AtCloseRange a écrit : ↑2 mars 14, 18:19
1 - The Life Aquatic with Steve Zissou (2004) : 8/10
2 - Rushmore (1998) : 7.5/10
3 - Fantastic Mr. Fox (2009) : 6.5/10
4 - The Royal Tenenbaums (2001) : 6/10
5 - Moonrise Kingdom (2012) : 6/10
6 - The Darjeeling Limited (2007) : 5/10
7 - Bottle Rocket (1996) : 5/10
Mise à jour:
1 - The Life Aquatic with Steve Zissou (2004) : 8/10
2 - Rushmore (1998) : 7.5/10
3 - Asteroid City (2023) : 7/10
3 - Fantastic Mr. Fox (2009) : 6.5/10
4 - The Royal Tenenbaums (2001) : 6/10
5 - Moonrise Kingdom (2012) : 6/10
6 - The Grand Budapest Hotel (2014) : 6/10
6 - The Darjeeling Limited (2007) : 5/10
7 - Bottle Rocket (1996) : 5/10
1. Rushmore
2. La Famille Tenenbaum
3. The Darjeeling Ltd.
4. The Life Aquatic with Steve Zissou
5. Fantastic Mr. Fox
6. Asteroid City
7. The Grand Budapest Hotel
8. Moonrise Kingdom
9. L'Île aux Chiens
10. The French Dispatch
11. Bottle Rocket
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
1) La Famille Tenenbaum
2) Rushmore
3) La Vie aquatique
4) Moonrise Kingdom
5) The Grand Budapest Hotel
6) À bord du Darjeeling Limited
7) Fantastic Mr. Fox
8 ) Bottle Rocket
9) L'Île aux Chiens
10) Asteroid City
11) The French Dispatch
1. Moonrise Kingdom
2. La Famille Tennenbaum
3. The Grand Budapest hotel
4. Fantastic Mr Fox
5 The Frentch Dispatch
6. La Vie Aquatique
7. Asteroid City
8. L'île aux Chiens
9. Rushmore
10. Bottle Rocket
11. À bord du Darjeeling Limited
Ce que je croyais être le dernier court-métrage en date du réalisateur, La Merveilleuse histoire de Henry Sugar (d’une durée de 39 minutes), est sorti sur Netflix hier. Et j’apprend ce matin qu’il y a en fait 3 autres court-métrages de 17 minutes chacun qui existent et qui sortent, toujours sur Netflix, au rythme d’un par jour. Soit un total de 90 minutes de Wes Anderson inédites.
Personnellement je n'ai jamais vu la lumière à propos de Wes Anderson. je n'aime pas son univers et aucun des films de lui que j'ai vu ne m'a plu
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
Vu l'ennui poli ressenti devant ces 2 derniers films, je m'étais fait la réflexion que c'était sûrement une bonne chose que de se diriger vers le format court. Sachant maintenant que le réalisateur en a en fait pondu 4, même si je peux espacer les visionnages afin d'éviter une potentielle indigestion bis, le peu de motivation que j'avais à remettre le couvert est en train de s'évaporer je crois...
-magik- a écrit : ↑28 sept. 23, 12:33
Ce que je croyais être le dernier court-métrage en date du réalisateur, La Merveilleuse histoire de Henry Sugar (d’une durée de 39 minutes), est sorti sur Netflix hier. Et j’apprend ce matin qu’il y a en fait 3 autres court-métrages de 17 minutes chacun qui existent et qui sortent, toujours sur Netflix, au rythme d’un par jour. Soit un total de 90 minutes de Wes Anderson inédites.
Oui
Ça fait suite à l'acquisition par Netflix de la "Roald Dahl Story Company"
TheGentlemanBat a écrit : ↑28 sept. 23, 18:50
Vu l'ennui poli ressenti devant ces 2 derniers films, je m'étais fait la réflexion que c'était sûrement une bonne chose que de se diriger vers le format court. Sachant maintenant que le réalisateur en a en fait pondu 4, même si je peux espacer les visionnages afin d'éviter une potentielle indigestion bis, le peu de motivation que j'avais à remettre le couvert est en train de s'évaporer je crois...
Si on apprécie les histoires de Ronald Dahl, c'est pourtant un régal !
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Plutôt amateur des histoires de Dahl mais j'ai beau être très porté sur l'esthétique, je pense que la petite cuisine maniériste à l'excès d'Anderson est en train de me lasser sérieusement donc bon... (allez, je tenterai quand même le 1er, on ne sait jamais).
Très bonnes nouvelles d'andersonland les deux premiers courts-métrages. Depuis au moins Grand Budapest Hotel (inclus), son cinéma avait atteint la perfection de son goût de la vignette. Une perfection illustrative, qui produisait un cinéma de plus en plus esclave de ses anecdotes. Je commençais à le trouver plus prometteur dans l'animation, où il ne lui était pas nécessaire de tendre toutes ses forces vers la production de cases d'illustré ; il en avait le matériel d'emblée, comme point de départ. Partant, Isle of Dog était plus inventif et libre. Asteroid City cette année rajeunissait un peu la donne. En poussant la porte du décor il retrouvait du jeu, le désert avait des allures de bac à sable, sans excès d'intrigue à mettre en boîte. Le forçage des coulisses s'y est fait à sabots un peu gros, mais à voir les courts pour Netflix, ça lui aura permis de passer de l'autre côté pour de bon, de trouver l'os de son cinéma, son abstraction. Il raffine toujours plus sa forme, mais elle est enfin libre : il peut désynchroniser le geste de la parole, même du personnage, faire cohabiter trois à quatre plans de récit dans un seul plan de cinéma, faire l'économie maximale d'image en démultipliant les cadres, perdre et retrouver le décor, et finalement un tremblé de réel dans les interestices du mille-feuilles expurgé de toute dernière illusion de réalité. Ce sont de petits mais vrais triomphes, The Swan en particulier.
TheGentlemanBat a écrit : ↑28 sept. 23, 18:50
Vu l'ennui poli ressenti devant ces 2 derniers films, je m'étais fait la réflexion que c'était sûrement une bonne chose que de se diriger vers le format court. Sachant maintenant que le réalisateur en a en fait pondu 4, même si je peux espacer les visionnages afin d'éviter une potentielle indigestion bis, le peu de motivation que j'avais à remettre le couvert est en train de s'évaporer je crois...
Il y a quelques années, je me serais littéralement jeté sur ces court-métrages dès l'annonce de leur mise en ligne.
Mais depuis, il y a eu The French Dispatch et Asteroid City. Qui me donnent le sentiment que ce n'est même pas la peine que je me lance dans leur visionnage, puisque j'imagine très bien à quoi ils peuvent ressembler (voix off, regards caméra, plans statiques ultra composés, mouvements de caméra tout en lignes droites, etc...).
Je me trompe probablement, mais franchement...j'ai la flemme de vérifier ça par moi-même.
Flol a écrit : ↑29 sept. 23, 15:26Je me trompe probablement, mais franchement...j'ai la flemme de vérifier ça par moi-même.
C'est dommage tous les témoignages d'Anderson-fatigue sur le forum. Vous êtes qquns à le trouver perdu pour la cause, au moment où on dirait qu'il commence doucement à vraiment se trouver (c'est peut-être aussi que j'ai eu le moment de lassitude avant, période Budapest). Certes pas avec le vrai pas de côté qu'on a peut-être tous fantasmé un jour de sa part, mais en poussant ses carcans stylistiques enfin à un vrai point de non-retour, pour leur faire exprimer du vraiment jamais vu, y compris dans son répertoire... et justifier rétrospectivement son entêtement dans des impasses comme Dispatch. Plutôt que reculer il finit par briser le mur. Si tu n'as pas la foi pour les 40 minutes du film principal, je te conseille de risquer au moins les 17 de The Swan, qui est encore meilleur, c'est pas bien long pour trancher son cas, quitte à confirmer le rejet.
Je pense que The Grand Budapest Hotel a marqué l'aboutissement de certaines recherches stylistiques et narratives (je le considère comme le chef-d'œuvre de son auteur) et qu'à partir de là Anderson s'emploie dans cette esthétique poussée quitte à fatiguer certains des spectateurs. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'est plus intéressant à mes yeux.
Anderson est assurément le cas parfait (à l'instar d'un Terrence Malick) pour s'interroger sur la marge très fine entre application d'une formule et approfondissement, entre répétition et variation. Il existe un topic du forum consacré à cette question, mais je n'arrive à le retrouver. Comme l'ami Watkinssien, j'estime que The Grand Budapest Hotel est sa réussite la plus achevée (ce qu'on pourrait en effet considérer comme son "chef-d'oeuvre") ; en tout cas l'acmé d'un mouvement artistique parfaitement ascendant. Depuis, le cinéaste se tient en équilibriste sur un point de bascule très fragile. Je continue de trouver ses films brillants, riches, stimulants, témoignant d'une maîtrise à peu près infaillible - ce qui devrait suffire, pour tout spectateur normalement constitué, à l'encenser. Mais il est aussi tout près, à un cheveu, de verser dans le système. Nous verrons quelle tournure prendra la suite de sa carrière, mais l'éventualité d'une future burtonisation est sur la table.