Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Publié : 29 nov. 12, 21:05
Parmi les réussites de cette année en matière de cinéma français, Comme des frères tient une belle place. Sans pousser plus loin la comparaison, le charme opère au même titre qu'un autre « road movie » sorti en 2012, Hasta la vista de Geoffrey Enthoven.
Dès les premières minutes, une émotion sincère prend place et ne quitte jamais l'histoire. Elle éloigne de facto le pathos que l'on aurait pu craindre dès lors que les mots « morts » et « maladie » ont été lâchés. Un coup de balai est également donné aux bons sentiments mielleux pour mieux profiter d'une bienveillante sincérité.
Aux côtés de ce trio marquant trois générations unies par une indéfectible amitié pour la même femme, la radieuse Mélanie Thierry, on se sent bien, tout simplement. La tendresse se répand et agit comme un charme, faisant de chacun des protagonistes des personnages attachants et plaisants à suivre dans leur périple.
Un voyage souvent drôle, la faute à des dialogues bien écrits (de nombreuses répliques font mouche) et un comique de situation efficace à défaut d'être particulièrement original. L’interprétation est à l'image du projet, sincère et marquée par une belle volonté de faire partager les émotions nées de ce parcours auquel Mélanie Thierry participe par sa présence dans les têtes et dans les cœurs (et aussi par un autre moyen, souvent source de larges sourires et autres rires enthousiastes, que je vous laisse le soin de découvrir).
Par la force des choses, ils apprendront à se connaître et partagerons leurs joies et leurs peines, jusqu'à voir leur relation à jamais transformée.
Se retrouver dans les mêmes galères, devoir rester soudé pour atteindre un objectif commun et de fait, apprendre à voir au-delà des apparences et de sa seule vision des choses. Car les caractères mais aussi les expériences de la vie sont diamétralement opposés, et rien ne semblait pouvoir les réunir au sein d'une amitié commune. Et pourtant. On peut être ami avec des personnes que tout oppose, et les faire se côtoyer peut parfois se révéler être une prise de risque. Leur amie savait que dans leur cas, celle-ci serait limitée, aucun antagonisme n'étant à déplorer. Juste une façon d'être et d'appréhender la vie qui a prit des sillages différents.
Convaincue qu'ils pouvaient s'entendre, elle qui mieux que personne connaissait les qualités et les défauts de chacun, elle ira au bout de son idée. Plus qu'un caprice à vouloir imposer une cohabitation, on comprend qu'elle sentait au plus profond d'elle-même que ces trois là, si on les prenaient un peu par la main pour leur montrer le chemin, pouvaient faire un joli bout de chemin ensemble, bien au-delà de cette seule promesse envers leur amie.
En parallèle, la construction du film avec ses nombreux flash back toujours bien amenés et ne faisant jamais retomber le rythme permet de mieux cerner les rapports qu'ils entretenaient avec Charlie, leur amie de toujours trop vite décédée. L'occasion de redire à quel point Mélanie Thierry est épatante. Un premier film qui en appellera à n'en pas douter de nouveaux.
Dès les premières minutes, une émotion sincère prend place et ne quitte jamais l'histoire. Elle éloigne de facto le pathos que l'on aurait pu craindre dès lors que les mots « morts » et « maladie » ont été lâchés. Un coup de balai est également donné aux bons sentiments mielleux pour mieux profiter d'une bienveillante sincérité.
Aux côtés de ce trio marquant trois générations unies par une indéfectible amitié pour la même femme, la radieuse Mélanie Thierry, on se sent bien, tout simplement. La tendresse se répand et agit comme un charme, faisant de chacun des protagonistes des personnages attachants et plaisants à suivre dans leur périple.
Un voyage souvent drôle, la faute à des dialogues bien écrits (de nombreuses répliques font mouche) et un comique de situation efficace à défaut d'être particulièrement original. L’interprétation est à l'image du projet, sincère et marquée par une belle volonté de faire partager les émotions nées de ce parcours auquel Mélanie Thierry participe par sa présence dans les têtes et dans les cœurs (et aussi par un autre moyen, souvent source de larges sourires et autres rires enthousiastes, que je vous laisse le soin de découvrir).
Par la force des choses, ils apprendront à se connaître et partagerons leurs joies et leurs peines, jusqu'à voir leur relation à jamais transformée.
Se retrouver dans les mêmes galères, devoir rester soudé pour atteindre un objectif commun et de fait, apprendre à voir au-delà des apparences et de sa seule vision des choses. Car les caractères mais aussi les expériences de la vie sont diamétralement opposés, et rien ne semblait pouvoir les réunir au sein d'une amitié commune. Et pourtant. On peut être ami avec des personnes que tout oppose, et les faire se côtoyer peut parfois se révéler être une prise de risque. Leur amie savait que dans leur cas, celle-ci serait limitée, aucun antagonisme n'étant à déplorer. Juste une façon d'être et d'appréhender la vie qui a prit des sillages différents.
Convaincue qu'ils pouvaient s'entendre, elle qui mieux que personne connaissait les qualités et les défauts de chacun, elle ira au bout de son idée. Plus qu'un caprice à vouloir imposer une cohabitation, on comprend qu'elle sentait au plus profond d'elle-même que ces trois là, si on les prenaient un peu par la main pour leur montrer le chemin, pouvaient faire un joli bout de chemin ensemble, bien au-delà de cette seule promesse envers leur amie.
En parallèle, la construction du film avec ses nombreux flash back toujours bien amenés et ne faisant jamais retomber le rythme permet de mieux cerner les rapports qu'ils entretenaient avec Charlie, leur amie de toujours trop vite décédée. L'occasion de redire à quel point Mélanie Thierry est épatante. Un premier film qui en appellera à n'en pas douter de nouveaux.