 2014

Message par MJ »

JANVIER 2014

Film du mois

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Films des Mois Précédents
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Mai 2005: Lost Highway (David Lynch)
Juin 2005: Sur la route de Madison (Clint Eastwood)
Juillet 2005: Shining (Stanley Kubrick)
Aout 2005: Starship Troopers (Paul Verhoeven)
Septembre 2005: Les Proies (Don Siegel)
Octobre 2005: The Hitcher (Robert Harmon)
Novembre 2005: Stalker (Andréi Tarkovski)
Décembre 2005: Saraband (Ingmar Bergman)

Janvier 2006: Sueurs froides (Alfred Hitchcock)
Février 2006: La Nuit du Chasseur (Charles Laughton)
Mars 2006: Chinatown (Roman Polanski)
Avril 2006: Le parrain - 2ème partie (Francis Ford Coppola)
Mai 2006: Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger)
Juin 2006: Andréi Roublev (Andréi Tarkovski)
Juillet 2006: The Blade (Tsui Hark)
Août 2006: Crìa Cuervos (Carlos Saura)
Septembre 2006: Barton Fink (Joel & Ethan Coen)
Octobre 2006: Crimes et Délits (Woody Allen)
Novembre 2006: Hors d'Atteinte (Steven Soderbergh)
Décembre 2006: The Devil's Rejects (Rob Zombie)

Janvier 2007: Edvard Munch (Peter Watkins)
Février 2007: Coeurs (Alain Resnais)
Mars 2007: Cet obscur objet du désir (Luis Bunuel)
Avril 2007: The Brown Bunny (Vincent Gallo)
Mai 2007: Tristana (Luis Bunuel)
Juin 2007: Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson)
Juillet 2007: Le Labyrinthe de Pan (Guillermo Del Toro)
Aout 2007: Zodiac (David Fincher)
Septembre 2007: Duel au Soleil (King Vidor)
Octobre 2007: Manon des Sources (Marcel Pagnol)
Novembre 2007: Election 2 (Johnnie To)
Décembre 2007: The Naked Kiss (Samuel Fuller)

Janvier 2008: A Nos Amours (Maurice Pialat)
Février 2008: The River (Frank Borzage)
Mars 2008: Shoah (Claude Lanzmann)
Avril 2008: La Cérémonie (Claude Chabrol)
Mai 2008: Le fond de l'air est rouge (Chris Marker)
Juin 2008: Drowning by Numbers (Peter Greenaway)
Juillet 2008: Sabrina (Billy Wilder)
Août 2008: Le Chagrin et la Pitié (Marcel Ophüls)
Septembre 2008: La Stratégie de l'Araignée (Bernardo Bertolucci)
Octobre 2008: Dr. Folamour (Stanley Kubrick)
Novembre 2008: Madame de... (Max Ophuls)
Décembre 2008: Les Nuits Blanches (Luchino Visconti)

Janvier 2009: Husbands (John Cassavetes)
Février 2009: Chien Enragé (Akira Kurosawa)
Mars 2009: Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger)
Avril 2009: Le Tombeau des Lucioles (Isao Takahata)
Mai 2009: Millenium Mambo (Hou Hsiao Hsien)
Juin 2009: La Fièvre dans le Sang (Elia Kazan)
Juillet 2009: Le Point de Non-Retour (John Boorman)
Août 2009: Twin Peaks - Saison 2 (David Lynch & Mark Frost)
Septembre 2009: Profession: Reporter (Michelangelo Antonioni)
Octobre 2009: Ma Nuit Chez Maud (Eric Rohmer)
Novembre 2009: Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento)
Décembre 2009: Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu)

Janvier 2010: Cérémonie Secrète (Joseph Losey)
Février 2010: Panique à Needle Park (Jerry Schatzberg)
Mars 2010: New Rose Hotel (Abel Ferrara)
Avril 2010: Sérénade à Trois (Ernst Lubitsch)
Mai 2010: Le Verdict (Sidney Lumet)
Juin 2010: Un ange à ma table (Jane Campion)
Juillet 2010: L'Ami Américain (Wim Wenders)
Août 2010: Soldier of Orange -Director's Cut (Paul Verhoeven)
Septembre 2010: Afriques: Comment ça va avec la douleur? (Raymond Depardon)
Octobre 2010: Les Deux Anglaises et le Continent (François Truffaut)
Novembre 2010: Eve (Joseph L. Mankiewicz)
Décembre 2010: Tiresia (Bertrand Bonello)

Janvier 2011: Experiment in Terror (Blake Edwards)
Février 2011: Poetry (Lee Chang-Dong)
Mars 2011: Safe (Todd Haynes)
Avril 2011: Nowhere (Gregg Araki)
Mai 2011: La Maman et la Putain (Jean Eustache)
Juin 2011: La Loi du Milieu (Mike Hodges)
Juillet 2011: To Sleep With Anger (Charles Burnett)
Août 2011: Melancholia (Lars Von Trier)
Septembre 2011: L'Apollonide - Souvenirs de la Maison Close (Bertrand Bonello)
Octobre 2011: Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville)
Novembre 2011: A Star is Born (George Cukor)
Décembre 2011: Assaut (John Carpenter)

Janvier 2012: Taking Off (Milos Forman)
Février 2012: Take Shelter (Jeff Nichols)
Mars 2012: Requiem pour un Massacre (Elem Klimov)
Avril 2012: Irène (Alain Cavalier)
Mai 2012: Family Life (Ken Loach)
Juin 2012: Le Fleuve (Jean Renoir)
Juillet 2012: White Dog (Samuel Fuller)
Août 2012: Place aux Jeunes (Leo McCarey)
Septembre 2012: Mishima (Paul Schrader)
Octobre 2012: My Own Private Idaho (Gus Van Sant)
Novembre 2012: Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks)
Décembre 2012: Milestones (Robert Kramer & John Douglas)

Janvier 2013: Umberto D. (Vittorio De Sica)
Février 2013: Sorcerer (William Friedkin)
Mars 2013: Spring Breakers (Harmony Korine)
Avril 2013: Into the Abyss (Werner Herzog)
Mai 2013: Sans Toit Ni Loi (Agnès Varda)
Juin 2013: Cutter's Way (Ivan Passer)
Juillet 2013: Eurêka (Shinji Aoyama)
Août 2013: Pension d'Artistes (Gregory LaCava)
Septembre 2013: Nobody's Daughter Haewon (Hong Sang-soo)
Octobre 2013: Hors Satan (Bruno Dumont)
Novembre 2013: Syndromes and a Century (Apichatpong Weerasethakul)
Décembre 2013: Il Posto (Ermanno Olmi)
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Re: Votre film du mois de Janvier 2014

Message par Anorya »

Film du mois - janvier 2014.

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Vacas - Julio Medem.
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