Dvdclassik : cinéma et DVD

Supfiction a écrit :Le Point - « Mektoub my love : intermezzo » : Kechiche mérite une bonne fessée

L'autrice Iris Brey le considère comme un reliquat d'un cinéma mort ...
https://www.marieclaire.fr/mektoub-my-l ... 312643.asp

Karras a écrit :

Supfiction a écrit :Le Point - « Mektoub my love : intermezzo » : Kechiche mérite une bonne fessée

L'autrice Iris Brey le considère comme un reliquat d'un cinéma mort ...
https://www.marieclaire.fr/mektoub-my-l ... 312643.asp

Attention c’est bourré de gâcheurs (même si c’est moins gênant que pour Got, hein).
Kechiche ne filme pas de bites ni de postérieurs masculins, ce serait un tort. On pourrait faire les mêmes reproches à de nombreux peintres. Il n’est pas un élu pourtant. On est dans l’obsession démocratique.

Karras a écrit :

Supfiction a écrit :Le Point - « Mektoub my love : intermezzo » : Kechiche mérite une bonne fessée

L'autrice Iris Brey le considère comme un reliquat d'un cinéma mort ...
https://www.marieclaire.fr/mektoub-my-l ... 312643.asp

J'ai vomi.

AtCloseRange a écrit :

Karras a écrit : L'autrice Iris Brey le considère comme un reliquat d'un cinéma mort ...
https://www.marieclaire.fr/mektoub-my-l ... 312643.asp

J'ai vomi.

Oh.

Sinon, j'en peux plus de cette expression "male gaze", tout droit venue des USA. Est-ce qu'elle pourrait rentrer chez elle? Son visa me semble être arrivée à expiration...

Mosin-Nagant a écrit :Sinon, j'en peux plus de cette expression "male gaze", tout droit venu des USA. Est-ce qu'elle pourrait rentrer chez elle? Son visa me semble être arrivée à expiration...

J'en peux plus de cette intrusion épuisante de l'américain dans notre langue.
Dieu sait pourtant que je ne suis pas crispé dans ce domaine et qu'il m'arrive d'y souscrire. Mais faut quand même arrêter de se laisser coloniser. Un peu de dignité, quoi...

A part ça Mektoub, my love, donc...

Il y a pour moi un mystère.
Les Classikiens, je le constate depuis un an , un an et demi, adoubent Mektoub, my love...
Personnellement, j'avais beaucoup aimé La Graine et le Mulet mais moins ce qui a suivi. Bref...

Alors est-ce le fait que ce moins a pris un tour rédhibitoire? Voire

Généralement, quand sur Classik, les gens se retrouvent autour d'un film qu'ils célèbrent en chœur et que je n'ai pas vu, ma curiosité est au moins attisée (exemple récent : Hérédité, que je chercherais à voir, un jour ou l'autre).
Or Mektoub, j'ai beau l'avoir vu ici en tête de tous les classements; j'ai beau le voir revenir dans les films du mois...rien n'y fait. Je ne parviens pas à avoir l'eau à la bouche.

Je n'ai aucune envie de le voir, et ça n'a rien à voir avec les polémiques : ça me fait le même effet qu'un plat proposé dans un menu que mes yeux parcourent sans que jamais ils s'y arrêtent.

Je comprends pas

Alexandre Angel a écrit : Je comprends pas

C'est pourtant bien mieux que Hérédité

Karras a écrit :

Supfiction a écrit :Le Point - « Mektoub my love : intermezzo » : Kechiche mérite une bonne fessée

L'autrice Iris Brey le considère comme un reliquat d'un cinéma mort ...
https://www.marieclaire.fr/mektoub-my-l ... 312643.asp

Son texte m'apparaît comme la photocopie de celui lu sur un autre fil et concernant le dernier film de Céline Sciamma : même rhétorique, même opposition binaire (male gaze = pas bien/patriarcat/oppression/caca boudin, female gaze = cinéma qu'il est gentil, bô et moderne), et même réduction de l'artiste et de son travail à une seule identité de genre.

Mosin-Nagant a écrit :Sinon, j'en peux plus de cette expression "male gaze"

Même reproche du "male gaze" chez Cinéma Teaser..:

http://www.cinemateaser.com/2019/05/741 ... more-74188

Mosin-Nagant a écrit :Sinon, j'en peux plus de cette expression "male gaze", tout droit venue des USA. Est-ce qu'elle pourrait rentrer chez elle? Son visa me semble être arrivée à expiration...

Pour être à la fois moderne et bien de chez nous, je propose de recentrer le débat sur le regard maternel que porte la figure de la génitrice sur sa descendance : longue vie au mère-gaze.

Comme il n'y a pas de raisons que je ne fasse pas mon Kechiche, je vous propose à mon tour la jouissance scopophile (quoique empathique et non genrée) de courbes affriolantes de sensualité :

Male gaze prend une signification un peu déviée dans son usage en français. Ce n’est plus seulement une question de regard mais de flatulences irrépressibles de vieux libidineux.

Ce sont tous ces chroniqueurs.queuses de journaux qui imposent ces mots pour donner de la modernité à leurs textes. Et tu n’as plus le choix qu’entre être un réac ou un suiveur ridicule..

En tout cas, l'histoire m'a l'air très intéressante. Au moins autant que dans le premier chapitre

Mais trois heures trente c'est pas un peu court pour raconter tout ça ?

Des belles saucisses de porc en plein Ramadan pour défendre Kechiche, le principal concerné aurait probablement adoré cet effort plein d'attention.

Michel2 a écrit :

Mosin-Nagant a écrit :Sinon, j'en peux plus de cette expression "male gaze", tout droit venue des USA. Est-ce qu'elle pourrait rentrer chez elle? Son visa me semble être arrivée à expiration...

Pour être à la fois moderne et bien de chez nous, je propose de recentrer le débat sur le regard maternel que porte la figure de la génitrice sur sa descendance : longue vie au mère-gaze.

Comme il n'y a pas de raisons que je ne fasse pas mon Kechiche, je vous propose à mon tour la jouissance scopophile (quoique empathique et non genrée) de courbes affriolantes de sensualité :

Tu nous a achevé AtCloseRange

tenia a écrit :Des belles saucisses de porc en plein Ramadan pour défendre Kechiche, le principal concerné aurait probablement adoré cet effort plein d'attention.

La véritable merguez ne contient que du mouton...

Mais je te rassure, mes merguez n'ont rien à voir avec le ramadan, la religion musulmane ou quoi que ce soit de ce genre : c'est juste un jeu de mot laid auquel je n'ai pas pu résister .

Et puis vu la bronca que suscite actuellement le film du père Kechiche dans les médias, je pense que mes saucisses sont le cadet de ses soucis.

Incidemment, et pour revenir (vaguement) au sujet, il n'est peut-être pas non plus inutile de garder présent à l'esprit le fait que Cannes adore susciter ce genre de controverses dans un verre d'eau : Mektoub 2 le retour n'est pas le premier film à provoquer beaucoup d'agitation dans le landernau cannois et médiatique, et il ne sera certainement pas non plus le dernier. Se souviendra-t-on même de la polémique dans deux ou trois ans ? Je n'en suis pas persuadé.

Ah bon, ca va alors.
Sinon, je pense aussi que la polémique se tassera rapidement, comme toujours ou presque avec les "scandales" cannois.