Dvdclassik : cinéma et DVD

Universal soldier - Le jour du jugement - John Hyams 2012

Bon comme Dredd ça me semble être une série B ou Z, c'est selon, qui remplit correctement son office. Tout pourri et jouissif dans la continuité du genre sans l'égo démesuré d'un Tarantino, au hasard

Des bastons efficaces, une héroïne super moche, des références rigolotes (De Doom à Apocalypse now), on en a pour notre testostérone. Et puis Vandamme avec des faux airs de Brando, poilant.

05/10

Hotel Transylvania | Genndy Tartarkovsky
Mouais, c'est amusant.. mais on sent les emmerdes de script et les réécritures à tout va. C'est bourré d'idées, mais rien n'est jamais conclu. Pourtant avec le génial Tartakovsky aux commandes, on aurait pu s'attendre à un truc complètement fou. C'est jamais le cas. Et visuellement c'est franchement pas mémorable. Sans compter que le climax du film est scandaleux de nullité.

That's my boy | Sean Anders
J'avoue, j'ai ris à de nombreuses reprises, parce que le film se permet d'aller très loin dans la bêtise crasse (l'avantage des comédies classées R), même si, une fois de plus, Sandler reprend son rôle d'attardé mental de base.
Pour le reste, c'est de nouveau un de ces films où tout se passe sur un week-end de mariage, où chaque personnage se révèle bien plus crétin que ce qu'il laissait penser et où l'on nous balance des apparitions improbables de personnages qui n'ont aucun sens (mention ici à Vanilla Ice et à un indien qui tire des coups de fusil à pompe). Par contre, j'y vois aussi une sorte de fuck you aux films de Appatow, avec leur fond très moraliste, sur le couple, le mariage, etc... là c'est tout l'inverse. On envoie chier le mariage, la belle-famille et on se termine dans un strip club.

Heu, voilà...

The Master (Paul Thomas Anderson, 2012) : Découverte

Je ne vais pas m'aventurer dans des interprétations mythico-esthetiques que le film semble générer auprès de certains, juste dire mon sentiment mitigé devant un film que j'attendais beaucoup (du metteur en scène, je n'ai vu que Boogie Nights, les autres attendent au chaud dans ma DVDthèque). J'enfonce des portes ouvertes en précisant que oui la mise en scène est à tomber, les comédiens au sommet de leur art et le sujet risqué mais passionant. Une fois cela dit baaaaahhhh pas grand chose d'autre, The Master est froid, distant, maniéré et quasiment sans émotions. Jamais je n'ai ressentit une once d'identification auprès du ou des personnages principaux et si Phoenix n'était pas aussi génial je pourrai très facilement déclarer m'en foutre royalement des états d’âme de Freddie Quell. C'est frustrant de dire ça, j'aurai adoré l'adorer ce film mais seul le numéro de comédien et deux trois plans visuellement incroyables me reste en tête... ainsi que quelques moments d'ennui. Comme souvent avec ce type de film, on se dit ça ira peut être mieux au calme via le DVD (ouiiii oui ça vaut pas le cinéma mais bon).

Death Warrant (Deran Sarafian, 1990) : Découverte

Pour se remettre en forme après la séance de The Master, rien de tel qu'un bon JCVD. Autant dire qu'un film mettant en scène Van Damme dans une prison ultra-violente, rien que d'y penser j'en ai la bave aux lèvres. Au mieux on aura le droit à une série B efficace, au pire à un nanar hilarant et bien Death Warrant n'est ni l'un ni l'autre. C'est une production fauchée, tournée à la va vite par des producteurs capitalisant sur le succès de Van Damme (on est en 1990 et l'acteur est au sommet de sa carrière) et interprétée par des comédiens (ou presque) qui en n'ont visiblement rien à péter. Même le toujours sympathique Jean-Claude à l'air de s'ennuyer ferme en attendant sans doutes de tourner dans un film qui lui est plus proche (comme dans Lionheart la même année, écrit par ses soins). L'histoire est inintéressante, certains scènes assez embarrassantes de nullité (la palme au personnage du geek adolescent et obsédé sexuel) et visuellement on passe du ringard au totalement moche. Heureusement que Van Damme fait le minimum syndicale et que deux trois séquences bien foutues viennent réveiller le spectateur consterné. Oubliable donc (à noter que le scénariste est David S. Goyer futur scénariste des Batman de Nolan... voilà voilà c'était juste pour l'anecdote).

The Thing Called Love (Peter Bogdanovich - 1993)
Le dernier film de River Phoenix n'a pas bonne réputation et au vu de sa première heure, c'est vraiment totalement immérité.
Brillance des dialogues, interprétation de premier ordre (même Dermot Mulroney est bon!) et on passe alors un très bon moment en compagnie de ces aspirants à la gloire dans le monde de la country de Nashville.
Malheureusement, il y a un hic et ça vient justement un peu de Phoenix. Pendant la première partie, son rôle reste assez périphérique (c'est Samantha Mathis qui tient le premier rôle) mais quand le film se veut plus "dramatique" et que son rôle devient plus important, le film fonctionne relativement moins bien et s'installe dans un surplace (d'autant que le film s'étire sur 2 heures). Impression renforcée par un River Phoenix déjà un peu abimé.
Néanmoins, le film vaut le coup d'oeil.

AtCloseRange a écrit :The Thing Called Love (Peter Bogdanovich - 1993)

Tu as vu quelle version du film ? Bogdanovich avait sorti en Z1 le director's cut, inédit chez nous.

Boubakar a écrit :

AtCloseRange a écrit :The Thing Called Love (Peter Bogdanovich - 1993)

Tu as vu quelle version du film ? Bogdanovich avait sorti en Z1 le director's cut, inédit chez nous.

J'ai vu la version Director's Cut mais pour 4 minutes de différence, ça ne doit pas changer grand chose.
A moins qu'il n'ait touché au montage global.
En l'état, c'est trop long pour ce que ça a à raconter.
Tiens, j'ai oublié de citer une Sandra Bullock prè-Speed vrament pleine d'allant dans le rôle le plus payant du film.

The Russia House (Fred Schepisi, 1990) : Découverte

Je ne vais pas être aussi enthousiaste que Tavernier et Coursodon qui voit en ce film d'espionnage une grande réussite sous-estimée. Certes, The Russia House est un bon moment de cinéma mais de là à y voir la meilleure adaptation d'un roman de John le Carré faut quand même pas pousser. Le film mets un temps fou à démarrer, la mise en scène de Schepisi est standard et un léger problème de rythme se fait sentir empêchant une tension, indispensable à tout film d'espionnage, de clairement s'installer. Coté casting, Connery fait son ours mal léché (et il est bon dans ce domaine), Pfeiffer est plus supportable qu'à l'accoutumé, l'improbable Ken Russell est venu faire le foufou et Roy Scheider est comme souvent ultra pro. Si la romance est malassone, tout ce qui concerne la bureaucratie et comment les espions anglais, russes et américains manipulent des êtres lambdas et comment ils se fondent dans un décors quotidien est pour le moins passionnant. On se demande constamment si le figurant au fond du plan n'est un agent double et si tel ou tel personnage n'est pas un traitre. Pour cela et le dernier quart d'heure qui laisse délibérément le spectateur dans le flou (avant le final bien sur), The Russia House mérite le coup d’œil. Personnellement et bien qu'il fut décrié pour son esthétisme et sa froideur, je préfère le Tinker Tailor Soldier Spy de Tomas Alfredson.

Kevin95 a écrit :Pfeiffer est plus supportable qu'à l'accoutumé

??!!??

Du goudron et des plumes.
En plus, pas un mot sur la chouette B.O. de Goldsmith ?

Demi-Lune a écrit :

Kevin95 a écrit :Pfeiffer est plus supportable qu'à l'accoutumé

??!!??

Du goudron et des plumes.
En plus, pas un mot sur la chouette B.O. de Goldsmith ?

Si si elle est sympa (la BO hein), entre lyrisme grandiloquent et jazz à la cool (entre deux trois morceaux tendus du slips). Par contre chapeau, la réactivité autours de Pfeiffer est ultra rapide !

J'ai du mal avec cette actrice, alors la voir avec un accent russe je craignais le pire... mais ça passe.

Kevin95 a écrit :The Russia House (Fred Schepisi, 1990) : Découverte

Je ne vais pas être aussi enthousiaste que Tavernier et Coursodon qui voit en ce film d'espionnage une grande réussite sous-estimée. Certes, The Russia House est un bon moment de cinéma mais de là à y voir la meilleure adaptation d'un roman de John le Carré faut quand même pas pousser. Le film mets un temps fou à démarrer, la mise en scène de Schepisi est standard et un léger problème de rythme se fait sentir empêchant une tension, indispensable à tout film d'espionnage, de clairement s'installer. Coté casting, Connery fait son ours mal léché (et il est bon dans ce domaine), Pfeiffer est plus supportable qu'à l'accoutumé, l'improbable Ken Russell est venu faire le foufou et Roy Scheider est comme souvent ultra pro. Si la romance est malassone, tout ce qui concerne la bureaucratie et comment les espions anglais, russes et américains manipulent des êtres lambdas et comment ils se fondent dans un décors quotidien est pour le moins passionnant. On se demande constamment si le figurant au fond du plan n'est un agent double et si tel ou tel personnage n'est pas un traitre. Pour cela et le dernier quart d'heure qui laisse délibérément le spectateur dans le flou (avant le final bien sur), The Russia House mérite le coup d’œil. Personnellement et bien qu'il fut décrié pour son esthétisme et sa froideur, je préfère le Tinker Tailor Soldier Spy de Tomas Alfredson.

Pas un film inoubliable mais honnêtement ficelé et bien interprété. A la décharge de Schepisi, je pense que ce n'est pas non plus tiré du meilleur roman d'espionnage de Le Carré.

J'ai du mal avec cette actrice, alors la voir avec un accent russe je craignais le pire... mais ça passe.

Elle est très crédible en Russe et je ne vois d'ailleurs pas beaucoup d'actrices américaines de sa génération qui auraient fait un meilleur choix. 20 ans avant, Faye Dunaway aurait été parfaite comme aujourd'hui le serait une Vera Farmiga (mais on comprend facilement pourquoi).

TERROR FIRMER



Alors là c'est du hardcore, du pur et dur, de la démolition complète de la notion de cinéma, de l'extrême...c'est pour les vrais de vrais...bref c'est un film Troma sauf que c'est sans doute l'Everest de Troma, à côté duquel Toxic Avenger IV, Troma's War ou Poultrygeist sont des films doux et modérés. Un assaut total et constant à toute notion de bon goût, une suite de blagues immondes, de scènes dégeu, de sexe déjanté, de vomissure, de pets, de merde étalée, de passages gore excessifs, de nudité gratuite (mention à l'obèse la bite à l'air qui court - apparemment en direct live - dans les rues de New York), de lavements à la coke, etc.
Dans ce truc on retrouve bien sûr Lloyd Kaufman dans un rôle quasi autobiographique, la scream queen Debbie Rochon, Lemmy de Motorhead, Ron Jeremt, les Lunachicks et même Edouard Baer. Et Spielberg en prend tellement plein la gueule qu'on se demande si mon compatriote liégeois n'a pas participé au scénario

C'est clairement trop long et trop con pour qu'on puisse tenir le coup durant les presque 2 heures (!) que ça dure mais on en ressort avec le cerveau bousillé devant un tel assaut au bon gout qui devrait même choquer John Waters.

3,5/6 mais clairement une expérience!

[center]"for the true independant cinema, let's make some art"[/center][/b]

Je crois l'avoir vu. Et je crois l'avoir trouvé insupportable.
J'aimais bien Troma, mais entre celui-là et Poultrygeist, j'ai l'impression d'être déjà trop vieux pour ces conneries.

Meuh non.

Ratatouille a écrit :Je crois l'avoir vu. Et je crois l'avoir trouvé insupportable.
J'aimais bien Troma, mais entre celui-là et Poultrygeist, j'ai l'impression d'être déjà trop vieux pour ces conneries.

Je ne saurais pas (plus?) en regarder beaucoup mais un Troma de temps en temps ça m'amuse encore même si Toxic Avenger reste mon favori (ça date pas d'hier ). Cela dit j'ai un peu accéléré la seconde partie qui devenait bien chiante.
Le problème de Troma c'est qu'avant ils faisaient des séries Z sympas qui devenaient parfois des nanars cultes et qu'à présent ils suivent la même formule à chaque fois dans le but avoué de "fabriquer" des films cultes (avec les mêmes seconds rôles qui reviennent de films en films). Et c'est donc moins drôle et spontané.

Sinon c'est non sous-titré mais ils ont mis tout leur catalogue en ligne: http://www.youtube.com/user/tromamovies

hellrick a écrit :Sinon c'est non sous-titré mais ils ont mis tout leur catalogue en ligne: http://www.youtube.com/user/tromamovies

Ouais j'avais vu ça. Faudrait juste que je trouve la motivation de mater des films sur mon PC.