Dvdclassik : cinéma et DVD

Merci d'autant plus que j'avais prévu d'en toucher un mot mais je me rends compte avoir oublié de le faire. Victor McLaglen le surprend endormi ; l'image est splendide et grandement touchante.

Merci pour ta belle chronique !

Cher Jeremy Fox (comment pourrais-tu ne pas m'être cher pour avoir animé Moonfleet de ta désinvoltuer et de ta classe), bref, cher JF
Bravo pour cette magnifique chronique d'un des chefs d'oeuvre werterniens de Ford, d'un des chefs d'oeuvre de Ford,que dis-je d'un des chefs d'oeuvre du cinéma mondial.
Tu dis fort bien comment Ford arrive à alleir préoccupations humaines et esthétiques dans une oeuvre qui coule majestueusement en donnant l'impression de l'action tout en s'attachant quasi exclusivement à des péripéties au final peu spectaculaires.il sa'git d'un des films les plus secrets de Ford au genre finalement difficile à définir malgré les apparences (film de cavalerie oui mais pas seulement loin s'en faut).
Même si je lui préfère Fort apache et bien sûr The searchers, c'est tout simplement sublime!!!!

Comment ajouter quelque chose à la brillante analyse de Jeremy Fox sur ce qui est un des sommets fordiens* (et par conséquent un des plus beaux films au monde...

L'idéalisme (ou la naïveté) communicatif des personnages, situations, comportements et propos du film rapproche ici Ford de Capra et surtout du Renoir de La grande illusion. On imagine bien Boieldieu prononcer la phrase "Ne vous excusez pas, c’est un signe de faiblesse" et McLaglen joue l'élément burlesque "temporisateur de gravité" (pardon pour ma syntaxe) comme l'était Carette.

Wayne est gigantesque. On peut apprécier très modérément l'homme qu'il fut hors écran mais en ce qui concerne son talent versatile et son charisme d'acteur, chapeau bas.

La photo de Hoch est sublime. Avec ses rouges/ocres, ses bleus profonds et sa merveilleuse touche de jaune, ce film est un véritable hymne aux couleurs primaires (ou idéales, ou naïves ). Ces tons chauds et crus qu'on retrouvera dans le cinéma de la génération suivante chez Godard et Antonioni. Et que dire du ravissant contraste entre ce petit bout de tissu solaire et le bleu nuit de la tunique...

Quant au titre original, je disais récemment sur le topic William Keighley que je trouvais que Each dawn I die était un des plus magnifiques que je connaisse. J'aurais du ajouter : avec She wore a yellow ribbon. J'en oublie presque que c'est à la base une chanson de soldats. A mes yeux et mes oreilles, c'est d'abord un poème fordien et aussi un hymne à Joanne Dru (je n'ai jamais été attiré par les uniformes mais qu'est-ce qu'elle est mimi avec son petit képi de biais).

(*) Le top du top absolu est à mes yeux Wagonmaster, que j'ai découvert récemment et qui m'a littéralement scotché, bluffé, séché et laissé comme un idiot devant la bête lucarne pour une fois intelligente.

Comment ajouter quelque chose à la brillante analyse de Jeremy Fox sur ce qui est un des sommets fordiens* (et par conséquent un des plus beaux films au monde...

Analyse, c'est vite dit ; je ne me sens pas du tout fait ni doué pour ça ; description plutôt, critique ou chronique. Mais merci quand même (ainsi qu'aux autres)

La photo de Hoch est sublime. Avec ses rouges/ocres, ses bleus profonds et sa merveilleuse touche de jaune, ce film est un véritable hymne aux couleurs primaires (ou idéales, ou naïves ). Ces tons chauds et crus qu'on retrouvera dans le cinéma de la génération suivante chez Godard et Antonioni.

C'est tout à fait juste ; et si Godard avait été inspiré par John Ford pour ses choix de couleurs dans ses films des années 60 et notamment par cette charge héroïque ? Ca ne m'étonnerait qu'à moitié d'autant que Ford faisait partie ses cinéastes préférés

Quant au titre original, je disais récemment sur le topic William Keighley que je trouvais que Each dawn I die était un des plus magnifiques que je connaisse. J'aurais du ajouter : avec She wore a yellow ribbon. J'en oublie presque que c'est à la base une chanson de soldats. A mes yeux et mes oreilles, c'est d'abord un poème fordien et aussi un hymne à Joanne Dru (je n'ai jamais été attiré par les uniformes mais qu'est-ce qu'elle est mimi avec son petit képi de biais).

Elle est magnifique et le sera encore plus dans...

Wagonmaster, que j'ai découvert récemment et qui m'a littéralement scotché, bluffé, séché

A propos de la photo sublime de ce film, Ford raconte qu'il s'etait pris le bec avec le chef operateur qui ne voulait pas tourner lors de l'orage ( a cause du danger)....ça donnera ce superbe dèfilé de cavaliers dans le desert sous le ciel ponctué d'eclairs ; et de plus, rajoute Ford, il aura l' Oscar de la photo......!

Superbe analyse,en effet,de ce film.
En ce qui concerne le titre original,She wore a yellow ribbon est peut-être une chanson de soldats,mais elle se rapporte à un des éléments "romantiques" du film : le yellow ribbon en question étant celui que portaient les jeunes filles fiancées (ou du moins amoureuses de ) à un soldat .Les scènes entre le personnage de Joanne Dru et ses deux prétendants tiennent,d'ailleurs,de la comédie sentimentale.
Un des plus beaux films de Ford (avec la Chevauchée fantastique).
Il est juste dommage que les distributeurs français ,dans les années 40/50, aient donné à toute une série de westerns (pas forcément de Ford...)des titres très proches (et souvent sans rapport avec leur titre original).

Précisons aussi que le dvd de ce petit bijou, du moins la dernière mouture, est lui aussi SUPERBE !

villag a écrit :Précisons aussi que le dvd de ce petit bijou, du moins la dernière mouture, est lui aussi SUPERBE !

Toutes les éditions de ce film ont été superbes pour ce film (y compris celle en kiosque) car elles sont toutes parties du même master

Encore une fois une magnifique chronique Jeremy... ca me donne carrément envie de revoir ce film.

She wore a yellow ribbon à quand une sortie bluray comme La prisonnière du désert mais est-ce vraiment nécessaire avec une telle qualité DVD ?

Merci à ceux qui m'aident à être de plus en plus exhaustif car grâce à eux, dans les mois qui suivent, je pourrais probablement inclure dans cette première partie de parcours deux films avec la pulpeuse Yvonne de Carlo.

La Taverne du Cheval Rouge (Frontier Gal) de Charles Lamont (1945)
La Fille des Prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman (1949)

Jeremy Fox a écrit :Merci à ceux qui m'aident à être de plus en plus exhaustif car grâce à eux, dans les mois qui suivent, je pourrais probablement inclure dans cette première partie de parcours deux films avec la pulpeuse Yvonne de Carlo.

La Taverne du Cheval Rouge (Frontier Gal) de Charles Lamont (1945)
La Fille des Prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman (1949)

La fille des prairies passe en ce moment sur moment sur TCM. Tu conseille la vision?

CC Baxter a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Merci à ceux qui m'aident à être de plus en plus exhaustif car grâce à eux, dans les mois qui suivent, je pourrais probablement inclure dans cette première partie de parcours deux films avec la pulpeuse Yvonne de Carlo.

La Taverne du Cheval Rouge (Frontier Gal) de Charles Lamont (1945)
La Fille des Prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman (1949)

La fille des prairies passe en ce moment sur moment sur TCM. Tu conseille la vision?

Je ne sais pas justement ; je ne l'ai encore jamais vu non plus

CC Baxter a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Merci à ceux qui m'aident à être de plus en plus exhaustif car grâce à eux, dans les mois qui suivent, je pourrais probablement inclure dans cette première partie de parcours deux films avec la pulpeuse Yvonne de Carlo.

La Taverne du Cheval Rouge (Frontier Gal) de Charles Lamont (1945)
La Fille des Prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman (1949)

La fille des prairies passe en ce moment sur moment sur TCM. Tu conseille la vision?

simple precision : c'est sur Classic et non pas TCM