Le Lauréat (Mike Nichols - 1967)
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Découvert tout à l'heure.
Peu convaincu.
C'est du bel ouvrage, réalisation inspirée, acteurs plus que convaincants (une Katharine Ross splendide), une première partie intéressante, un certain sentiment d'exhaltation à plusieurs reprises... mais sinon, ça reste très simpliste et naïf.
Je suis plutôt déçu.
Simon & Garfunkel font des miracles en revanche.
Peu convaincu.
C'est du bel ouvrage, réalisation inspirée, acteurs plus que convaincants (une Katharine Ross splendide), une première partie intéressante, un certain sentiment d'exhaltation à plusieurs reprises... mais sinon, ça reste très simpliste et naïf.
Je suis plutôt déçu.
Simon & Garfunkel font des miracles en revanche.
"Give me all the bacon and eggs you have."
- Colqhoun
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Aimer est-il sans frontières ?
Aimer peut-il être tabou ?
Aimer, est-ce un acte de foi, ou de passion ?
Peut-on aimer sur commande ?
Le sexe est-il un frein à une relation ?
Aimer la mère de la fille dont nos parents veulent nous faire tomber amoureux, est-ce que c'est mal ?
Les réponses (peut-être) dans ce chef d'œuvre d'un réalisateur inégal, plus à l'aise avec les mœurs des américains (ou des anglais) qu'avec des hommes-loups ou des martiens.
Un choc des générations, qui scandalisa à l'époque de sa sortie, par son sujet, alors qu'il évolue dans un classicisme absolu en matière de mise en scène, certes ultra travaillée, enchaînant les plans de coupe et les plans qui se répondent, mais avant tout très sage et pudique.
On peut raconter une histoire de sexe, qui émoustille, sans montrer l'objet du délit.
Pour cela, il suffit de s'entourer d'éléments qui vont faire la réussite du film : des comédiens formidables, taillés pour leur rôle.
Katharine Ross est excellente dans ce rôle de fille blessée, bafouée, humiliée, qui reprend goût à la vie dans un final en demie-teinte, qui flirte entre le happy end, et le désespoir le plus profond.
Ces sentiments contraires se lisent sur le visage d'une actrice sublime, mais néanmoins écrasée par les deux stars du film.
Dustin Hoffman tout d'abord.
Parfait dans ce rôle de jeune homme un peu gauche, autant à l'aise dans une combinaison de plongée, que sur la terre ferme, c'est à dire piétinant sur place.
Maladroit, tatillon, calculateur, et tout sauf impulsif, il fait des merveilles dans ce rôle qui lui va comme un gant, et qui est l'exact opposé de celui de Michael Dorsey / Dorothy Michaels qu'il interprètera dans Tootsie 15 ans plus tard.
La meilleure, et la plus horrible pour la fin : Anne Bancroft, à la fois désirable et venimeuse, elle est impeccable dans le rôle de cette femme fatale, qui s'ennuie, et qui va trouver refuge entre les bras et les cuisses d'un jeune homme fraîchement diplômé (Hoffman, donc), pour mieux le manipuler, le faire danser comme une marionnette, et tenter de le détruire en le faisant passer pour ce qu'il n'est pas.
Mensonges, manipulations, malversations... Mais aussi beaucoup d'espoir, de rires, de larmes... Le lauréat est un pur produit des années 70, de ce nouveau cinéma éclatant, porté par des réalisateurs qui ont voulu modifier les règles d'Hollywood.
Ces réalisateurs ont souvent été aidés par des acteurs formidables, et dans ce film, l'excellence de l'interprétation est l'atout principal d'une œuvre gentiment acide et légèrement dérangeante pour qui le découvre aujourd'hui.
Une véritable pépite.
9/10
Hommage à Mrs Robinson.
[youtube][/youtube]
Aimer peut-il être tabou ?
Aimer, est-ce un acte de foi, ou de passion ?
Peut-on aimer sur commande ?
Le sexe est-il un frein à une relation ?
Aimer la mère de la fille dont nos parents veulent nous faire tomber amoureux, est-ce que c'est mal ?
Les réponses (peut-être) dans ce chef d'œuvre d'un réalisateur inégal, plus à l'aise avec les mœurs des américains (ou des anglais) qu'avec des hommes-loups ou des martiens.
Un choc des générations, qui scandalisa à l'époque de sa sortie, par son sujet, alors qu'il évolue dans un classicisme absolu en matière de mise en scène, certes ultra travaillée, enchaînant les plans de coupe et les plans qui se répondent, mais avant tout très sage et pudique.
On peut raconter une histoire de sexe, qui émoustille, sans montrer l'objet du délit.
Pour cela, il suffit de s'entourer d'éléments qui vont faire la réussite du film : des comédiens formidables, taillés pour leur rôle.
Katharine Ross est excellente dans ce rôle de fille blessée, bafouée, humiliée, qui reprend goût à la vie dans un final en demie-teinte, qui flirte entre le happy end, et le désespoir le plus profond.
Ces sentiments contraires se lisent sur le visage d'une actrice sublime, mais néanmoins écrasée par les deux stars du film.
Dustin Hoffman tout d'abord.
Parfait dans ce rôle de jeune homme un peu gauche, autant à l'aise dans une combinaison de plongée, que sur la terre ferme, c'est à dire piétinant sur place.
Maladroit, tatillon, calculateur, et tout sauf impulsif, il fait des merveilles dans ce rôle qui lui va comme un gant, et qui est l'exact opposé de celui de Michael Dorsey / Dorothy Michaels qu'il interprètera dans Tootsie 15 ans plus tard.
La meilleure, et la plus horrible pour la fin : Anne Bancroft, à la fois désirable et venimeuse, elle est impeccable dans le rôle de cette femme fatale, qui s'ennuie, et qui va trouver refuge entre les bras et les cuisses d'un jeune homme fraîchement diplômé (Hoffman, donc), pour mieux le manipuler, le faire danser comme une marionnette, et tenter de le détruire en le faisant passer pour ce qu'il n'est pas.
Mensonges, manipulations, malversations... Mais aussi beaucoup d'espoir, de rires, de larmes... Le lauréat est un pur produit des années 70, de ce nouveau cinéma éclatant, porté par des réalisateurs qui ont voulu modifier les règles d'Hollywood.
Ces réalisateurs ont souvent été aidés par des acteurs formidables, et dans ce film, l'excellence de l'interprétation est l'atout principal d'une œuvre gentiment acide et légèrement dérangeante pour qui le découvre aujourd'hui.
Une véritable pépite.
9/10
Hommage à Mrs Robinson.
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Le lauréat me laisse une drôle d’impression.
S’il est vrai que la mise en scène est souvent un régal d’invention, je trouve le scénario un peu déséquilibré qui dans une première partie nous présente un personnage évoluant dans une situation scabreuse avec des réactions pas toujours réalistes. Et une deuxième partie par trop attendue, l’amoureux qui observe sa future conquête sur le campus, les retrouvailles tendues, la cour effrénée, la fiancée qui disparaît, le happy end… ouf !
A moins que ce ne soit le découpage qui me pose problème car ce qui relie ces 2 parties c’est une scène que je trouve un peu loupée, je veux parler de la soirée où l’on passe du spectacle ridicule et des larmes aux baisers dans la rue et aux sourires tout va mieux d’un seul coup ! ! !
Attention néanmoins on passe un bon moment en compagnie de ce film grâce à quelques plans de caméra vraiment réussis, la musique de Simon&Garfunkel et des acteurs aux charmes inimitables.
S’il est vrai que la mise en scène est souvent un régal d’invention, je trouve le scénario un peu déséquilibré qui dans une première partie nous présente un personnage évoluant dans une situation scabreuse avec des réactions pas toujours réalistes. Et une deuxième partie par trop attendue, l’amoureux qui observe sa future conquête sur le campus, les retrouvailles tendues, la cour effrénée, la fiancée qui disparaît, le happy end… ouf !
A moins que ce ne soit le découpage qui me pose problème car ce qui relie ces 2 parties c’est une scène que je trouve un peu loupée, je veux parler de la soirée où l’on passe du spectacle ridicule et des larmes aux baisers dans la rue et aux sourires tout va mieux d’un seul coup ! ! !
Attention néanmoins on passe un bon moment en compagnie de ce film grâce à quelques plans de caméra vraiment réussis, la musique de Simon&Garfunkel et des acteurs aux charmes inimitables.
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Re: The Graduate / le Lauréat (Mike Nichols, 1967)
J'ai vu le film en salle il y a quelques jours, un avis :
Ben Braddock (Dustin Hoffman) ne ressent rien, n'éprouve rien...récemment diplômé il n'arrive pas à éprouver la même satisfaction que ses parents, il n'arrive pas à endosser le costume de l'enfant prodige que l'on exhibe devant les amis et dà s'enthousiasmer pour le parcours d'une vie qu'on lu dresse sans qu'il l'ait encore vécue. Nichols s'amuse de ces apparences absurdes, ces sourires cocktails, cette façade qu'il faut exhiber avec fierté et honneur jusqu'au ridicule...Ben attend tout de la vie et celle qu'il parcourt avec application lui semble vaine. Puis Mrs. Robinson apparaît, interprétée par la sublime et envoûtante Anne Bancroft. L'on pense d'abord à une belle issue de secours, enfin voici venue l'initiatrice, celle qui va venir révéler la vérité au jeune ingénu. Les adultes sont tristes, Mrs. Robinson n'est qu'un enième avatar de ce groupe dégénéré, perdu dans les verres de scotch, piscines et voitures... Nichols est assez dur avec ces derniers, bien que Mr. Robinson nous semble plus émouvant que les autres lors du discours final qu'il tient dans la chambre de Ben, en tout cas le personnage, avec cette réplique, se révèle plus nuancé. Les adultes finalement, sont déprimés, n'ont aucune raison de vivre, ils sombrent doucement dans leurs apéritifs prolongés, leurs liaisons dénuées d'émotions, du sexe froid et mécanique, du vide...Elaine incarne la pureté, la vérité de l'émotion et permettra à Ben de transcender les codes, conventions sociales, religieuses grâce à l'amour qu'il ressent, pour une fois il vit pleinement et ne veut rien céder à cette joie d'être enfin quelqu'un, de savoir ce qu'il veut, ce qu'il désire. Nichols réussit à insuffler à son sujet beaucoup d'humour qui vient dégrossir les traits grossiers propres à la caricature du way of life de l'amérique des années 60, il faut voir Ben tenter de réserver une chambre d'hôtel, et le voir tenter d'y revenir incognito avec Elaine. La scène du strip-club est hilarante. Le film a été tourné en Panavision et Nichols investit le cadre avec beaucoup d'à propos, c'est là un plaisir supplémentaire. De l'humour et de l'émotion. A noter que je trouve les chansons de Simon and Garfunkel un peu envahissantes...
Ben Braddock (Dustin Hoffman) ne ressent rien, n'éprouve rien...récemment diplômé il n'arrive pas à éprouver la même satisfaction que ses parents, il n'arrive pas à endosser le costume de l'enfant prodige que l'on exhibe devant les amis et dà s'enthousiasmer pour le parcours d'une vie qu'on lu dresse sans qu'il l'ait encore vécue. Nichols s'amuse de ces apparences absurdes, ces sourires cocktails, cette façade qu'il faut exhiber avec fierté et honneur jusqu'au ridicule...Ben attend tout de la vie et celle qu'il parcourt avec application lui semble vaine. Puis Mrs. Robinson apparaît, interprétée par la sublime et envoûtante Anne Bancroft. L'on pense d'abord à une belle issue de secours, enfin voici venue l'initiatrice, celle qui va venir révéler la vérité au jeune ingénu. Les adultes sont tristes, Mrs. Robinson n'est qu'un enième avatar de ce groupe dégénéré, perdu dans les verres de scotch, piscines et voitures... Nichols est assez dur avec ces derniers, bien que Mr. Robinson nous semble plus émouvant que les autres lors du discours final qu'il tient dans la chambre de Ben, en tout cas le personnage, avec cette réplique, se révèle plus nuancé. Les adultes finalement, sont déprimés, n'ont aucune raison de vivre, ils sombrent doucement dans leurs apéritifs prolongés, leurs liaisons dénuées d'émotions, du sexe froid et mécanique, du vide...Elaine incarne la pureté, la vérité de l'émotion et permettra à Ben de transcender les codes, conventions sociales, religieuses grâce à l'amour qu'il ressent, pour une fois il vit pleinement et ne veut rien céder à cette joie d'être enfin quelqu'un, de savoir ce qu'il veut, ce qu'il désire. Nichols réussit à insuffler à son sujet beaucoup d'humour qui vient dégrossir les traits grossiers propres à la caricature du way of life de l'amérique des années 60, il faut voir Ben tenter de réserver une chambre d'hôtel, et le voir tenter d'y revenir incognito avec Elaine. La scène du strip-club est hilarante. Le film a été tourné en Panavision et Nichols investit le cadre avec beaucoup d'à propos, c'est là un plaisir supplémentaire. De l'humour et de l'émotion. A noter que je trouve les chansons de Simon and Garfunkel un peu envahissantes...
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Re: Le Lauréat - The graduate (Mike Nichols, 1967)
Je viens de voir ce film. à bien des égards.
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- Jeremy Fox
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Re:
8 ans après, te voilà sauvé de la solitudeBrice Kantor a écrit :
Je dois dire que je ne pensait pas que le film aurait à ce point une telle unanimité positive... Je suis surpris...
Allez, ne me laissez pas seul, il y a bien quelqu'un qui n'a pas aimé?
Déjà que je considérais Mike Nichols comme un des plus mauvais réalisateurs du cinéma américain (ce pour toutes les décennies au cours desquelles il a "sévi") mais la revision de son film le plus réputé vient malheureusement renforcer cette impression. D'une indigence totale pour ma part (scénario, mise en scène...). Si je devais en parler plus longuement, j'aurais été encore bien plus négatif que l'auteur du topic tellement l'ennui a été grand mais j'en resterais là.
Ah bien non nous n'étions pas esseulés ; je me retrouve totalement dans cet avis lapidaire.Lord Henry a écrit :La réputation dont jouit The Graduate ne cesse de m'étonner. Mike Nichols reste à mes yeux l'un des pires cinéastes américains à avoir émergé durant les années soixante. Tout chez lui n'est que lourdeur, grossièreté des effets; du cinéma passé au stabilo qui, pire que tout, se croit intelligent.
EDIT : je vois que j'avais déjà tout dit plus tôt dans le topic
- Rick Blaine
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Re: Le Lauréat - The graduate (Mike Nichols - 1967)
Je l'ai vu il y a quelques années, et j'avais plutôt été emballé. Pas particulièrement par la mise en scène ou le scénario, mais c'était une impression d'ensemble, j'avais marché à fond., la musique m'a plu, je n'ai pas vu le temps passer.Jeremy Fox a écrit : Déjà que je considérais Mike Nichols comme un des plus mauvais réalisateurs du cinéma américain (ce pour toutes les décennies au cours desquelles il a "sévi") mais la revision de son film le plus réputé vient malheureusement renforcer cette impression. D'une indigence totale pour ma part (scénario, mise en scène...). Si je devais en parler plus longuement, j'aurais été encore bien plus négatif que l'auteur du topic tellement l'ennui a été grand mais j'en resterais là.
Pour revenir à Nichols, je ne veux pas prendre sa défense, je ne le connais pas assez, mais j'avais tout de même trouvé son travail très bon sur Qui a peur de Virginia Woolf?, l'autre film que j'ai vu de lui (et que je préfère au Lauréat d'ailleurs), tu le trouves mauvais également?
Dernière modification par Rick Blaine le 4 mars 11, 08:48, modifié 1 fois.
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Re: Re:
Tiens c'est marrant, outre le fait que je trouve que ça s'applique totalement dans la cas de Nichols, c'est exactement ce que je pense plus récemment d'un Aronofsky...Lord Henry a écrit :La réputation dont jouit The Graduate ne cesse de m'étonner. Mike Nichols reste à mes yeux l'un des pires cinéastes américains à avoir émergé durant les années soixante. Tout chez lui n'est que lourdeur, grossièreté des effets; du cinéma passé au stabilo qui, pire que tout, se croit intelligent.
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Re: Le Lauréat - The graduate (Mike Nichols - 1967)
Oui effectivement, c'est le seul que je me rappelle avoir un peu apprécié (Silkwood aussi mais ça fait tellement longtemps). Mais pour un bon film, combien de séances insupportables pour ma part avec loin devant les pénibles Wolf, A propos d'Henry ou Working Girl auxquels vient désormais s'ajouter ce Lauréat.Rick Blaine a écrit :
Pour revenir à Nichols, je ne veux pas prendre sa défense, je ne le connais pas assez, mais j'avais tout de même trouvé son travail très bon sur Qui a peur de Virginia Woolf?, l'autre film que j'ai vu de lui (et que je préfère au Lauréat d'ailleurs), tu le trouves mauvais également?
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Re: Re:
Père Jules a écrit :Tiens c'est marrant, outre le fait que je trouve que ça s'applique totalement dans la cas de Nichols, c'est exactement ce que je pense plus récemment d'un Aronofsky...Lord Henry a écrit :La réputation dont jouit The Graduate ne cesse de m'étonner. Mike Nichols reste à mes yeux l'un des pires cinéastes américains à avoir émergé durant les années soixante. Tout chez lui n'est que lourdeur, grossièreté des effets; du cinéma passé au stabilo qui, pire que tout, se croit intelligent.
Par contre j'aime beaucoup Aronofsky ; tout du moins j'adhère à fond à sa mise en scène la plupart du temps.
- Watkinssien
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Re: Re:
Pas moi...Jeremy Fox a écrit :Père Jules a écrit :
Tiens c'est marrant, outre le fait que je trouve que ça s'applique totalement dans la cas de Nichols, c'est exactement ce que je pense plus récemment d'un Aronofsky...
Par contre j'aime beaucoup Aronofsky ; tout du moins j'adhère à fond à sa mise en scène la plupart du temps.
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- Jeremy Fox
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Re: Re:
Watkinssien a écrit :Pas moi...Jeremy Fox a écrit :
Par contre j'aime beaucoup Aronofsky ; tout du moins j'adhère à fond à sa mise en scène la plupart du temps.
Comme quoi, ça confirme ce que je pense de plus en plus à force de fréquenter le forum : les qualités objectives d'une mise en scène, ou même plus globalement d'un film, j'y crois de moins en moins et ce n'est pas plus mal finalement. Une fois ceci accepté, on tique beaucoup moins quant aux différences d'appréciation
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- Bronco Boulet
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Re: Le Lauréat - The graduate (Mike Nichols - 1967)
J'ai aimé Le Lauréat, qui est une œuvre libre, vive et inventive, importante avec Bonnie & Clyde pour ce qu'elle permet d'ouvrir à Hollywood. Si le film a peut-être vieilli sur quelques aspects formels, je trouve qu'il demeure percutant et savoureux, et demeure passionnant en tant que révélateur de l'ébullition cinématographique (et plus largement sociale) américaine de la seconde moitié des années 1960.