Re: Her Kind of Man
Publié : 2 janv. 20, 14:07
Cette photo me rend dingue.Supfiction a écrit :Tu sais nous parler.
https://www.dvdclassik.com/forum/
Cette photo me rend dingue.Supfiction a écrit :Tu sais nous parler.
Elle est évidemment très photogénique la très "Leggy " Janis Paige mais elle est encore bien plus craquante dans le film et plus largement dans les films de cette époque là. Après, dans ceux que j'ai vu - dont Her Kind of Man - il n'y a absolument rien d'indispensable.Alexandre Angel a écrit :Cette photo me rend dingue.Supfiction a écrit :
Tu sais nous parler.
Oui mais là on voit ses pieds (avè la chainette)kiemavel a écrit :Elle est évidemment très photogénique la très "Leggy " Janis Paige mais elle est encore bien plus craquante dans le film et plus largement dans les films de cette époque là.
Alexandre Angel a écrit :Oui mais là on voit ses pieds (avè la chainette)kiemavel a écrit :Elle est évidemment très photogénique la très "Leggy " Janis Paige mais elle est encore bien plus craquante dans le film et plus largement dans les films de cette époque là.
Vraiment d'accord avec tout ça. C'était un film réellement novateur en ce qui concerne l'approche du serial killer au cinéma, surtout en ce qui concerne le personnage du tueur à la fois pour la manière assez crue avec laquelle scénariste et metteur en scène ont montré les manifestations des troubles mentaux du tueur et ce qui a probablement conduit à ces troubles (la plupart de ses rapports avec autrui sont traumatisants) et la façon dont il est "traité" par les institutions qui devraient prendre en charge ces individus. Je schématise … Sans parler du tueur sniper, sous genre en lui même, qu'il inaugure (je pense)Supfiction a écrit :Eddie Miller est un chauffeur-livreur à San Francisco. Malhabile avec les femmes, il vit comme un solitaire. Il est parfois pris de violentes pulsions pendant lesquelles, avec son fusil à lunette, il tue des femmes au hasard, tel un sniper. La police est plutôt désemparée face à ses crimes, dont elle ne parvient pas à comprendre les mobiles, jusqu'à ce qu'elle fasse appel à un psychologue qui va les aider à cerner la personnalité du tueur…
Un film aux résonances très contemporaines puisqu'il met en scène un homme malade identifié dès les premières scènes comme détraqué mental par un médecin qui prescrit consciencieusement de l'interner mais il est pris par le feu de l'action des urgences, le manque de place et le laxisme de ses collègues. L'homme est pourtant consentant pour être neutralisé, conscient de ses pulsions violentes. Frustré et maladroit avec les femmes, ces pulsions se concrétisent par des assassinats au fusil à lunette. L'originalité de ce film pour l'époque réside dans son regard empathique pour le tueur présenté comme une victime de lui-même. Le film est également précurseurs des futurs films de serials killers sans motif explicite et sur le désarroi et l'obsession des enquêteurs incapables de se baser sur leur expérience face aux meurtres traditionnels avec préméditation. Un avant goût de Zodiac ou Memories of murders, en quelques sortes.
Pas très fan de Menjou, en général, et je t'avoue que je ne me souviens pas de ma perception de cet acteur dans ce film là à l'époque de la découverte du film (bien avant la sortie de l'excellent DVD SIdonis). En revanche, oui pour Franz, acteur la plupart du temps - dans ce que j'ai vu en tout cas - insipide, voire médiocre. Il n'était pas du tout à ce niveau là d'interprétation dans l'autre film noir dans lequel il tenait le 1er rôle (il était très souvent second couteau ) :L'immense Adolphe Menjou est l'inspecteur en charge de l'affaire. Il est excellent à exposer le désarroi face à ce nouveau type de criminel. Plus tard, une discussion entre la police, les directeurs de presse et les politiques sera l'occasion d'entendre des propos qui nous sont très familiers aujourd'hui.. ("Vous avez réduit les budgets de la police",.. "il doit être abattu comme un chien").
Arthur Franz dans le rôle du tueur est très bon pour ce qui est probablement le plus grand rôle de sa carrière.