https://www.dvdclassik.com/forum/
Oui c'est uniquement une réplique dans le film, la photo c'est juste pour montrer qu'Haddock a définitivement trop abusé du Loch lomondDunn a écrit :je n'ai pas fait gaffe mais en même temps le film fourmille de références...mais il ne le voit pas comme ça , il le dit? faut dire que "Braindead" je l'ai pas revu depuis plus de 10 ans et que je me souvenais même plus du rat!
Je trouve que c'est le cas pour ma part !angel with dirty face a écrit :"The Adventures Of Tintin" : The Secret Of The Unicorn (2011).
Rien à voir malheureusement avec les bandes dessinées d'Hergé.
C'est vrai aussi que je n'ai jamais lu un Tintin, j'avais oublié de le préciser... Heureusement que t'es là Dunn!Dunn a écrit :Oui écrire cela prouve que l'auteur ne connait pas la BD..
J'ai cru que c'était un clin d’œil savant à Sherlock Holmes, moi.nobody smith a écrit :Lorsque Milou pénètre dans la cabine du capitaine Haddock, ce dernier se croit attaquer par le rat géant de Sumatra.Dunn a écrit :C'est quoi la référence à Braindead?
Alors, ton avis sur l apport de la 3D? (car il le semble que tu l avais vu en 2D initialement ...Demi-Lune a écrit :J'ai cru que c'était un clin d’œil savant à Sherlock Holmes, moi.nobody smith a écrit : Lorsque Milou pénètre dans la cabine du capitaine Haddock, ce dernier se croit attaquer par le rat géant de Sumatra.
Sinon, je suis allé le revoir hier soir : je confirme définitivement mon gros enthousiasme.
Je l'ai revu dans mon même cinéma, donc 2D et VF.hansolo a écrit :Alors, ton avis sur l apport de la 3D? (car il le semble que tu l avais vu en 2D initialement ...Demi-Lune a écrit : J'ai cru que c'était un clin d’œil savant à Sherlock Holmes, moi.
Sinon, je suis allé le revoir hier soir : je confirme définitivement mon gros enthousiasme.
(et vision en VO?)
Les exemples que tu donnes indique bien qu'il ne joue pas sur le hors-champ mais recourt à la métonymie, ce qui n'est pas pareil. Aussi loin que je m'en souvienne, Spielberg choisit toujours de montrer les choses, toujours un peu, de les suggérer : ce sont les bottes du méchant dans Duel, les bouées du requin de Jaws, les jambes des scientifiques qui pourchassent E.T, les écrans de TV retransmettant le massacre de Munich.Demi-Lune a écrit :Spielberg joue énormément sur le hors-champ, à des fins stylistiques mais aussi à des fins dramatiques. La volonté de ne pas montrer la menace accentue bien entendu le mystère et le suspense. Ce procédé est parfois une fin en soi, comme le camionneur de Duel dont on ne verra jamais que ses bottes. On ne voit souvent du requin des Dents de la mer que les remous qu'il provoque à la surface, où les éléments matériels qui s'agrippent à lui (ponton, barils). Dans d'autres circonstances, le hors-champ spielbergien définit une menace, frustrante car imprécisément identifiée, avant qu'intervienne, plus loin dans le récit, une clarification. Je pense notamment au célèbre "Keys" de E.T. dont les jambes, associées du thème menaçant de John Williams, préviennent d'un danger se rapprochant, jusqu'à ce qu'on découvre enfin son visage et que le personnage, qu'on tenait depuis une heure pour une figure malfaisante abstraite, s'humanise. Les films de Spielberg qui font se confronter des humains à des éléments fantastiques répondent globalement tous à ce procédé de hors-champ, qui sera rigoureusement maintenu un temps suffisant, avant que la mise en scène ne dévoile progressivement l'invisible. Par exemple, on ne voit rien des extraterrestres de Rencontres du troisième type avant la rencontre finale à Devil's Tower : Spielberg filme par exemple les réactions du gosse dans la cuisine, pas ce qu'il voit. Tom Cruise bute Tim Robbins, dans La Guerre des mondes, dans un hors-champ. On pourrait énumérer des exemples à volonté.
L'exemple le plus intéressant est probablement la séquence d'ouverture de Munich, qui retrace toute la prise d'otages des athlètes israéliens par le hors-champ interposé de journaux télévisés et de journalistes sur place. La mise en scène nous met totalement à distance des évènements. Tout le drame, vu de l'intérieur, sera retracé par Avner dans de pures séquences mentales, puisqu'il n'a pas été présent lors du massacre.
johell a écrit :TINTIN de Steven Spielberg : 2/10
J'aurai aimé apprécier le film... mais non. Trop d'éléments ne me plaisent pas. A commencer par le visuel qui ne me convainc pas du tout. Ensuite, c'est du pur spectacle sans fin. Cela aurait pu être réjouissant, mais c'est sans émotion, assez fictif et certains morceaux de bravoure sont tellement énormes que cela en devient n'importe quoi (l'abordage entre les bateaux de pirates, Haddock sur l'hydravion, la course avec le faucon...). Et puis, quantité de personnages sont, je trouve, assez ratés (le cleptomane, les dupont/dupont, la Castafiore). Je m'y suis finalement passablement ennuyé. Je n'ai pas du tout accroché et j'en suis le premier attristé.
Attristé également. Mais bon quand on bloque, on bloque...Karras a écrit :Report du topic classement :johell a écrit :TINTIN de Steven Spielberg : 2/10
J'aurai aimé apprécier le film... mais non. Trop d'éléments ne me plaisent pas. A commencer par le visuel qui ne me convainc pas du tout. Ensuite, c'est du pur spectacle sans fin. Cela aurait pu être réjouissant, mais c'est sans émotion, assez fictif et certains morceaux de bravoure sont tellement énormes que cela en devient n'importe quoi (l'abordage entre les bateaux de pirates, Haddock sur l'hydravion, la course avec le faucon...). Et puis, quantité de personnages sont, je trouve, assez ratés (le cleptomane, les dupont/dupont, la Castafiore). Je m'y suis finalement passablement ennuyé. Je n'ai pas du tout accroché et j'en suis le premier attristé.
), si les séquences d'action défient les lois de la vraisemblance et de la crédibilité, je ne pense nullement qu'elles deviennent n'importe quoi... Exceptée peut-être celle de l'hydravion où les corps et les situations sont (délibérément) exagérés, (Haddock qui se prend la foudre et où l'on voit son squelette, le rot alcoolisé qui relance la machine), la séquence de l'abordage est un pur mouvement chorégraphique (le parcours de la mèche enflammée est un modèle) imaginé par Haddock lui-même qui exagère les péripéties ; le tout prend un sens évident lors de la confrontation finale entre Haddock et Sakharine (disons que ces deux morceaux de bravoure se répondent et s'enrichissent de diverses manières). Quant à la fameuse course-poursuite filmée en plan séquence, elle est absolument dénuée de gratuité, puisque l'élaboration de cette dernière est étudiée à ce que l'enjeu de cette action soit toujours présent à l'écran et détermine à chaque instant la cause de ce remue-ménage (d'une virtuosité rare)...