Opera (Dario Argento - 1987)
Publié : 16 janv. 04, 23:13
Opera
SPOILER
Post-synchro anglaise hideuse, venant s'ajouter au jeu déjà exceptionnellement faible des acteurs : ça pourris un peu le film. D'autant que comme souvent chez Argento, je trouve "l'enquête" longuette et carrément foireuse (je vais pas chez les flics, je fais rien pour me protéger, après un meurtre qui se passe sous mes yeux je rentre dormir tranquille). Donc pour avoir droit à cet exercice de style à plusieurs reprises carrément orgasmique, il faut accepter les longueurs, les acteurs, l'aspect raté et complétement ridicule (second degrès ?) de la fin et d'une ou 2 autres scènes (genre le lancer de faire à repasser). Je généralise à nouveau mais j'ai toujours du mal avec certains meurtres, par contre la focalisation sur les yeux souvent incroyablement "douloureuse" (l'idée qui me faisait me remuer sur mon siège,des pics fixés vers les yeux). Il y a dans ce film une looongue scène qui s'affiche presque comme ce que Argento à fait de mieux en matière de réalisation et de "patte visuelle", c'est celle dans l'appartement de l'héroïne, avec le flic et cette monumentale scène du judas. La suite dans les conduits est également terrifiante.
Alors oui, j'admet que ce film ne m'a pas touché du tout, que c'est un exercice de style pure au dialogues, situations et scénario parfois risible, mais c'est le prix à payer pour pouvoir déguster la réalisation outrancièrement virtuose de l'oeuvre.
SPOILER
Post-synchro anglaise hideuse, venant s'ajouter au jeu déjà exceptionnellement faible des acteurs : ça pourris un peu le film. D'autant que comme souvent chez Argento, je trouve "l'enquête" longuette et carrément foireuse (je vais pas chez les flics, je fais rien pour me protéger, après un meurtre qui se passe sous mes yeux je rentre dormir tranquille). Donc pour avoir droit à cet exercice de style à plusieurs reprises carrément orgasmique, il faut accepter les longueurs, les acteurs, l'aspect raté et complétement ridicule (second degrès ?) de la fin et d'une ou 2 autres scènes (genre le lancer de faire à repasser). Je généralise à nouveau mais j'ai toujours du mal avec certains meurtres, par contre la focalisation sur les yeux souvent incroyablement "douloureuse" (l'idée qui me faisait me remuer sur mon siège,des pics fixés vers les yeux). Il y a dans ce film une looongue scène qui s'affiche presque comme ce que Argento à fait de mieux en matière de réalisation et de "patte visuelle", c'est celle dans l'appartement de l'héroïne, avec le flic et cette monumentale scène du judas. La suite dans les conduits est également terrifiante.
Alors oui, j'admet que ce film ne m'a pas touché du tout, que c'est un exercice de style pure au dialogues, situations et scénario parfois risible, mais c'est le prix à payer pour pouvoir déguster la réalisation outrancièrement virtuose de l'oeuvre.