Notez les films naphtas - Octobre 2011

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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hansolo
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par hansolo »

feb a écrit :Robert Taylor, Eleanor Parker et ça n'existe pas en DVD :evil: Tu l'as vu par le biais d'un enregistrement TV hansolo ?
c'est effectivement un introuvable ... mais on peut y acceder via une caverne :idea: :fiou:
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monk
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par monk »

L'homme Sauvage (The Stalking Moon en VO, beaucoup plus approprié) de Robert Mulligan

Western interessant, qui contient tous les éléments du western classique, mais qui les modernise sans chercher à démystifier le genre. Nous avons le héros solitaire impeccable Gregory Peck !), rustre mais honnorable, qui protègera les innocents contre un ennemi redoutable. L'interet ici est le traitement de l'ennemi, impitoyable et surpuissant, invisible pour la majeure partie du film et dont on ne verra vraiment jamais le visage. Il en devient presque conceptuel tant sa présence physique est réduite, et pourtant, il ne laisse rien sur son passage. La dernière partie, où la ferme de Varner subie les assauts répétés Salvaje, est très tendue et aurait presque une ambiance fantastique. Les aller-retours incessants peuvent toutefois lasser un peu.
Décors et photo superbes. Pour son seul western, Mulligan réussit son coup !
Je garde.

Je prends plutôt soin de parcourir le western classique sans passer les 60's. J'ai pris ce film par erreur, sans avoir regardé l'année de production au préalable et les différences sautent au yeux, par rapport aux 50's. La musique n'a rien à voir, la mise en scène et tout un tas de détails diffèrent, rendant le film plus crépusculaire, autre; et ce malgré la présence d'éléments classqiues. L'utilisation des silences - très "présents" ici - en est un bon exemple.
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Rick Blaine
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Rick Blaine »

Il me semblait intéressant de faire un tout petit peu plus long à propos du Cornel Wilde dont je parlais dans le topic des films du mois et sur lequel je n'ai pas trouvé d'avis. Quelques idées agrémentées de quelques captures du DVD Criterion:

The Naked Prey (La Proie Nue, Cornel Wilde - 1965)

Afrique du sud, époque coloniale. Un homme (jamais nommé - Cornel Wilde) guide un riche trafiquant d'ivoire et son expédition dans un safari. Ils rencontrent une tribu a priori amicale, mais à laquelle le financier refuse d'offrir un traditionnel cadeau. La tribu encercle alors leur campement et les faits prisonniers. Après avoir cruellement exécuté tous les membres de l'expédition, le guide est dévêtu et se voit offrir une "chance" : il peut s'enfuir et ils le chasseront.
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Cornel Wilde, d'abord connu comme acteur dans les années 40 et 50, et que je connaissais surtout pour son rôle dans The Big Combo, l'excellent film noir de Joseph H. Lewis, s'est tourné vers la réalisation au milieu des années 50. Il dirigera 8 films, pour la plupart tombés dans l'oubli. Il semble toutefois que Beach Red soit un film de guerre intéressant. C'est au milieu de cette courte filmographie que l'on trouve cet atypique The Naked Prey, violente et intense histoire de chasse à l'homme
Cette variation sur le thème de la chasse du conte Zaroff semble en fait librement inspirée des aventures, fictives ou réelles, de l'explorateur John Colter qui vécut la même expérience au début du 19ème siècle avec les indiens Blackfoot. Cette aventure est transposée par les scénaristes Clint Johnston et Don Peters, ce qui leur valu d'être nommé pour l'oscar du meilleur scénario original.
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Le film est presque uniquement centré sur la chasse. Après quelque minute, la situation est exposée. Et la poursuite commence. On note déjà l'une des premières originalités du film, puisque à ce moment, l'essentiel du dialogue a été dit à quelque mot prêt. Il consistait en de cours échanges entre Wilde et le trafiquant d'ivoire. Le reste du dialogue se fera parmi les membres de la tribu, dans un langage que le spectateur ne peut comprendre. Cornel Wilde se centre sur l'étude des réactions primaires de son héros, face à la nature et aux éléments.
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Tout le reste du film est une lutte et une course. Constamment, Cornel Wilde, appelé "un homme dans le générique" ce qui nous le désigne comme un individu quelconque du genre humain, doit combattre pour sa survie. Il fuit ses poursuivants, les tue au passage, lutte contre la chaleur écrasante, contre les animaux sauvages, et doit apprendre à manger dans une nature hostile.
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Cette nature me semble être le point central du film, rarement elle aura été aussi dangereuse dans un film. Pouvant tuer à chaque instant, elle place l'homme, noir ou blanc, à l'état d'animal sauvage, ne pouvant que reproduire le comportement des animaux, même dans ce qui pourrait sembler le plus cruel, pour survivre, car seul le meilleur peut survivre.
L'image, très réaliste, rappelle le documentaire, elle nous fait percevoir les événements comme réels. D'ailleurs, l'essentiel de la bande sonore est fait de bruits et de chants tribaux, pour nous maintenir dans ce réalisme qui exacerbe l'hostilité d'un environnement dans lequel tout fait peur : les poursuivants bien sur, mais aussi la faune et la flore.
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Cornel Wilde mène la fuite à un train d'enfer. Sur ce fond darwinien, les événements se succède sans que l'ont puisse reprendre notre souffle, le film file à cent à l'heure, toujours en mouvement, l'action prenant presque de vitesse la caméra, le tout filmé dans de splendide décors, magnifiquement mis en valeur par le cadrage et surtout par la photographie de H.A.R. Thomson, qui travailla surtout comme cadreur dans de nombreux grand film et qui livre ici une ouvre magnifique.
Dans cette intensité, Wilde renvoie dos à dos esclavagistes blancs et noirs, comportement détestable du colonisateur et sauvage de certaines tribus mais n'oublie pas la dignité du héros et celle de ces poursuivants qui se respectent dans l'heure combat. Les scènes ou les poursuivants pleurent ceux qui meurent dans ce combat, soutenues par des chants tribaux, sont d'ailleurs parmi les plus magnifiques du film.
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The Naked Prey est un film d'aventure formidablement divertissant. C'est aussi une intéressante réflexion sur la nature de l'homme et sur son opposition au monde sauvage. Parfois touchant, parfois drôle aussi (par exemple la répétition des ratés de Wilde lorsqu'il cherche à se nourrir), il s'agit d'une production atypique, portée par un magnifique Cornel Wilde, charismatique à souhait et dont la condition physique fait des merveilles. Un film à découvrir, jusqu'à son plan final parfait de sobriété. Une grande découverte.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Jeremy Fox »

:o

Ca donne bien envie aussi ça aussi.

Ca devient insupportable ce forum
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Rick Blaine
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit : Ca devient insupportable ce forum
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M'en parle pas!! :mrgreen:
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par ergoproxad »

Rick Blaine a écrit : Cornel Wilde, d'abord connu comme acteur dans les années 40 et 50, et que je connaissais surtout pour son rôle dans The Big Combo, l'excellent film noir de Joseph H. Lewis, s'est tourné vers la réalisation au milieu des années 50. Il dirigera 8 films, pour la plupart tombés dans l'oubli. Il semble toutefois que Beach Red soit un film de guerre intéressant.
Le plus prenant à part Naked Prey, c'est "no blade of grass" (terre brulee), espece de fable ecolo-trash traitée pied au plancher, ou tout le monde est deja pret a s'entretuer au bout de 5 mn de film (ou 10 parce que les 5 premieres minutes sont juste un collage apolcalyptique un peu penible , de ce que je me souvienne 8) ), il ne s'agira plus que d'un road movie a pied/survival (decidement...) pour essayer de trouver de quoi bouffer, avec une derniere partie en forme de dilemne cornelien... Quelques bouts d'exploitation et une rigolote attaque de bikers (Mad Max avant l'heure :mrgreen: ) pour pimenter le tout, emballé c'est pesé (oui ca veut dire aussi que le script est incoherent et le montage improbable, mais peu importe, ca accroche :D )

il y a des copies tcm pour ceux qui savent utiliser internet a defaut d'un dvd US/UK... j'ai vu aussi passer une copie titree en italien (2000, La Fine Dell'Uomo) avec pistes italien+anglais, je ne sais pas si c'est un rip tv ou s'il existe vraiment un dvd italien...

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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par riqueuniee »

L'Arlésienne (Marc Allégret, 1942).
Un film un peu oublié, récemment réédité chez SNC. On retrouve dans ce film les comédiens des films de Pagnol (plus Gaby Morlay et Louis Jourdan). Le film comporte de très belles images, dpnt beaucoup d'extérieurs et de décors naturels. Et il utilise en BO quasiment uniquement la musique composée par Bizet ; non réarrangée.
U, film qui aurait tout à fait eu sa place dans un cycle "raretés et curiosités".
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Lord Henry »

Le Spectre du Chat (1961) - John Gilling

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Walter Venable (André Morell) fait disparaître son épouse, Ella, (Catherine Lacey) avec le concours des domestiques de la maison. Ils espèrent ainsi se partager son héritage au moyen d’un testament falsifié. Mais un témoin inattendu a assisté au meurtre, un témoin dont la présence culpabilisatrice va terroriser le funeste trio : le chat de la victime.


Production Hammer qui ne dit pas son nom, The Shadow of the Cat est redevable à John Gilling de la virtuosité de sa mise en image. Celle-ci revêt d’autant plus d’importance que, passé un moment, le scénario souffre d’un déroulement trop mécanique où la répétition prend le pas sur la progression. Le film se place sans excès sous les auspices d’Alfred Hitchcok tant par sa construction - le spectateur sait dès le début de quoi il retourne - que par le découpage de certaines scènes - la conclusion sur les toits. La noirceur des personnages, matinée d’un cynisme éhonté, jouit du service efficace d’interprètes rompus à l’exercice. Cette tonalité ombreuse colore jusqu’à l’épilogue, promesse ironique d’un inlassable recommencement.
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julien
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par julien »

J'ai jamais réussit à le voir celui-là. Il passe pas souvent. Il y a l'air d'avoir un beau noir et blanc. La curiosité c'est la participation de Mikis Theodorakis, qui signe là une partition (j'ai juste entendu le générique de début) assez moderniste et très différente de ses compositions ultérieures, plus folkloriste comme Zorba le Grec ou même Z.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par riqueuniee »

On imagine mal de la musique de style grec sur un tel sujet... :uhuh:
Très bon film, qui frôle le fantastique (c'est une histoire de chat vengeur) qui joue beaucoup sur l'ambiance. En ce qui concerne l'image, à noter un effet (images déformées) quand on est censé voir ce que voit le chat.
Titre français inapproprié : il ne s'agit pas d'un chat fantôme, le shadow (ombre) du titre original étant à prendre au premier degré.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par julien »

riqueuniee a écrit :On imagine mal de la musique de style grec sur un tel sujet... :uhuh:
En effet. Juste avant, il avait composé également la musique d'un thriller anglais : Faces in the Dark, dans lequel j'ai cru ouïe dire qu'il avait utilisé de l'Onde Martenot. Film très difficile à voir lui aussi et que je suis sûr que même Lord Henry n'a jamais vu.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par riqueuniee »

Le film de Gilling est passé sur classic (ou TCM) plusieurs fois ces derniers mois. Et ce n'était pas une première diffusion à la télévision. Reste que, à part ces diffusions, le film est peu montré.
Faces in the dark est si peu connu ici que, quand on fait une recherche google à partir du titre, on ne tombre que sur des sites en anglais (du moins en page 1)
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Père Jules
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Père Jules »

Vu The Naked Prey suite à son évocation par l'ami Rick.

Avant d'aller plus avant dans la critique je dois dire que c'est le genre de film totalement inoubliable, qui marque à vie. L'environnement et le fait que l'acteur principal se balade en slip pendant 90% du film joue énormément bien sûr :D

Les films qui se déroulent et qui ont été entièrement tournés en Afrique sont assez rares (du moins à ma connaissance), du coup, celui-ci avait tout pour susciter la curiosité. Je dois dire que sur ce point, on est pas déçu. L'immersion est totale et l'action (à savoir la capture de nos amis partis faire du safari avec leurs accompagnateurs autochtones) s'installe très rapidement. La scène du village est de ce point de vue tout à fait réussie et il on se souviendra longtemps des supplices infligés aux captifs. Le cas du personnage campé par Cornel Wilde est différent. Lui, surement pour le féliciter pour sa connaissance du patois local, est contraint de servir de proie (nue donc) à des guerriers qui se lancent à sa poursuite. Bien affuté, notre ami se sort rapidement des griffes des premiers guerriers et s'en suit une longue et harassante cavale.

Immersif donc ce film, prenant, chargé d'images aussi grandioses que terribles de la nature sauvage. Cornel Wilde est parfait en proie qui ne doit sa survie qu'à son instinct. L'expression "essential killing" (tuer pour manger et survivre) me parait tout à fait adaptée. Cependant j'ai un reproche à faire au film. Certaines situations (comme la dégustation de l'escargot géant) me paraissent traitées avec beaucoup trop de légèreté. J'aurais aimé un film beaucoup plus sombre, implacable, comme l'est ma foi The Most Dangerous Game (Zaroff). Idem pour la rencontre avec le jeune, ça me semble être une grosse faute de goût (surtout quand il chante, j'avais envie de lui foutre deux paires de baffes), une concession presque inexcusable à la logique commerciale.

Une belle découverte tout de même. Inoubliable donc.
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Lord Henry »

julien a écrit :J'ai jamais réussit à le voir celui-là. Il passe pas souvent. Il y a l'air d'avoir un beau noir et blanc. La curiosité c'est la participation de Mikis Theodorakis, qui signe là une partition (j'ai juste entendu le générique de début) assez moderniste et très différente de ses compositions ultérieures, plus folkloriste comme Zorba le Grec ou même Z.
La partition repose sur deux motifs qui sont pour l'essentiel répétés tout au long du film. Il est amusant de noter que Théodorakis s'est plié au style "Hammer" jusqu'à se rapprocher de l'esthétique d'un James Bernard. Il faut sans doute y voir la patte du directeur musical du studio, John Hollingsworth.
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Rick Blaine
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2011

Message par Rick Blaine »

Père Jules a écrit : Cependant j'ai un reproche à faire au film. Certaines situations (comme la dégustation de l'escargot géant) me paraissent traitées avec beaucoup trop de légèreté. J'aurais aimé un film beaucoup plus sombre, implacable, comme l'est ma foi The Most Dangerous Game (Zaroff). Idem pour la rencontre avec le jeune, ça me semble être une grosse faute de goût (surtout quand il chante, j'avais envie de lui foutre deux paires de baffes), une concession presque inexcusable à la logique commerciale.

Une belle découverte tout de même. Inoubliable donc.
Le ton de The Naked Prey est clairement plus léger que celui de Zaroff (que je trouve également formidable). Il n'y a pas cette volonté pour Wilde de livrer une histoire implacable, mais plus d'étudier la situation de l'homme dans un environnement sauvage. J'aime assez ce traitement léger, voir même assez souvent drôle, autour de la bouffe.
Par contre je suis d'accord avec toi pour le gamin, je ne l'avais pas mentionnée car c'est finalement un détail, mais cette séquence est inutile. Et en plus il a une tête à claque.
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Heureusement qu'ils se séparent, j'avais peur qu'il le ramène avec lui, là, ça aurait clairement réduit mon enthousiasme.
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