Dead man talking, Patrick Ridermont :
8/10
Un film que j'attendais avec impatience depuis plus d'un an, à force d'avoir vu plusieurs préannonces.
J'ai été bluffé malgré quelques faiblesses du film et une déception pour le personnage caricatural et grotesque du gouverneur (joué par Jean-Luc Couchard).
A noter la présence de feu Christian Marin dans le rôle de l'aumônier (mais bon sang, voilà encore un film où l'on affuble un prêtre catholique de vêtements d'avant 1950 ! que font costumiers et documentalistes ?).
Au point de départ un meurtrier qui a assassiné sauvagement un couple avec une violence égale à celle de
Drive ou de
Killer Joe (mais qui a des '
circonstances atténuantes' car le couple a écrasé son chien avec leur voiture). Il est dans un prison, le seul (et dernier ?) prisonnier. Au moment de faire l'injection létale on lui demande s'il a quelque chose à déclarer. Mais combien de temps peut-il parler? Rien n'est prévu. Ce sera donc une variation sur
Les mille et une nuits... sur fond d'élections à trente jours.
Patrick Ridermont, réalisateur, est aussi acteur et je l'ai trouvé prodigieux et 'christique' en quelque sorte.
A noter que 95% de spectateurs sont restés assis pendant le générique qui n'avait rien de particulier: classique, simplement, comme si nous étions tous sidérés.
Le site du film