Tu parles de qui ? Pevney était directeur de casting avant d'être réalisateur ?daniel gregg a écrit :Oui, mais j'avoue ne pas connaitre du tout sa filmo.
Néanmoins, avant que de prétendre être réalisateur, il avait fait preuve d'un peu plus de discernement dans ses choix d'acteurs.(Nocturne, Body and soul, La dernière rafale, Les bas fonds de Frisco)
Notez les films naphtas - Octobre 2011
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Non, acteur.Jeremy Fox a écrit :Tu parles de qui ? Il était directeur de casting avant d'être réalisateur ?daniel gregg a écrit :Oui, mais j'avoue ne pas connaitre du tout sa filmo.
Néanmoins, avant que de prétendre être réalisateur, il avait fait preuve d'un peu plus de discernement dans ses choix d'acteurs.(Nocturne, Body and soul, La dernière rafale, Les bas fonds de Frisco)
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Ah ok, je ne savais pas ; je vais aller voir sa bouille pour savoir s'il me dit quelquechosedaniel gregg a écrit :Non, acteur.Jeremy Fox a écrit :
Tu parles de qui ? Il était directeur de casting avant d'être réalisateur ?
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Heureusement, en d'autres occasions, Wellman s'est mieux accommodé de ce format:Jeremy Fox a écrit :Entièrement d'accord. D'ailleurs, à ce propos, combien de films "semblent paralysés par la pesanteur du format". Combien de grands cinéastes ont perdu tout leur génie plastique et rythmique en se trouvant empêtrés et engoncés dans le cinémascope ? Combien de films m'ont ennuyé à mourir par la simple incapacité de leurs réalisateurs à manier ce format qui par ailleurs, bien utilisé (Fleischer, Wise, Carpenter, Boetticher...) peut me procurer un immense plaisir. Très nombreux malheureusement.Lord Henry a écrit : L'inspiration plastique qui irrigue tant de ses mises en scène semble paralysée par la pesanteur du format et démunie devant la trivialité du scénario. Seuls quelques plans épars redonnent vie à un talent empêtré dans une histoire qui s'inspire plus de la mauvaise littérature de gare que des classiques du mélodrame hollywoodien.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Lord Henry a écrit : Heureusement, en d'autres occasions, Wellman s'est mieux accommodé de ce format:
je ne vois pas de quoi il s'agit (pas d'accès youtube depuis le boulot) mais si tu parles de Track of the cat, je suis d'accord
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
blood alleyJeremy Fox a écrit :Lord Henry a écrit : Heureusement, en d'autres occasions, Wellman s'est mieux accommodé de ce format:
je ne vois pas de quoi il s'agit (pas d'accès youtube depuis le boulot) mais si tu parles de Track of the cat, je suis d'accord
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Ah ! Pas un grand souvenir non plus mais peut-être que l'utilisation du scope était certes meilleureJack Carter a écrit :blood alleyJeremy Fox a écrit :
je ne vois pas de quoi il s'agit (pas d'accès youtube depuis le boulot) mais si tu parles de Track of the cat, je suis d'accord
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
En vrac, deux films naphtas vu récemment :
Catch 22, de Mike Nichols (1970)
Probablement le film le plus ambitieux du réalisateur. Formellement tout d'abord, Catch 22 offre un admirable travail de gestion du son, gérant les ruptures sonores, les enchassements ou les superpositions sonores avec un savoir-faire judicieux et souvent très inventif. Visuellement, là aussi, le film offre une image superbe, cadrée au cordeau, et plusieurs remarquables mouvements de caméra. Nichols s'offre aussi beaucoup de jeux formels entre avant-plan et arrière-plan, in-champ et hors-champ, pour un travail toujours signifiant et saisissant.
Reste l'intrigue, sans doute un peu à charge (discours antimilitariste assez cynique, sans doute à l'exces), mais dont la dérive sur le surréalisme atténue le coté caricatural.
Bref, il était difficile d'aller plus loin dans la narration parcellaire, le mot d'auteur, le discours déstructuré, sans se facher durablement avec le cinéma de studio (on est relativement proche du cinéma de Bertrand Blier, par exemple), et l'on comprend que Nichols se soit assagi par la suite. Reste que Catch 22 est un passionnant essai, un film déroutant à la fois drole et triste, qui comporte plusieurs moments magiques que l'on n'est pas près d'oublier.
Et je n'ai pas parlé du casting, qui conjugue un paquet des grandes figures du cinéma de l'époque, d'Orson Welles à Martin Sheen, en passant par Alan Arkin ou Art Garfunkel... Bref, Catch 22 est un incontournable du cinéma du début des seventies.
Capitaines courageux (Victor Fleming, 1937)
Un magnifique film d'aventure, qui compte son lot de seconds rôles savoureux caractéristique du cinéma des années 30, mais, chose rare en revanche, montre aussi beaucoup de plans tournés en pleine mer, en extérieurs naturels. Des plans qui saisissent par leur vérisme, portés par une envoutante musique de Franz Waxman.
Le récit, tiré d'un ouvrage de Kipling, est un très beau récit d'apprentissage, dont le héros est joué par un remarquable jeune acteur, pas énervant sauf quand il le faut.
On est vite ému par le récit, charmé par ces images des pecheurs au large, un récit qui ramène son personnage principal aux valeurs essentielles, mais y entraine avec lui, de façon discrète, le spectateur.
Le casting est fameux, Lionel Barrymore en vieux loup de mer, John Carradine en marin fourbe, et surtout Spencer Tracy en marin portugais, pieux et souriant, dont la sympathie qu'il dégage fait volontiers oublier le coté cabotin de son jeu. Bref, à mes yeux, Capitaines courageux est une découverte majeure et un de mes films d'aventure préférés. Je maintiens The ox-bow incident, mais ça aurait pu faire un bon film du mois.
Catch 22, de Mike Nichols (1970)
Probablement le film le plus ambitieux du réalisateur. Formellement tout d'abord, Catch 22 offre un admirable travail de gestion du son, gérant les ruptures sonores, les enchassements ou les superpositions sonores avec un savoir-faire judicieux et souvent très inventif. Visuellement, là aussi, le film offre une image superbe, cadrée au cordeau, et plusieurs remarquables mouvements de caméra. Nichols s'offre aussi beaucoup de jeux formels entre avant-plan et arrière-plan, in-champ et hors-champ, pour un travail toujours signifiant et saisissant.
Reste l'intrigue, sans doute un peu à charge (discours antimilitariste assez cynique, sans doute à l'exces), mais dont la dérive sur le surréalisme atténue le coté caricatural.
Bref, il était difficile d'aller plus loin dans la narration parcellaire, le mot d'auteur, le discours déstructuré, sans se facher durablement avec le cinéma de studio (on est relativement proche du cinéma de Bertrand Blier, par exemple), et l'on comprend que Nichols se soit assagi par la suite. Reste que Catch 22 est un passionnant essai, un film déroutant à la fois drole et triste, qui comporte plusieurs moments magiques que l'on n'est pas près d'oublier.
Et je n'ai pas parlé du casting, qui conjugue un paquet des grandes figures du cinéma de l'époque, d'Orson Welles à Martin Sheen, en passant par Alan Arkin ou Art Garfunkel... Bref, Catch 22 est un incontournable du cinéma du début des seventies.
Capitaines courageux (Victor Fleming, 1937)
Un magnifique film d'aventure, qui compte son lot de seconds rôles savoureux caractéristique du cinéma des années 30, mais, chose rare en revanche, montre aussi beaucoup de plans tournés en pleine mer, en extérieurs naturels. Des plans qui saisissent par leur vérisme, portés par une envoutante musique de Franz Waxman.
Le récit, tiré d'un ouvrage de Kipling, est un très beau récit d'apprentissage, dont le héros est joué par un remarquable jeune acteur, pas énervant sauf quand il le faut.
On est vite ému par le récit, charmé par ces images des pecheurs au large, un récit qui ramène son personnage principal aux valeurs essentielles, mais y entraine avec lui, de façon discrète, le spectateur.
Le casting est fameux, Lionel Barrymore en vieux loup de mer, John Carradine en marin fourbe, et surtout Spencer Tracy en marin portugais, pieux et souriant, dont la sympathie qu'il dégage fait volontiers oublier le coté cabotin de son jeu. Bref, à mes yeux, Capitaines courageux est une découverte majeure et un de mes films d'aventure préférés. Je maintiens The ox-bow incident, mais ça aurait pu faire un bon film du mois.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Tu t'entendrais bien avec Mme Fox à ce sujetcinephage a écrit : Bref, à mes yeux, Capitaines courageux est une découverte majeure et un de mes films d'aventure préférés.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Entre ce film-ci et les adaptations de Jane Austen, Madame Fox ferait bien de venir poster ses avis par ici... Ses avis m'intéresseraient certainement.Jeremy Fox a écrit :Tu t'entendrais bien avec Mme Fox à ce sujetcinephage a écrit : Bref, à mes yeux, Capitaines courageux est une découverte majeure et un de mes films d'aventure préférés.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Sans compter, entre autres, sa passion pour le petit monde fordien. Mais en ce moment, trop occupée à dévorer des saisons de 24 heures : j'ai l'impression qu'elle a déjà commencé à hibernercinephage a écrit :Entre ce film-ci et les adaptations de Jane Austen, Madame Fox ferait bien de venir poster ses avis par ici... Ses avis m'intéresseraient certainement.Jeremy Fox a écrit :
Tu t'entendrais bien avec Mme Fox à ce sujet
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Stagecoach
Découverte donc de la version de Gordon Douglass qui est un agréable et plaisant petit western, étonnamment alors que le ton est plutôt léger les premières minutes surprennent par leur violence à l'italienne (tomawak en pleine tête, jets de sang, type trainé par les Indiens dans un feu ou piétiné par des chevaux) ensuite on retrouve la même étude de personnages très typés (jusque la caricature) avec la pute, le vendeur de whisky, le joueur de poker, le mauvais garçon, le shérif vieillissant, la dame "de bonne condition",...
Tout ça est divertissant mais la fin un peu expédiée et le film eut sans doute gagné à être plus court et rythmé (il dure près de 2h). Mais ça reste honnête
Découverte donc de la version de Gordon Douglass qui est un agréable et plaisant petit western, étonnamment alors que le ton est plutôt léger les premières minutes surprennent par leur violence à l'italienne (tomawak en pleine tête, jets de sang, type trainé par les Indiens dans un feu ou piétiné par des chevaux) ensuite on retrouve la même étude de personnages très typés (jusque la caricature) avec la pute, le vendeur de whisky, le joueur de poker, le mauvais garçon, le shérif vieillissant, la dame "de bonne condition",...
Tout ça est divertissant mais la fin un peu expédiée et le film eut sans doute gagné à être plus court et rythmé (il dure près de 2h). Mais ça reste honnête
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Curieux de le revoir celui-ci car j'avais profondément détesté voici déjà pas mal d'années.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
En même temps ce n'est pas un grand film non plus
J'ai quand même été content de le découvrir à la télé, ce fut une semaine chargée niveau western à la télé (en Belgique) puisque j'ai aussi enregistrer Hombre hier, réenregistré Le traitre du Texas (on se demande la faute à qui ) et que ce soir il y a deux westerns avec Bronson sur Action...un beau week end en perspective
J'ai quand même été content de le découvrir à la télé, ce fut une semaine chargée niveau western à la télé (en Belgique) puisque j'ai aussi enregistrer Hombre hier, réenregistré Le traitre du Texas (on se demande la faute à qui ) et que ce soir il y a deux westerns avec Bronson sur Action...un beau week end en perspective
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011
Vu il y a bien longtemps, une production qui n'a rien de déshonorant; ce qui est sans doute le mieux que l'on pouvait espérer. A noter que le personnage de Mike Connors est tout vêtu de blanc, alors que dans le film de Ford (John Carradine) il était habillé en noir.hellrick a écrit :Stagecoach
Découverte donc de la version de Gordon Douglas