Cela devient intéressant si le côté gay est transcendé, pas s'il est occulté par convenance ou facilité.Roy Neary a écrit :Exactement et c'est bien la tout l'intérêt du film en 1993.Dave Garver a écrit :A la limite le public le voit plutôt comme une victime que comme un gay.
Philadelphia : sans moi
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Spécifiquement par rapport à Philadelphia, j'entends par transcendé un Hanks qui pient à vendre au téléspectateur sa seule souffrance d'homme blessé et qui fait donc oublier au public qu'il est aussi gay. Malheureusement, je pense que le public (surtout US et masculin) a préféré occulté son côté gay. Un zapping qui se produit quand un hétéo regarde un film avec deux gays (hommes) en train de faire l'amour, il se sent mal et préfère zappé visuellement. j'ai l'impression que cel a du se passer à un certain niveau avec l'homosexualité de Hanks. Le public masculin US a préféré faire appel à sa mémoire : Hanks est un gars téro qui nosu a offert de belles comédies... J'espère me tromper...Roy Neary a écrit :Occulté ? T'abuses un peu là. Edulcoré peut-être oui, mais quand même !
Qu'est-ce qu'un côté gay "transcendé" ?
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Les films grand public abordant le sujet sont souvent critiqués parce que jugés caricuturaux par les communautés gays. Le problème selon moi, c'est que ces communautés ont encore beaucoup de mal à gérer leur propre image (entre désir d'insertion et besoin d'être reconnu comme différent); logique dès lors qu'ils ne s'estiment jamais correctement représentés.
Moi je pense au contraire que Philadelphia a réussi à combattre les clichés homos véhiculés dans la société américaine. La gay est enfin un homme qui souffre comme les autres après avoir été longtemps un personnage au comportement déviant et dangereux qui n'a recueilli que ce qu'il mérite. La filmographie de Tom Hanks (et son cortège d'hommes ordinaires) a peut-être agi, mais dans un bon sens selon moi.
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analyse pertinente.Jack Torrance a écrit :Les films grand public abordant le sujet sont souvent critiqués parce que jugés caricuturaux par les communautés gays. Le problème selon moi, c'est que ces communautés ont encore beaucoup de mal à gérer leur propre image (entre désir d'insertion et besoin d'être reconnu comme différent); logique dès lors qu'ils ne s'estiment jamais correctement représentés.
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Je ne crois pas : il joue l'infirmier du "père" de Tom Cruise, bon c'est ultra discret mais son perso est gayJack Torrance a écrit :euh...tu confonds pas avec Boogie Nights ?Nikita a écrit :Tiens un autre perso gay ordinaire : Phillip Seymour Hoffman dans le pompeux Magnolia
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"Philadelphia" n'est pas spécialement un film sur la communauté gay ou le SIDA... Celà m'apparait surtout comme un portrait social d'une amérique malade, découlant de ce que symbolise le générique et la chanson du boss. Il y a la figure des films d'investigations des années 70 et des films de procès qui sont détournés. Du point de vue de la mise en scène, Demme film ça de façon peu conventionnelle souvent comme s'il était dans un film de genre: le corps malade de Tom hanks est plus focalisateur que tout le reste, et Demme s'attarde là dessus sans retenu (alors q'une pelle Banderas/hanks c'est à cacher)... Voir les zooms de la scène ou Andrew commence à se faire stigmatiser par ses collègues ou celle ou il s'expose dans le tribunal m'a pas mal marqué.
Le film ne me semble pas avoir de vertus réalistes... J'en retiens des choses très cinématographiques, comme le tableau de cette caricature presque surréaliste de cabinet d'avocat, mené par l'exellent Jason Robards... Le personnage de Beckett joué par Hanks n'est pas forcément aimable: avant d'être mis à l'indexe, il utilisait les mèmes principes que ses collègues avocat, et n'était ni meilleur ni pire.
C'est un mélo ou l'intolérance, de façon universelle, est montré comme la face monstrueuse d'une société bien pensante et normée... Que hanks soit un type qui veule s'identifer à la norme qui l'exclue, je trouve ça intéressant.
"Philadelphia" est presque baroque parfois... Je trouve le film pas très éloigné du futur "Beloved" ou du "Silence des Agneaux", justement. Pour moi ce sont mème trois films qui mélange le genre et le ciné institutionnel.
Le film ne me semble pas avoir de vertus réalistes... J'en retiens des choses très cinématographiques, comme le tableau de cette caricature presque surréaliste de cabinet d'avocat, mené par l'exellent Jason Robards... Le personnage de Beckett joué par Hanks n'est pas forcément aimable: avant d'être mis à l'indexe, il utilisait les mèmes principes que ses collègues avocat, et n'était ni meilleur ni pire.
C'est un mélo ou l'intolérance, de façon universelle, est montré comme la face monstrueuse d'une société bien pensante et normée... Que hanks soit un type qui veule s'identifer à la norme qui l'exclue, je trouve ça intéressant.
"Philadelphia" est presque baroque parfois... Je trouve le film pas très éloigné du futur "Beloved" ou du "Silence des Agneaux", justement. Pour moi ce sont mème trois films qui mélange le genre et le ciné institutionnel.
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Si quelqu'un veut humblement jeter un coup d'oeil sur le topic Celluloïd Closet dans la rubrique naphta, on en avait un peu parlé... et je me disais à voix haute que prendre Hanks - mr ttle monde asexué - pour jouer un homo qui soit acceptable pour le public, et on me retournait l'argument pour me dire qu'il n'était pas obligatoire de faire d'un homo quelqu'un de sexué... enfin bref, chacun sa sensibilité et moi, ce film lisse, inoffensif me laisse un peu froid.
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Je ne savais pas, mais par contre, Jack a raison, dans Boogie Nights, son perso est bien gay...Nikita a écrit :Je ne crois pas : il joue l'infirmier du "père" de Tom Cruise, bon c'est ultra discret mais son perso est gayJack Torrance a écrit :
euh...tu confonds pas avec Boogie Nights ?
Pour en revenir au sujet, j'ai largement préféré le livre Philadelphia que le film. Beaucoup plus fin à mon avis.
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Dans Magnolia c'est à peine suggéré - ce qui est très rare chez PTA qui fonctionne plutôt à la massuemiss.varock a écrit :Je ne savais pas, mais par contre, Jack a raison, dans Boogie Nights, son perso est bien gay...Nikita a écrit :
Je ne crois pas : il joue l'infirmier du "père" de Tom Cruise, bon c'est ultra discret mais son perso est gay
Pour en revenir au sujet, j'ai largement préféré le livre Philadelphia que le film. Beaucoup plus fin à mon avis.
Le livre Philadelphia euh, c'est une novellisation que j'ai trouvé très mal écrite ....
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Pas de doute, Hoffman est gay dans Magnolia.Nikita a écrit :Dans Magnolia c'est à peine suggéré - ce qui est très rare chez PTA qui fonctionne plutôt à la massuemiss.varock a écrit :
Je ne savais pas, mais par contre, Jack a raison, dans Boogie Nights, son perso est bien gay...
Pour en revenir au sujet, j'ai largement préféré le livre Philadelphia que le film. Beaucoup plus fin à mon avis.
Le livre Philadelphia euh, c'est une novellisation que j'ai trouvé très mal écrite ....
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