T'inquiète, je n'ai aucune envie de le voir.Demi-Lune a écrit :Je prends pour pas cher. Ça te dit ?AtCloseRange a écrit :Vous prenez combien, docteur Demi-Lune?
En tout cas, si Martin Scorsese va mieux, c'est cool.
Blague à part, je maintiens que la "mentalité" de Scorsese est capitale pour comprendre son parcours. New-York New-York a été parasité par son état de santé et d'esprit, After Hours, prétendument éloigné de lui, réagissait à la dépression post La Valse des pantins, le mélodrame Le Temps de l'innocence s'est révélé être un de ses films les plus personnels et les plus beaux, etc... Je suis sûr que tu ne vas pas aimer Hugo, je le sens venir gros comme une maison. Mais ce que je voulais défendre, c'est que sa nature procède, à mon avis, complètement de cette espèce de tendance de Scorsese à réagir par rapport à son film précédent (et à étonner).
Mais pour revenir à l'état d'esprit du réalisateur, même si je ne dis pas que ça ne joue pas du tout, les projets vont et viennent et se font pour raisons x ou y qui sont parfois tellement éloignées de vraies préoccupations du réalisateur (le post du Major sur le choix prochain de de Palma est symptomatique).
Donc en faire une lecture quasi psychanalytique (enfin, gentiment psychanalytique), c'est un peu de la poudre aux yeux et un moyen pour toujours trouver des "excuses", "justifications" (je te laisse choisir le bon terme) pour défendre quasiment systématique les choix d'un cinéaste qu'on aime.
La seule chose que je sais, c'est qu'à la vue de la bande annonce et de ce que j'en lis, je n'ai aucunement envie de voir Scorsese dans cet univers-là.
Déjà le voir évoluer dans l'univers du thriller mental avec dénouement au tableau noir dans Shutter Island, je trouve ça relativement indigne d'un réalisateur de son calibre.
Je sais, je suis réac et conservateur et je ne supporte pas que mes réalisateurs s'éloignent de leur pré carré sauf que certains sont des touche à tout capable d'évoluer dans de multiples styles et domaines alors que d'autres non.
Je ne vois pas Scorsese retrouver son brillant et sa sève à moins de faire comme son pote Coppola et de revenir à une économie toute autre que celle des "gros machins".