Dvdclassik : cinéma et DVD

Ouf, camescope oral a écrit :
Major Tom a écrit :Cinq fois Kill Bill vol.1 dont quatre séances ciné en 2 jours successifs.
J'essayais de comprendre comment Tarantino avait pu tomber aussi bas.
Dans mes bras.

Si ce forum était le mien je vous bannirais.

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Demi-Lune a écrit :
Jericho a écrit :Puis Tom Cruise en prend plein la tronche.
C'est clair. A la fin il n'est plus très frais.
Jericho a écrit :je ne comptais plus les mauvaises réceptions suite à ces cascades. Je ne sais pas si c'était pour accentuer l'aspect "réaliste" de l'entreprise ou alors si c'est pour montrer qu'il commençait à être trop vieux pour ces conneries.

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Pour ma part, je crois que c'est une des manifestations de la personnalité de Brad Bird. Le voir se gameler en beauté quasiment chaque fois qu'il accomplit ses cascades insensées, c'est une idée assez savoureuse. On s'attend à ce qu'il réussisse ses cabrioles avec éclat, or il s'éclate douloureusement les côtes sur les pavés russes, il se fait percuter de plein fouet par une voiture en trombe, ou il se mange en voltige l'encadrement de la fenêtre d'hôtel dans un grand "Bong!" sonore (j'ai adoré ce contrepied cartoonesque).

Ce côté "réaliste" des cascades, où Tom Cruise s'en prend plein la tronche et se réceptionne mal de pas mal de sauts/cascades, ça vient aussi et surtout d'une série comme Jason Bourne (et Casino Royale jouait déjà là-dessus, Daniel Craig prenant littéralement cher dans nombre de cascades et combats... rappelez vous la course poursuite (à Madagascar ?) sur les grues et sur le chantier, il passe son temps à s'exploser ou mal se réceptionner

).

C'est vrai, mais pour ma part je ressens plus ici le comique de la chose, à la différence des "ratés" de Bond ou Bourne qui participent plus d'une conception extrêmement physique et brutale de l'action (avec montage et mise en scène qui suivent de concert), et n'invitent pas forcément au sourire (ou alors involontaire, comme c'est mon cas sur la fameuse séquence parkour dans Casino Royale

).
Mon parallèle vaut ce qu'il vaut (je ne veux pas d'une levée de boucliers

), mais le plaisir qu'a Bird à maltraiter Tom Cruise tout le long du film m'a lointainement évoqué un espèce de John McClane encaissant tous les coups mais increvable (difficile de ne pas penser à Piège de Cristal quand il saute de la tour avec la sangle nouée autour du bassin).
Je rejoins Chrislynch quand il dit que Bird applique à l'action de Mission : Impossible la même dynamique que celle de ses films d'animation. Ça donne des choses très spectaculaires, prenantes mais en même temps légèrement décalées, souvent.

Brody a écrit :
Ouf, camescope oral a écrit :
Dans mes bras.
Si ce forum était le mien je vous bannirais.

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Oui mais voilà: "Si..."

Est ce que quelqu'un peut me dire ce que vaut la vf? Merci

semmelweis a écrit :Est ce que quelqu'un peut me dire ce que vaut la vf? Merci

Bof bof, d'autant que le mixage n'est pas bon, les voix sont un peu basse par rapport au reste du film (explosion,musique etc)
Hâte de le revoir en Bluray en VO!

semmelweis a écrit :Est ce que quelqu'un peut me dire ce que vaut la vf? Merci

Pas vu, mais nulle quand même.

aurelien86 a écrit :
Demi-Lune a écrit : C'est clair. A la fin il n'est plus très frais.

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Pour ma part, je crois que c'est une des manifestations de la personnalité de Brad Bird. Le voir se gameler en beauté quasiment chaque fois qu'il accomplit ses cascades insensées, c'est une idée assez savoureuse. On s'attend à ce qu'il réussisse ses cabrioles avec éclat, or il s'éclate douloureusement les côtes sur les pavés russes, il se fait percuter de plein fouet par une voiture en trombe, ou il se mange en voltige l'encadrement de la fenêtre d'hôtel dans un grand "Bong!" sonore (j'ai adoré ce contrepied cartoonesque).

Ce côté "réaliste" des cascades, où Tom Cruise s'en prend plein la tronche et se réceptionne mal de pas mal de sauts/cascades, ça vient aussi et surtout d'une série comme Jason Bourne (et Casino Royale jouait déjà là-dessus, Daniel Craig prenant littéralement cher dans nombre de cascades et combats... rappelez vous la course poursuite (à Madagascar ?) sur les grues et sur le chantier, il passe son temps à s'exploser ou mal se réceptionner ).

Jason Bourne je n'ai pas le souvenir que Matt Damon foire ses réceptions, ou alors cela m'a échappé (c'est tellement épileptique haha).

Et dans Casino Royale, le style brut et peu académique de Daniel Craig, c'est pour bien marquer l'opposition entre lui et celui qu'il est en train de poursuivre. Ce dernier a une gestuelle bien plus maitrisée et plus "féline".

Dans MI4 c'est diffèrent, c'est presque cartoonesque, ça prête plus à rire que les autres exemples cités. Comme l'a précisé Demi-Lune on dirait que c'est une volonté décalée venant de Brad Bird. A l'image du film qui ne se prend pas tout le temps au sérieux !

Tout à fait comme Demi-Lune l'a bien relevé , le film a un côté cartoonesque mais juste à la bonne limite comme "les indestructibles" qui se permettait quelques gags bien venu au bon moment (la scène d'intrusion typique JB ou encore le code secret de Cyclope etc), MI4 a ce don de trouver le ton juste dans ses blagues et son côté action/cartoon typique animation tout en restant serieux dans son sujet! Là, Bird je lui tire mon chapeau!

Ratatouille a écrit :
semmelweis a écrit :Est ce que quelqu'un peut me dire ce que vaut la vf? Merci
Pas vu, mais nulle quand même.

Pareil...

riqueuniee a écrit :
Ratatouille a écrit : Pas vu, mais nulle quand même.
Pareil...

Vu en VF dans un petit cinéma de province : c'est une horreur, à éviter.

Non ça va, à défaut d'être convaincante je l'ai trouvée acceptable, j'ai entendu bien pire.

Spongebob a écrit :Vu en VF dans un petit cinéma de province : c'est une horreur, à éviter.

Je suis citadin mais je n'irais pas jusque là.

Demi-Lune a écrit :
Edit : je me rends compte que j'ai oublié de mentionner ce qui a été un des nombreux points positifs, à mon goût, du film : ses lieux d'action. J'ai lu ici que le film faisait montre d'un exotisme de pacotille à la manière des James Bond. Or, le choix géographique me paraît peu artificiel. Au contraire. J'ai trouvé intéressant que le scénario, tout en convoquant le spectre nucléaire de la Guerre froide, ancre ses enjeux dans trois puissances (ré-)émergentes : la Russie, les Émirats arabes unis, l'Inde. C'est un peu le passé (pas si lointain) qui rejoint le monde de demain. Ça dessine une cartographie stratégique sur certains domaines : la capacité militaire (les codes nucléaires russes), la capacité économique (la richesse et le tourisme des Émirats) et la capacité technologique (l'informatique de l'Inde), semblent se dresser sûrement et fièrement face à ces agents américains livrés à eux-mêmes, essoufflés, souvent devancés, souvent à la traîne, souvent équipés de technologies capricieuses. Bon, c'est de la sur-interprétation mais il y a quelque chose de bien actuel dans cet épisode qui participe à mes yeux de sa qualité.

C'est ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans le film : la mondialisation côté pays émergents (manquaient la Chine et le Brésil) face à des Américains à la ramasse et qui passent pour les méchants

Spoiler (cliquez pour afficher): on les accuse de terrorisme d'abord, on leur tue un ministre, ils lâchent leurs agents secrets, sans parler de la réplique "pour vos amis, un terroriste potentiel est un terroriste"

bref un basculement du monde

Spoiler (cliquez pour afficher): d'ailleurs la ville menacée de nucléarisation est San Francisco et le film se termine à Seattle, rien sur la côte Est : le Pacifique océan de l'avenir ?

Il y encore l'empreinte du 11 septembre

Spoiler (cliquez pour afficher): la destruction du Kremlin, le missile nucléaire désamorcé qui heurte un gratte-ciel célèbre, le Transamerica Pyramid de San Francisco...

Sinon c'est un bon film d'action (surtout la partie Dubaï) divertissant, avec quand même des défauts : des personnages peu utiles à l'intrigue

Spoiler (cliquez pour afficher): comme l'agent russe qui court après Hunt

, une fin sentimentale peu réussie, un méchant fadasse... Pas vu le temps passer ceci dit.

Edit :
Je crois que la tour parking à Mumbaï c'est la tour Volkswagen de Wolfsburg
Il y a de nombreux clins d'oeil à la franchise, mais aussi à d'autres films, La Grande Évasion par exemple...

Major Tom a écrit : J'essayais de comprendre comment Tarantino avait pu tomber aussi bas.

Tiens, c'est marrant : ça ne correspond pas au souvenir que j'ai de tes commentaires de l'époque.

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Mission: Impossible - Ghost Protocol (Brad Bird - 2011)

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