Celui-ci ? Le concept d'auteur, une malédiction ?Thaddeus a écrit : ↑30 sept. 23, 10:01 Anderson est assurément le cas parfait (à l'instar d'un Terrence Malick) pour s'interroger sur la marge très fine entre application d'une formule et approfondissement, entre répétition et variation. Il existe un topic du forum consacré à cette question, mais je n'arrive à le retrouver.
Wes Anderson
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Re: Wes Anderson
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Re: Wes Anderson
Aki Kaurismäki, dans le cinéma contemporain, me paraît s'inscrire dans la seconde catégorie (la bonne, quoi ).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Wes Anderson
En effet, c'est bien celui-ci. Merci à toi.
C'est une problématique qui ne cesse de me turlupiner, et au sujet de laquelle il est difficile de tenir une position qui ne soit pas exempte de contradictions. Moi le premier, je considère comme la plus grande qualité celle qui consiste, pour un réalisateur, à prendre le contre-pied de ce qu'on attend de lui, à sortir de sa zone de confort, à s'échapper de son système. En bref : à surprendre. Mais dans le même temps, j'ai la plus grande estime pour l'oeuvre d'un Ozu ou (donc) d'un Wes Anderson, dont on aurait bien du mal à dire qu'ils ne réutilisent pas, de film en film, des motifs thématiques et stylistiques extrêmement récurrents.
Mouais. J'aime bien Kaurismäki, et j'ai apprécié son dernier film, mais typiquement : zéro surprise. On sait avant même de voir le film qu'on aura droit aux mêmes plans fixes aux couleurs pétantes, aux mêmes récitals de rock dans des bars vaguement déprimants, aux même personnages de dépressifs aspirant à l'amour, aux mêmes gags à froid... Le Finlandais est tout à fait caractéristique de cette grande famille (à laquelle appartient à Hong Sang-soo par exemple) qui ne dévient pas d'un iota de leur ligne habituelle. Que l'on considère qu'ils se répètent ou qu'ils creusent (au sens d'approfondir) un même sillon, voilà ensuite où se situe le débat.Alexandre Angel a écrit : ↑30 sept. 23, 11:23Aki Kaurismäki, dans le cinéma contemporain, me paraît s'inscrire dans la seconde catégorie (la bonne, quoi ).
- Barry Egan
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Re: Wes Anderson
J'ai vu 3 des 4 courts-métrages entre hier soir et ce matin, et franchement, c'est assez magnifique. Il a épuré son style tout en le faisant encore plus bavard que d'habitude. J'avais l'impression de regarder un Paradjanov magique débiter des tonnes de mots. Il est bien aidé par les histoires, très belles - on imagine ce qu'aurait pu être "The French Dispatch" s'il avait été écrit par Roald Dahl... Complètement convaincu pour ma part !
- Ender
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Re: Wes Anderson
Après avoir vu l'ensemble des courts, ce que j'en pensais après les deux premiers se confirme et je rejoins Barry juste au-dessus. La référence à Paradjanov est bien trouvée et donne une idée du saut qualitatif, de la veine d'invention et de la liberté conquise de l'intérieur du "système Anderson" dernière manière.