Elysium (Neill Blomkamp - 2013)

[Karras]

Générique

Nationalité : Américaine
Réalisateur : Neill Blomkamp
Acteurs : Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley
Genre : Science-Fiction Action, Thriller
Durée : 1h50
Date de sortie : 14 août 2013
Année de production : 2013
Titre Original : Elysium

L'histoire

En 2154, il existe deux catégories de personnes : ceux très riches, qui vivent sur la parfaite station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue surpeuplée et ruinée. La population de la Terre tente désespérément d’échapper aux crimes et à la pauvreté qui ne cessent de ne propager. Max, un homme ordinaire pour qui rejoindre Elysium est plus que vital, est la seule personne ayant une chance de rétablir l’égalité entre ces deux mondes. Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, il hésite à prendre part à cette mission des plus dangereuses - s’élever contre la Secrétaire Delacourt et ses forces armées – mais s’il réussit, il pourra sauver non seulement sa vie mais aussi celle de millions de personnes sur Terre.

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Elysium: 3/10

Bon comme quoi je n'attendais rien de mieux après le moyen "District 9".C'est nié, laborieux, mal joué (Foster et Damon sont des stars qui coutent chers pour rien, et le cabotineur Sharlto Copley qui jouait déjà dans "District 9" mais cette fois c'est le méchant) et manichéen (les riches sont forcément méchants et les pauvres sont tous gentils).D'un point de vu scénario, aucune surprise, tout est tellement prévisible et l'enjeu est indigne de l'emballage (Ah la station Elysium est jolie et a dû couter cher en SFX mais à quoi bon?) et la réalisation est aussi mauvaise dans ses scènes d'actions (rien à sauver aussi de ce côté-là) que dans ses scènes intimistes.Certaines choses comme l'endosquelette de Damon semble plus ridicule que nécessaire à l'histoire et les personnages secondaires sont tous bien crétins.Rajoutons du sous Hans Zimmer avec des choeurs pour rendre ça encore plus nié et on obtient un presque aussi mauvais film de SF que "District 9" pour beaucoup plus cher.Décidément cette été et surtout les blockbusters américains de SF (hormis Star Trek qui est une suite remake), je trouve que "Oblivion" reste l'outsider de l'année et risque d'être réévalué pour le coup.

Elysium 8/10
Classique ? Certes mais face à un scénario aussi foutrement bien écrit, j'ai juste envie de dire : RIEN A BRANLER !!!!!! C'est de la série B haut de gamme grandiose dans son visuel (Blomkamp va encore tirer combien de concepts de son adaptation avortée d'Halo ?) et direct dans ses intentions (tout aspect caricatural passe par un alliage constant et pertinent entre le parcours émotionnel des personnages et tout le background socio-politique).

Elysium : 6/10
Déception : pas de grande évolution visuelle depuis District 9, un scénario prévisible (le coup de la petite fille leucémique, sérieux...) et des scènes d'action très brouillonnes (shaky cam alert !).
Le coup de maître réussi avec son film précédent n'est pas confirmé par Blomkamp, mais ça reste quand même un agréable film de SF.

[pak]

District 9, c'était quand même de la bombe. Je crois que je vais cesser mon jeûne salles de ciné pour aller voir cet Elysium.

[batfunk]

J'avais été déçu par district 9,au scénario intéressant mais à la réalisation cheap.En allant voir Elysium,je me suis dit qu'avec 100 millions de dollars de budget,j'aurai enfin le bon film de sf beau et intelligent prévu.
Au final ,avis mitigé.La première partie est excellente

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(jusqu'à la capture du directeur d'usine)

:l'évocation de 2 mondes que tout oppose,le quotidien de Damon sur terre, la représentation d'Elysium et de la terre(dans la droite ligne de District Nine).Je me dis à ce moment là qu'on tient un film du niveau de "Bienvenue à Gattaca".
Après,c'est la cata.En gros :Boum Boum ,avec une shaky cam qui fait vomir pendant 1 heure.
La dernière scène ,très ironique selon moi et à prendre au second degré,sauve le film.
Spéciale dédicace à Jodie Foster,parfaite en garce tirée à quatre épingles et qui se permet quelques répliques en français.La grande classe.
A voir quand même pour les fans de blockbusters,qui recherchent un minimum de scénario et d'intelligence.

[Flol]

La dernière scène ,très ironique selon moi et à prendre au second degré,sauve le film.

C'est-à-dire ?

[pak]

Ah non, dis rien !

[batfunk]

La dernière scène ,très ironique selon moi et à prendre au second degré,sauve le film.

C'est-à-dire ?

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Quand on voit l'ambiance assez pessimiste et violente du film,je pense que c'est une happy end imposée au réalisateur.Et celle ci est tellement énorme que je pense que le réalisateur veut nous signifier tout le contraire,à savoir que le monde de 2154 ne changera pas de celui d'aujourd'hui

.Mais c'est mon avis personnel

[odelay]

Ouais... bof... On sent qu'on est à un niveau un peu au-dessus de la moyenne, mais au bout du compte il n'y a pas grand chose qui surprend. On pense à District 9, à wall E, à Oblivion, à Soleil vert, à Pacific Rim (le combat final avec les deux acteurs affublés d'armatures en fer!)... la musique est immonde et comme ça a été dit plus haut, dès la deuxième partie, c'est Orangina Style : On secoue, on secoue on secoue. Sans parler du personnage féminin qui n'est qu'une love interest et qui n'a aucun relief. Rien de bien nouveau quoi alors qu'on en attendait un peu plus. Damon est bien comme d'hab, mais il ne fait rien de surprenant comme il l'avait pu le faire dans "the Informant" par exemple. Foster en grosse facho en tailleur a beaucoup de présence et est très convaincante. Mais bon, ça se laisse voir, on sent que le mec a des ambitions, qu'il a les moyens financiers de ses ambitions, mais tout cela est atténué par un script assez attendu une fois que le pitch est annoncé et une mise en scène finalement plutôt anonyme. Néanmoins le traitement du personnage de Damon est intéressant. Durant tout le film il reste un quidam et même s'il se retrouve malgré lui dans la peau d'une sorte de héros, c'est qu'il n'a pas le choix et cela résulte plus de motivations très personnelles que d'une réelle envie d'améliorer l'humanité.


Sinon il y a un truc qui me gonfle en ce moment, et qui m'avait déjà gonflé avec Django unchained, ce sont les copies internationales qu'on voit maintenant dans les salles. Dès qu'un personnage parle autre chose que l'anglais (ici pas mal d'espagnol, et un peu de Français), allez hop, sous titres en anglais incrustés sur l'écran. Donc si on ajoute les sous titres français, ça commence à faire beaucoup. Avant on n'avait pas ça. C'était réservé aux DVD Br (et là, ça me gonfle aussi, mais je comprends mieux pour les films de studio car ils refourguent le même produit même si les américains ne semblent pas connaitre cette fonction que tous les autres pays connaissent : la piste de sous titres occasionnels). Je ne me souviens pas avoir vu Inglorious Basterds dans ces conditions! et heureusement! Bref, encore un pas vers l'uniformisation...

[cinephage]

J'aime bien pour ma part qu'un "faucon" s'accorde avec Carlyle pour lui demander de bidonner les élections présidentielles en échange de juteux contrats...
Certes, après, ce n'est qu'un élément de contexte, mais il a le mérite d'être présent.

Et puis ce n'est pas tout les jours qu'on voit à Hollywood un mec bosser à l'usine, en le voyant réellement travailler.
Il y a plein de bonnes choses dans ce film. Après, c'est un blockbuster, et il y a des règles que le film est tenu de respecter. Mais bon, on a quand même un final pas si optimiste, et le sous-texte lié à l'accès à la citoyenneté n'est pas inintéressant dans l'Amérique contemporaine.
Enfin, je me suis globalement régalé de la plupart des effets spéciaux, magnifiques, et l'action m'a moins gêné que je ne le craignais (ça gigote, mais pas tant que ça, c'est ponctué de plans de situations fixes, qui permettent de suivre).

[Profondo Rosso]

Une première heure à la Soleil Vert très réussie et immersive avec ce saisissant grand écart entre le monde d'en bas surpeuplé, insalubre et à la vie précaire et le havre de paix spacieux et propret d'Elysium (même bon il y avait peut être une autre esthétique à trouver des des villas à la Beverly Hills). Matt Damon très convaincant et des enjeux habilement mis en place qui s'écroule complètement quand l'action se déporte à Elysium. Des incohérences à la pelle

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Damon qui sort avec Frey de la salle où le méchant vient de se faire reconstruire sa tronche dévastée pour chercher un medbox (sans qu'on nous indique éventuellement même en une phrase que l'on est plus au même endroit ou que l'appareil a été détruit..), l'intro qui nous présente Elysium comme inviolable et Spider et ses hommes qui y atterrissent sans problème ensuite

et un manque d'ampleur n'exploitant pas l'espace et l'univers d'Elysium qui semble immense vu depuis l'espace mais qui a l'air de se résumer à 3 couloirs dans le film (Copley qui retrouve Damon en cinq minutes dès qu'il se met en recherche sans qu'il ait la moindre indication d'où il peut se trouver)sans parler de cet histoire de reboot censer tout changer un peu simplette mais qui passe encore relativement bien. Ca va trop en négligeant tous ces petits détails en route au profit de l'action qui n'en met même pas suffisamment plein la vue pour compenser avec des bagarres en shaky cam qui finissent par lasser (la dernière en climax est une vraie bouillie) alors que les moyens sont là. Dommage parce que pitch et univers intéressant, interprétation convaincante (Damon très bon, Jodie Foster glaciale et Copley en fait des tonnes mais en impose bien en méchant) mais le reste ne suit pas. 3/6

[Harkento]

Elysium de Neil Blomkamp : 7 / 10

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nobody smith a écrit:
Elysium 8/10
Classique ? Certes mais face à un scénario aussi foutrement bien écrit, j'ai juste envie de dire : RIEN A BRANLER !!!!!! C'est de la série B haut de gamme grandiose dans son visuel (Blomkamp va encore tirer combien de concepts de son adaptation avortée d'Halo ?) et direct dans ses intentions (tout aspect caricatural passe par un alliage constant et pertinent entre le parcours émotionnel des personnages et tout le background socio-politique).

Je pense tout pareil que Nobody smith. Le monde futuriste que l'on nous présente est certes ultra classique (avec une thématique universelle, une lutte des classes, etc), mais j'ai trouvé le récit particulièrement bien construit, si bien qu'on ne sait pas trop comment les choses vont évoluer. Les archétypes sont plutôt plaisants car les personnages sont toujours en train d'agir si bien qu'on est pas trop parasiter par des dialogues à la mord moi l'noeux .... il y a bien quelques moment de pathos (fillette qui raconte un conte au héros, scène de fin larmoyante), mais ça ne gâche pas trop le film car la construction du récit se focalise beaucoup sur les actions/réactions des personnages (un peu comme sur District 9 d'ailleurs). Seul bémol, les scène d'actions et de combats sont en deça de son précédent justement, car elles manquent clairement de cohérence et de lisibilité, mais bon, c'est pour chipoter car Neil blomkamp est à n'en point douter un amoureux du cinéma de genre (les références sont toujours là et toujours autant bien digéré car elles ne sont jamais gratuites) qui aime autant son sujet que sa mise en scène, et pour ça, je lui tire mon chapeau !

[poet77]

Le début de ce film est prometteur. Nous sommes en 2154 et le monde s'est scindé en deux: d'un côté ceux qui sont contraints de rester sur une Terre rongée de pollution et asphyxiée par la surpopulation, de l'autre ceux qui ont les moyens et qui sont admis sur Elysium, une station spatiale préservée de toute contamination.
On aurait pu imaginer quelque chose d'intéressant à partir de ça, mais malheureusement, assez vite, le scénario s'enlise dans le film d'action pur et dur, gonflé à bloc et sans grand intérêt. C'est assez distrayant et parfois impressionnant, mais aussi et surtout insignifiant.
Ceux qui vont au cinéma uniquement pour se distraire y trouveront peut-être leur compte. Ce n'est pas mon cas: j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps! 3/10

[Dracu]

Déception en ce qui me concerne.

J'ai eu beau essayer de rentrer dans le film, les grosses ficelles utilisées et les incohérences de scénario m'en faisaient ressortir aussi vite... Vraiment dommage, car certaines idées de design me plaisaient beaucoup (les vaisseaux spatiaux de luxe, Elysium et son côté 'villas de star' ou encore les armes -même si le réalisateur aime un peu trop faire exploser les corps, déjà dans District 9).
Mais le scénario accumule vraiment trop les problèmes, et ceux déjà cités par Ratatouille ou Profondo Rosso ne sont, pour moi, que la partie émergée de l'iceberg.

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Que ce soit tout ce qui touche à l'informatique en général (on reboote le système, on met un nouveau nom de président, et le tour est joué?, changer 'Illegal' par 'Legal', et tout le monde est citoyen d'Elysium???), la notion de temps mal fichue (il reste 5 jours à vivre à Max, combien lui en faut-il pour se remettre de son opération -où on a fixé l'exosquelette par-dessus son t-shirt!!!), ou d'autres incohérences (le reboot lance des navettes automatiques pour aider les nouveaux citoyens d'Elysium, pourquoi le système n'a rien fait pour Carlyle?, l'absence de système de protection militaire d'Elysium, alors qu'il semble évident qu'un tel satellite va être pris d'assaut par les terriens laissés sur la planète agonisante)...

Bref, trop, c'est trop, surtout pour un film de SF qui se veut, somme toute, plutôt réaliste...

Par contre, je trouve la fin loin d'être optimiste:

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on nous présente, dès le départ, une terre surexploitée et surpeuplée. Est-ce en diminuant le taux de mortalité que la situation va s'améliorer? J'ai de très gros doute...

D., qui a par contre eu un peu froid dans le dos en se demandant qu'elle était la part d'effets spéciaux dans les tous premiers plans présentant cette Terre du futur, sur base d'images d'aujourd'hui...

[phenryl]

De toute façon il a tout pompé sur le fabuleux manga gunnm
arf ça me rappelle Gally

en tout cas je me languis de le voir

et salut D.

[Banane]

De toute façon il a tout pompé sur le fabuleux manga gunnm

Mouais, sauf qu'il s'agirait alors d'une lecture vraiment simpliste qui n'a retenu que les méthodes interdisant à tout habitant de la surface d'atteindre la cité des airs Zalem ; l'opposition Zalem/Décharge n'est pas vraiment une opposition riches/pauvres (l'auteur ne la traite pas d'une façon aussi démago), même si les habitants de Zalem ont un confort de vie bien supérieur à ceux qu'ils surnomment les cafards de la surface, et qu'ils pompent également les richesses sur terre.
On apprendra par un twist qui met vraiment sur le cul que les habitants de Zalem sont autant à plaindre que les miséreux de la surface.

[Dracu]

De toute façon il a tout pompé sur le fabuleux manga gunnm
arf ça me rappelle Gally

en tout cas je me languis de le voir

et salut D.

salut phenryl!

D., content...