William Friedkin (1935-2023)

[kyle reese]

A d'autres. A part 2-3 scènes éparses, ce film est un ramassis d'ennui.

N'importe quoi, lui, hé...

+1

Un bon Friedkin.

[harry callahan]

Un retour après un très sec et bon Traqué

A d'autres. A part 2-3 scènes éparses, ce film est un ramassis d'ennui.

Ainsi qu'un patchwork foutraque d'autres films plus réussis ( Rambo, Le fugitif .... ).

[takezo]

Ainsi qu'un patchwork foutraque d'autres films plus réussis ( Rambo, Le fugitif .... ).

sans oublier Hard Target

[karmen]

"the french connection" est un de mes films préférés. on y sent beaucoup l'expérience du documentaire de friedkin. j'ai longtemps pensé que c'était une des premieres fois que la caméra hollywoodienne sortait dans la rue, que le réel devenait le décors, voir le contexte (j'ai notement découvert quelques édition DVD de polars de la fox des années 40 / 50, dont "panique dans la rue", extraordinaire, où j'ai découvert que l'expérience fut déjà faite, mais peut-être d'autres ? je cherches...).
on y trouve une démarche esthétique proche de certains films de la nouvelle vague, voir néo-réaliste (toutes proportions gardées). je lisais plus haut que friedkin ne construit pas de points de vue, faute de savoir de quoi il parle. je dirais exactement le contraire. il connait la ville, la rue, la réalité et il parvient formidablement à en faire l'univers de son film. et de dire que la rue est cruelle parcequ'elle est peuplée d'animaux et de salaud, popeye en tête (la suite de frankheinheimer est trés fidèle à cet esprit, suite trés série B, superbe pour ceux que cette esthétique ne rebuttent pas. et la scène finale...).
sa manière de filmer la rue, la vie, les passants, le froid, la crasse, l'usure et le vécu des lieux... ses choix de lumière, de couleurs, son mixage... tout ça donne au film une tonalité que j'ai rarement eu l'occasion de voir dans un polars hollywoodien. car en plus, il s'agit avant tout d'un polars hollywoodien !

et puis hackman et scheider sont niquels. comme la musique.
j'adore !

[Colqhoun]

Un bon Friedkin.

Non vraiment pas. Comme l'a dit le père callahan, c'est plus à un foutoir de repompages divers qu'à un véritable film que nous avons affaire. Entre le faux trauma foireux du début et les poursuites molles dans la ville, ce Traqué ne laisse que peu de moments vraiment efficaces (à dire vrai, à part le début dans la forêt avec les chasseurs puis le combat au couteau de la fin, tout est mou et chiant). De la part de Friedkin et malgré ses derniers films tous plus ou moins foireux, ce film est une grosse déception.

[kyle reese]

Un bon Friedkin.

Non vraiment pas.

Et pourtant si ...

[Colqhoun]

[Martin Quatermass]

Un bon Friedkin.

Non vraiment pas. Comme l'a dit le père callahan, c'est plus à un foutoir de repompages divers qu'à un véritable film que nous avons affaire. Entre le faux trauma foireux du début et les poursuites molles dans la ville, ce Traqué ne laisse que peu de moments vraiment efficaces (à dire vrai, à part le début dans la forêt avec les chasseurs puis le combat au couteau de la fin, tout est mou et chiant). De la part de Friedkin et malgré ses derniers films tous plus ou moins foireux, ce film est une grosse déception.

Je le trouve excellent.

[Flol]

Et moi je le trouve tout juste moyen. C'est bon, vous êtes contents ?

[Billy Budd]

Et moi je le trouve tout juste moyen. C'est bon, vous êtes contents ?

Comme j'hésitais à le voir, disons moyen content

[Martin Quatermass]

Et moi je le trouve tout juste moyen. C'est bon, vous êtes contents ?

oui

[Marcus]

A d'autres. A part 2-3 scènes éparses, ce film est un ramassis d'ennui.

Ainsi qu'un patchwork foutraque d'autres films plus réussis ( Rambo, Le fugitif .... ).

Non, plutôt un patchwork réussi aux nombreuses influences digérées

On peut continuer longtemps comme ça...

[Carlito]

Comme j'hésitais à le voir, disons moyen content

Traqué est monté comme on décoche une flèche, c'est fulgurant.

[mannhunter]

Entre le faux trauma foireux du début et les poursuites molles dans la ville, ce Traqué ne laisse que peu de moments vraiment efficaces (à dire vrai, à part le début dans la forêt avec les chasseurs puis le combat au couteau de la fin, tout est mou et chiant). De la part de Friedkin et malgré ses derniers films tous plus ou moins foireux, ce film est une grosse déception.

ben + 1 quoi!
mais "Bug" semble être le film du retour...

[Boubakar]

Critique (très) enthousiaste de Christophe Lemaire pour Bug

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Car un miracle est tout de même arrivé au troisième jour de Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs. Friedkin, le metteur en scène le plus tordu du Nouvel Hollywood, celui qui a résisté à l’appel des blockbusters de ses potes Spielberg et Lucas, l’homme qui a réinventé le polar (French Connection) et l’horreur (L’Exorciste) et qui ne nous avait plus donné un authentique chef-d’oeuvre depuis Police fédérale Los Angeles (c’était il y a vingt ans déjà !) est ici, à Cannes, avec une bombe totale : Bug. Un huis clos halluciné entre un vétéran de la guerre du Golfe et une femme esseulée (Michael Shannon et Ashley Judd, désormais les deux meilleurs acteurs du monde !) dont chaque séquence renvoie au cinéma passé de Friedkin : une discussion tendue entre deux mecs comme dans les Garçons de la bande, un homme secoué de soubresauts sur son lit comme Linda Blair dans l’Exorciste, une ambiance de coke comme dans French Connection, un visage en sang comme le Sang du châtiment, une photo orangée comme celle de Police fédérale Los Angeles et, surtout, des êtres humains totalement paumés qui ne font plus la distinction entre le bien et le mal, ce qui a toujours été le fond de commerce (pour parler vulgairement) de Friedkin qui revient enfin avec cette déjanterie littéralement nihiliste. Le final, scotchant et osé, étant presque un hymne à la fin du monde et un appel désespéré (et ironique) pour se reformater l’âme. A l’heure où certains cinéastes rebelles ont perdu tout leur jus (Carpenter, Argento, Tobe Hooper), Friedkin prouve, à 72 ans, qu’il n’est jamais trop tard pour se refaire et renaître de ses cendres avec une hargne et une inventivité dignes d’un jeune cinéaste de vingt-cinq ans. Car pour le coup, même si les images et les séquences de son Bug ont été déjà faites (et par lui) auparavant, elles prennent ici le goût d’une première fois. Comme si on découvrait le cinéma. Diable (puisque que c’est Friedkin !), que ça fait rudement plaisir !!!!