Re: Fictions Françaises
Publié : 22 févr. 16, 10:14
Je trouve que (pour le moment) ça colle bien au rôle, cette "bourgeoise" qui fait du PS un vrai plan de carrière. Du coup son côté artificiel et pédant marche bien et nuance bien avec celui de Kad. Ca me rappelle une amie qui m'expliquait avoir fait un stage dans une boîte de comm où le premier rendez vous était de savoir où la personnalité politique allait se situer par rapport aux autres... et non pas par rapport à ses idées !!!
C'est pour ça que je trouve que Kad est un peu décevant. Encore une fois, il n'est jamais mauvais mais c'est si bien écrit et passionnant comme personnage, qu'on aurait aimé avoir plus de trouble, de finesse. La scène du second épisode où il a une relation sexuelle, je ne spoile pas, mais je n'y crois pas...
Bon sinon, en pleine insomnie, j'ai regardé les 3 premiers épisodes de Disparue (2015).
On est en terrain très connu, ici. Broadchurch a fait des petits (et je n'ai pas encore jeté un coup d'oeil au remake français officiel, Malaterra). Une ambiance solaire, tout est proche, famille heureuse sans histoire, mais lorsque Lea, une jeune fille de 17 ans disparaît le jour de son anniversaire, la famille s'inquiète, et tout le monde va devoir révéler ses petits secrets... En réalité, Disparue est le remake d'une autre série européenne : Desaparecida, qui nous vient tout droit d'Espagne.
On passera sous silence une réalisation et une forme un peu trop "tape à l'oeil" (tout est beau, lisse, les jeunes lycéens ont tous l'air de sortir d'une école de mode et d'avoir 25 ans - Camille Razat, 21 ans en réalité, qui interprète Lea, a été mannequin), pour souligner que l'intrigue se suit sans déplaisir. FX Demaison n'est certes pas aidé par un personnage assez caricatural (à l'instar de sa collègue) mais il s'en sort très bien. Mieux, Martin-Laval livre de mémoire une de ses meilleures compositions, celle d'un père qui pète de plus en plus un plomb, rongé par les remords. Idem pour Alix Poisson, qui joue vraiment le jeu (quitte à s'enlaidir un peu le visage au passage), que je ne connaissais pas, mais qui rappelle un peu le personnage d'Alexandra Lamy dans Une Chance de trop, mais interprété avec beaucoup plus de finesse et de retenue.
Dommage que la réalisatrice Charlotte Brandström cède comme beaucoup de séries télés à l’esbroufe esthétique (les flashbacks avec ses flares, quelques passages un peu trop clipés), mais l'ambiance lyonnaise est assez plaisante, et on se prend au jeu avec une curiosité certaine et grandissante. J'attends de voir la suite, mais au creux des stocks de séries télés, Disparue peut mériter un visionnage des premiers épisodes. la suite ? réponse plus tard...
C'est pour ça que je trouve que Kad est un peu décevant. Encore une fois, il n'est jamais mauvais mais c'est si bien écrit et passionnant comme personnage, qu'on aurait aimé avoir plus de trouble, de finesse. La scène du second épisode où il a une relation sexuelle, je ne spoile pas, mais je n'y crois pas...
Bon sinon, en pleine insomnie, j'ai regardé les 3 premiers épisodes de Disparue (2015).
On est en terrain très connu, ici. Broadchurch a fait des petits (et je n'ai pas encore jeté un coup d'oeil au remake français officiel, Malaterra). Une ambiance solaire, tout est proche, famille heureuse sans histoire, mais lorsque Lea, une jeune fille de 17 ans disparaît le jour de son anniversaire, la famille s'inquiète, et tout le monde va devoir révéler ses petits secrets... En réalité, Disparue est le remake d'une autre série européenne : Desaparecida, qui nous vient tout droit d'Espagne.
On passera sous silence une réalisation et une forme un peu trop "tape à l'oeil" (tout est beau, lisse, les jeunes lycéens ont tous l'air de sortir d'une école de mode et d'avoir 25 ans - Camille Razat, 21 ans en réalité, qui interprète Lea, a été mannequin), pour souligner que l'intrigue se suit sans déplaisir. FX Demaison n'est certes pas aidé par un personnage assez caricatural (à l'instar de sa collègue) mais il s'en sort très bien. Mieux, Martin-Laval livre de mémoire une de ses meilleures compositions, celle d'un père qui pète de plus en plus un plomb, rongé par les remords. Idem pour Alix Poisson, qui joue vraiment le jeu (quitte à s'enlaidir un peu le visage au passage), que je ne connaissais pas, mais qui rappelle un peu le personnage d'Alexandra Lamy dans Une Chance de trop, mais interprété avec beaucoup plus de finesse et de retenue.
Dommage que la réalisatrice Charlotte Brandström cède comme beaucoup de séries télés à l’esbroufe esthétique (les flashbacks avec ses flares, quelques passages un peu trop clipés), mais l'ambiance lyonnaise est assez plaisante, et on se prend au jeu avec une curiosité certaine et grandissante. J'attends de voir la suite, mais au creux des stocks de séries télés, Disparue peut mériter un visionnage des premiers épisodes. la suite ? réponse plus tard...