Melancholia (Lars von Trier - 2011)

[Federico]

Et cette planète est d'ailleurs comme une maladie incurable. Une matérialisation du fatum qui peut s'abattre sur chacun. Mais la force de la mise en situation de Melancholia, c'est que toute l'humanité est aussi seule que peut l'être un malade face à sa maladie.

Tout à fait. Cela va même plus loin encore car un mourant peut d'une certaine façon se consoler en croyant qu'il laissera une petite trace derrière lui tandis qu'un tel cataclysme annihile ce mince espoir déjà si souvent vain à l'échelle du temps.

[Ouf Je Respire]

J'ai retenté l'expérience hier: non, décidément, c'est pas possible, ce film a l'effet d'une purge sur moi. Et fait étonnant: exactement lors de la première vision, j'ai eu envie de vomir. Ce film me procure un mal-être somatisant.