Re: Orca : un justicier dans la mer
Publié : 13 juin 15, 11:53
Cette musique de Morricone fait partie de mes préférés du maestro (même si cette phrase ne veut finalement rien dire du fait des innombrables musiques préféreés qu'il a composées). Et vraiment la voix d'Edda Dell'Orso (je crois bien que c'est elle) magnifie pour ma part le thème principal (et me rappelle un peu les frissons ressentis lors de mon seul visionnage du film: c'était en 1988-89 sur TF1).Alexandre Angel a écrit :Une des musiques de film les plus inoubliables de ma vie de cinéphile. C'est ainsi (bon la voix féminine peut-être pas..).
Idem ; et c'est pour cette unique raison que j'ai toujours eu très envie de découvrir ce film.O'Malley a écrit :Cette musique de Morricone fait partie de mes préférés du maestro.Alexandre Angel a écrit :Une des musiques de film les plus inoubliables de ma vie de cinéphile. C'est ainsi (bon la voix féminine peut-être pas..).
C'est un film qui n'a jamais beaucoup eu la côte. Le fait est qu'il est réalisé par le laborieux Anderson, professionnel mais impersonnel comme il y en avait pléthore. Mais bien que je ne l'ai pas vu depuis longtemps (je n'ai pas le dvd), je suis sûr qu'il est pas mal. Un peu comme Le Bison blanc (Jack Lee Thompson, 1977), autre production De Laurentiis, autre contribution de Carlo Rambaldi au bestiaire du cinéma. 2 films que j'ai vus à leur sortie à 4 mois d'intervalle, 2 ambiances un peu similaires, obsessionnelles, melvilliennes. Et deux fois la présence de Will Sampson, l'armoire à glace peau-rouge de Vol au dessus d'un nid de coucou. Les deux films m'avaient impressionnés à la manière forte et saine des histoires d'animaux qui peuvent toucher un gosse (de la même façon et vu à la télé à la même époque, j'avais été impressionné par L'Appel de la forêt, de Ken Annakin). Le procès consistant à faire d'Orca une resucée de Jaws était injuste. Il suffit d'écouter la musique de Morricone pour comprendre que ça n'a rien à voir. Orca était lancinant comme un rêve triste de loup de mer, une tragédie polaire, un face à face glaciaire entre Richard Harris et un épaulard vindicatif. Contrairement à ce que j'ai lu au début de ce topic, ce score de Morricone est en adéquation totale avec le climat et le sujet du film. C'est sûr que ce n'est pas du grand cinéma, mais ça n'aura pas moins été un honneur de découvrir des films comme celui-là à leur sortie en salle.Jeremy Fox a écrit :Idem ; et c'est pour cette unique raison que j'ai toujours eu très envie de découvrir ce film.
peut-être auprès de la critique mais ce fut un succès commercial en Europe et notamment en France :Alexandre Angel a écrit :C'est un film qui n'a jamais beaucoup eu la côte.
Oui, j'entendais "critique".mannhunter a écrit :peut-être auprès de la critique mais ce fut un succès commercial en Europe et notamment en France :Alexandre Angel a écrit :C'est un film qui n'a jamais beaucoup eu la côte.
http://www.boxofficestory.com/dino-de-l ... a127417038
J'ai été agréablement surpris par le Bison Blanc là aussi porté par une belle BO, celle de John Barry.Alexandre Angel a écrit :C'est un film qui n'a jamais beaucoup eu la côte. Le fait est qu'il est réalisé par le laborieux Anderson, professionnel mais impersonnel comme il y en avait pléthore. Mais bien que je ne l'ai pas vu depuis longtemps (je n'ai pas le dvd), je suis sûr qu'il est pas mal. Un peu comme Le Bison blanc (Jack Lee Thompson, 1977), autre production De Laurentiis, autre contribution de Carlo Rambaldi au bestiaire du cinéma. 2 films que j'ai vus à leur sortie à 4 mois d'intervalle, 2 ambiances un peu similaires, obsessionnelles, melvilliennes. Et deux fois la présence de Will Sampson, l'armoire à glace peau-rouge de Vol au dessus d'un nid de coucou. Les deux films m'avaient impressionnés à la manière forte et saine des histoires d'animaux qui peuvent toucher un gosse (de la même façon et vu à la télé à la même époque, j'avais été impressionné par L'Appel de la forêt, de Ken Annakin). Le procès consistant à faire d'Orca une resucée de Jaws était injuste. Il suffit d'écouter la musique de Morricone pour comprendre que ça n'a rien à voir. Orca était lancinant comme un rêve triste de loup de mer, une tragédie polaire, un face à face glaciaire entre Richard Harris et un épaulard vindicatif. Contrairement à ce que j'ai lu au début de ce topic, ce score de Morricone est en adéquation totale avec le climat et le sujet du film. C'est sûr que ce n'est pas du grand cinéma, mais ça n'aura pas moins été un honneur de découvrir des films comme celui-là à leur sortie en salle.Jeremy Fox a écrit :Idem ; et c'est pour cette unique raison que j'ai toujours eu très envie de découvrir ce film.
Ils t'ont pas manqué les CGI?AtCloseRange a écrit : J'ai été agréablement surpris par le Bison Blanc là aussi porté par une belle BO, celle de John Barry.
Bah, ça a un côté old schoolAlexandre Angel a écrit :Ils t'ont pas manqué les CGI?AtCloseRange a écrit : J'ai été agréablement surpris par le Bison Blanc là aussi porté par une belle BO, celle de John Barry.